Inceste, le viol du silence

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On ne peut plus ouvrir la radio depuis mardi sans entendre mentionner l’agression sexuelle qu’aurait perpétrée Olivier Duhamel sur son beau-fils dans les années quatre-vingts. Je reprends le beau titre d’un livre ancien de mon amie grenobloise Eva Thomas, pour déposer sur ce blog, en ce jour où paraît le livre de Camille Kouchner, une réflexion connexe.

J’ai un peu connu Olivier Duhamel, croisé dans des tribunes en marge de notre médiologie. C’était des rencontres stimulantes et gaies, la personnalité de l’éminent professeur de Sciences po était indiscutablement charmante. Tristesse et stupeur d’y repenser aujourd’hui !

Le viol du silence avait inspiré un chapitre de mon livre La crise de la représentation (la Découverte 2005, réédition  augmentée en poche, 2019), où j’écrivais notamment ceci :

Comment raconter le trauma ? Comment, là où passent le chaos et une mortelle confusion, faire advenir un surplomb symbolique ? Un beau roman de Marguerite Duras cerne les paradoxes de cette relation (au double sens du récit et de l’attachement) traumatique : dans Le Ravissement de Lol V. Stein, il neige sur la conscience de la victime, qui n’enregistre pas. De même que les accidentés de la route ne gardent pas après coup une claire représentation du choc, il peut « neiger » sur la torture, le viol ou l’effondrement amoureux.

Lol V. Stein montre cette déconcertante vacance de la scène traumatique, la soustraction de ses traces. Duras a-t-elle écrit ce roman pour avoir assisté son compagnon, Robert Antelme, à son épouvantable retour du camp de Dachau ? Il put grâce à elle se refaire un corps, avant d’élaborer l’anamnèse consignée dans son livre, L’Espèce humaine.  Les rescapés de la guerre, ou pire de la Shoah, souffrent comme Lolita Stein de cette absence de scène : à qui raconter, avec quels mots adéquats ? Ni du côté des bourreaux par dénégation intéressée, ni chez les victimes le trauma ne laisse de traces à l’échelle de l’expérience vécue. Comment témoigner quand le tort est trop grand ?

L’inceste fait partie de ces traumatismes sans témoins, ou plus précisément dont le récit doit s’arracher à une oblitération minutieuse, à une conspiration du silence étouffant le témoignage. Ce trait rapproche l’inceste de l’autre trauma majeur qui aura au siècle dernier effondré la culture, la Shoah. L’inceste n’est pas un crime parmi d’autres, il attente aux bases symboliques du sujet, à un âge où ces bases sont en voie de constitution, et dépendent justement de l’intervention du père – de l’éducateur, du prêtre, du grand frère ou du psychanalyste – pour émerger. Quand cette instance éducative déchoit dans la confusion incestueuse, l’accès à la représentation ou à la parole se trouve directement frappé ; la victime incestée est précipitée dans le chaos, des pans entiers de la culture ou du symbolique s’effondrent, les mots deviennent menteurs, la faculté d’idéation se brouille.

Cette confusion grandit au lieu même de la relation protectrice ; le père incestueux rassure son enfant, il ne faut pas en parler, d’ailleurs il ne s’est rien passé, c’est un secret entre nous… L’envoûtement et la sorcellerie planent sur cet enchevêtrement, comment s’opposer au plus proche, comment échapper à la honte et à la terreur ? Pire, la confusion fatale de l’inceste se propage, éminemment contagieuse : on ne croit pas la victime, on la stigmatise. Une parole symboliquement plus forte, de type judiciaire, pourrait délier ces nœuds et restaurer une séparation fondatrice, mais il est diffamatoire de parler de faits non-jugés et qu’un délai trop court suffit à prescrire ; or quand l’enfant incesté(e) accède à la justice, ce délai se trouve couramment dépassé, les faits ne sont plus examinables, et c’est le père en revanche qui peut demander publiquement réparation des propos attentatoires à son honneur répandus par sa victime.

