Shakespeare par gros temps

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Une petite tempête se lève, à l’échéance du 23 avril, date anniversaire du soi-disant « Shakespeare ». Voici l’avis de publication diffusé hier par Dominique Goy-Blanquet et les éditions Thierry Marchaisse, qui viennent de publier un livre collectif (en numérique) auquel j’ai participé, Shakespeare, Combien de prétendants ?

Nous vous invitons à découvrir le plus récent ouvrage des Editions Thierry Marchaisse en format numérique : Shakespeare. Combien de prétendants ?. N’hésitez pas à communiquer avec nous pour obtenir davantage d’information.

Bonne lecture !

À propos de ce livre

Du vivant de Shakespeare, et longtemps après son décès, de nombreux témoignages évoquent l’acteur, l’entrepreneur de théâtre, l’écrivain, parfois avec envie, le plus souvent avec amitié et admiration. Aucun n’émet le moindre doute quant à la paternité de ses œuvres. C’est seulement deux siècles et demi plus tard que commence l’ère du soupçon. Par un étrange renversement de perspective, « gentle Shakespeare » est devenu aujourd’hui « le médiocre homme de Stratford », vil spéculateur, illettré, usurpateur d’une œuvre qu’il aurait été bien incapable d’écrire. Avec les contributions de Daniel Bougnoux, Christophe Camard, Roger Chartier, Jacques Darras, Jonathan Frances, Dominique Goy-Blanquet, François Laroque, Lois Potter, James Shapiro, Henri Suhamy, Gisèle Venet, Stanley Wells et Paul Edmonson, Richard Wilson. En cette année 2016 où l’on commémore le quatre-centième anniversaire de la mort de Shakespeare, le 23 avril 1616, de nouvelles voix dissidentes se font entendre pour proclamer à la suite de Delia Bacon, Edward Looney ou Abel Lefranc, que le dramaturge connu sous ce nom et célébré dans le monde entier serait en réalité John Florio, fils d’un immigré, auteur de manuels de langue italienne, d’un dictionnaire anglo-italien, mais aussi et surtout traducteur des Essais de Montaigne. Les deux propagateurs de cette thèse, Lamberto Tassinari, journaliste et professeur émérite de philosophie à l’université de Montréal et Daniel Bougnoux, universitaire médiologue et spécialiste d’Aragon, prennent l’occasion de cet anniversaire pour faire la promotion de leurs livres et de leur thèse commune. Le présent ouvrage apporte la réponse de spécialistes français, anglais et américains face à un point de vue qui leur semble gravement méconnaître les réalités historiques caractérisant l’écriture et la condition théâtrales à l’époque élisabéthaine. Leurs regards croisés sur ces deux ouvrages, sans nier que subsistent d’importantes lacunes dans la biographie de Shakespeare, même si on en sait plus long sur lui que sur la plupart de ses confrères, grâce à un grand nombre de documents incontestables, entendent à leur tour verser au dossier quelques données dûment vérifiées. Alors Shakespeare, un « mensonge » qui n’aurait que trop duré, ou, au contraire, valeur sûre de l’Angleterre éternelle ? Au lecteur d’en juger !

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À propos de ce blog

  • Ce blog pour y consigner mes impressions de lecteur, de spectateur et de « citoyen concerné ». Souvent ému par des œuvres ou des auteurs qui passent inaperçus, ou que j’aurai plaisir à défendre ; assez souvent aussi indigné par le bruit médiatique entretenu autour d’œuvres médiocres, ou de baudruches que je…

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À propos de l’auteur

  • Daniel Bougnoux, professeur émérite à l’Université Stendhal de Grenoble, est ancien élève de l’ENS et agrégé de philosophie. Il a enseigné la littérature, puis les sciences de la communication, disciplines dans lesquelles il a publié une douzaine d’ouvrages.

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