L’action si difficile à intenter retourne contre celle-ci le plus terrible des scénarios, l’effort pour rendre l’autre fou… Empêchée de parler, la victime peut « choisir » de s’exposer au viol ou à la prostitution afin de montrer faute de pouvoir dire, de manifester le tort infligé toujours interdit de représentation. La répétition du mal, plus ou moins provoqué ou à soi-même infligé, s’interprète alors comme une tentative désespérée de mettre en mots le trauma en le rejouant, en s’instituant soi-même comme sujet, fût-ce au prix de la délinquance. Sans aller jusqu’à ces extrémités où la victime d’un viol s’adresse à la police pour aborder enfin la dénonciation de l’autre viol, ou du trauma le plus ancien, on pourrait penser que la psychanalyse offre un recours souverain ; ne s’est-elle pas instituée comme la voie royale d’accès à un symbolique identifié à la prise de parole ? C’est au couteau des mots d’effectuer la séparation ou la réparation salvatrice, d’arracher le sujet englué dans la fascination d’un réel mortifère.

Il faut, hélas, nuancer cet optimisme intellectualiste, et considérer de plus près la difficulté d’établir le fait incestueux dans le cadre d’une analyse ; celle-ci en effet, au niveau de ses textes canoniques, n’est pas la mieux placée pour liquider les terreurs de l’inceste dans la mesure où sa propre théorie, en son mythe fondateur, l’Œdipe, raconte celui-ci à l’envers. La grande majorité des incestes ne portent pas sur les rapports de la mère et du fils, mais du père avec sa fille.

Or une bonne part de la théorie, notamment dans sa version lacanienne, s’emploie à blanchir le père, et à escamoter le réel au nom du fantasme et de l’imaginaire. D’où un redoublement de la terreur, et la répétition d’un trauma irreprésentable, quand le médecin protégeant le père accuse la fille d’imagination, et de fantasmes pervers. Mais la situation peut s’aggraver encore dans le cadre du procès, si jamais il advient, quand la victime se trouve obligée, en présence de son agresseur, d’y subir des questions et de revivre des scènes peu soutenables. Plusieurs facteurs contribuent ainsi à faire de l’inceste une tache aveugle ; si la culture est fondée sur la prohibition de l’inceste, comme le veut l’anthropologie, il est symptomatique que ce crime – le plus terrible des mélanges, celui qu’on ose à peine articuler, comme dit le chœur à la fin d’Œdipe roi – ne soit ni prévu ni nommé comme tel dans notre code pénal.

109 réponses à “Inceste, le viol du silence”

  1. Avatar de JFR
    JFR

    Mon commentaire
    Voilà une belle introduction à une véritable réflexion sur l’inceste. J’y lis l’essentiel de ce que l’on peut en dire quant à ses effets sur la psyché : la rupture du cadre symbolique entrainant les capacités de symbolisation ; la confusion des langues entre l’adulte et l’enfant ; la compulsion de répétition qui vient traduire par des agirs le non représentable du trauma. « Ce qui n’est pas symbolisé revient dans le réel »…. Oui, le langage est bien la seule méthode qui convient pour sortir de l’inceste et de la confusion. Ces livres en témoignent.  » C’est au couteau des mots d’effectuer la séparation ou la réparation salvatrice » dit ce blog. Heureuse formule qui rejoint les travail des psychothérapeutes.
    Pour autant on ne doit pas tomber dans le pathos. Il faut croire que l’inceste déconstruit et terrorise si l’on en croit ce qu’en écrit la presse. Le Monde dans son numéro du mercredi 6 janvier tient des propos très excessifs :  » L’inceste est une destruction totale de l’individu, de l’identité psychique et corporelle de l’enfant ». De telles affirmations vont à l’encontre de la réalité car de nombreuses victimes de l’inceste ont pu trouver par la suite, fort heureusement pour elles, une vie normale. D’expérience, on peut affirmer que nombre de femmes (ou d’hommes) incestées par leur père peuvent ne pas en subir des conséquences aussi lourdes. Certaines sont devenus de brillants sujets et se sont sorties de la confusion primaire qu’engendrait le passage à l’acte incestueux de leur parent. Comme toujours, le but de la psychothérapie est de « transformer la misère traumatique en malheur banal », comme écrivait Freud à la fin des Etudes sur l’Hystérie.

  2. Avatar de Kalmia
    Kalmia

    Bonsoir!

    Après lecture de ce billet d’excellence, que peut-on encore écrire?

    Sa fin m’a incité à aller, de ce pas, quérir un livre jauni par le temps où au chapitre de « Œdipe Roi », j’avais en marge d’une page, écrit le mot « nuit ».

    « Sophocle » de Karl Reinhardt.

    Tolle et lege :

    « La plainte d’Œdipe fait signe au-delà d’elle-même, vers un sens supérieur, de sorte que la ténèbre des yeux du corps devient en même temps le destin, le démon comme climat :

    Ajax (v.394)

    O! Nuit ma lumière!  » « (Fin de citation)

    Et la science dans tout ça, la science sur laquelle le roi et la ligue espèrent le salut et, en ces temps difficiles, en finir avec la « chauve-souris », cette « souche à virus », palsambleu!

    La fabuleuse petite bête n’est-elle pas mise en exergue d’un autre chapitre, celui du physicien Étienne Klein sur la partialité des apparences dans ses « Regards sur la matière »? Et d’un siècle l’autre, elle fait son apparition…

    Et Woody alors!

    Au chapitre du « bricolage de l’évolution » d’un chef de service à l’Institut Pasteur, il a droit de cité :

    « Le sang…est encore la meilleure chose possible à avoir dans ses veines » (Getting Even)

    « Vérité théâtrale et loi intersidérale » pour écrire l’anagramme d’une grise théorie sans laquelle, je ne serais pas là, devant cet écran en train d’écrire ces mots.

    Est-ce une raison, Messires et gentes dames des villes, de quitter son arbre vert et florissant « qui savoure la voûte entière des cieux »?

    Arbre rilkéen qui ferme une poétique de l’espace et ouvre un grand chapitre dans l’album de son auteur.

    Bien cordialement à vous, passeur, passant, passager de ce blogue.

    Kalmia

  3. Avatar de Gérard Fai
    Gérard Fai

    Bonsoir!

    Faut-il ici bifurquer, à l’instar de m et de Kalmia qui suivent d’autres sentiers sans apparemment entrer dans le vif du sujet?

    J’imagine l’esprit de la vallée plus tranquille, plein de rires enfantins et sans la moindre larme.

    Oui mais, dans nos plaines d’ici-bas, braves gens, c’est une autre histoire et une autre musique.

    On s’étonne que des personnes issues de bonne famille, éduquées et qui ont réussi socialement – certaines détiennent les rênes de quelques pouvoirs – puissent en arriver à commettre ce qu’il ne messied pas d’appeler l’innommable.

    Monsieur Bougnoux, notre professeur émérite randonneur, parle dans ce présent billet de la victime incestée et plus loin de l’enfant incesté (e).

    Dans son bon livre de référence, c’est un autre vocabulaire : « la victime d’inceste », page 176 et de « l’enfant victime d’inceste », page 177.

    Un détail « horrifique » qui ne change rien au sens, une nuance pour exprimer le même fait? Oui, bien sûr, mais le retentissement est autre…

    Sur bien des points, ce billet rejoint les réflexions des universitaires qui écrivent des pages et des pages en citant Claude Lévi-Strauss, sur l’institution familiale et l’inceste.(Dorothée Dussy, Jeanne Favret-Saada, Colette Guillaumin, Gayle Rubin, parmi d’autres)

    Le fait d’envoyer des diplômés, aux frais de la princesse, sous l’égide de leur département universitaire ou de leur laboratoire d’utilité publique, au diable vauvert, pour étudier les mœurs et coutumes des indigènes, afin d’en savoir un peu plus sur eux, est sans doute une chose fort intéressante et nécessaire. Mais tout conte et compte faits, les milliers de livres de la bibliothèque des sciences humaines n’ont pas, au fil du temps, civilisé pour autant « Monsieur tout-le-monde » dont une lucide anagramme lui dit ouvertement : « Tu es le mouton endormi ».

    Mais que je sache, un mouton qui roupille sur son canapé de salon n’est pas un mouton mort…Monsieur notre maître de randonnée inachevée, dessinez-nous, s’il vous plaît, un agneau réveillé!

    Autrement dit instruit par le dialogue fructueux qui existe entre le philosophe et le psychiatre, ouvrant une fenêtre…par-delà nature et culture.

    Il a neigé sur Yesterday, il neige sur la blessure…Aujourd’hui peut-être ou alors demain, le poison dégurgité, et voici la blanche neige dans toute sa splendeur.

    « À l’aurore, le chant du ruisseau est un chant de jeunesse, un conseil de jouvence. Qui nous rendra le réveil naturel, le réveil dans la nature ? » (Gaston Bachelard)

    Gérard

  4. Avatar de Zazo
    Zazo

    Camille kouchner a eu raison de parler. Honte à ce grand pervers. A t il été abusé ainsi lui, pour qu’il dise que tout le monde fait ça ? En tout cas honte à lui et à ceux qui l’ont protégé au lieu de le dénoncer !

  5. Avatar de spartacus
    spartacus

    Encore de nos jours faire référence à une pseudo sience,la psychanalyse est ahurissant .
    Un peu de lecture:
    La tristement célèbre Françoise Dolto philap.fr/HTML/inconscient-sexuel/Annexe/dolto_choisir_la_cause_des_femmes dans une interview publiée en 1979 par le magazine « Choisir la cause des femmes » (n° 44) a éhontément affirmé que les filles qui subissaient les assauts sexuels du père étaient « consentantes ».

    Ce qui peut se comprendre si on sait que sa mère était fière de ce que la sœur de Françoise Dolto ait subi l’inceste par son grand-père, c’est-à-dire par le père de la mère de Françoise Dolto, ainsi que le rapporte dans son article Marianne Kuhni, à Genève psychothérapeute féministe: <>. https://mariannekuhni.com/tag/francoise-dolto

    Des extraits de l’ interview de Françoise Dolto publiée en 1979 dans le n° 44 de « Choisir la cause des femmes » ont par la suite été publiés dans de nombreux ouvrages sans que les psychiatres patentés inféodés au freudisme ne rebondissent en en prenant connaissance, ce qui en fait objectivement des complices de l’incestualité.

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    <> / … /

    Du fait de l’extrême rareté des exemplaires du n° 44 de cette revue encore en circulation, son authenticité a parfois été mise en doute par des personnes qui n’avaient pas intérêt à le voir circuler. Au dire de Jean-Christophe Rabiller / … / Catherine Dolto fille de Françoise et Présidente de l’association « Archives et documentation Françoise Dolto », interrogée par téléphone sur cet entretien accordé par sa mère à « Choisir la cause des femmes », a prétendu ne jamais l’avoir lu ! Qu’un entretien qui a suscité autant de polémiques soit ignoré par la fondation qui conserve les archives Françoise Dolto signifierait-il que cette fondation aurait préféré qu’il reste introuvable ?

    Dans cet entretien hallucinant, Dolto n’hésite pas, en plus de nier la réalité des viols incestueux, à défendre les châtiments corporels et à affirmer que ce sont les maris des femmes battues qui doivent être aidés et non ces femmes elles-mêmes, qui « poissent » leur mari / … /

    Ce dossier comporte notamment, outre l’entretien avec Françoise Dolto, un entretien avec le commissaire Lefeuvre de la brigade de la protection des mineurs / … /

    Il montre que, contrairement à ce que prétendent ses défenseurs, Françoise Dolto n’était pas en avance sur son temps en ce qui concerne la cause des enfants, en tout cas en matière d’inceste. Le commissaire Lefeuvre confirme en effet la réalité de l’inceste et parle de viol et de chantage, là où Dolto ne parle que de consentement de l’enfant.

    Que ce soit le flic plutôt que la psychologue qui comprenne la réalité de l’inceste en dit long sur le caractère réactionnaire des positions de la psychanalyse en matière de sexualité. … >>

    La bibliothèque Marguerite-Durand est une bibliothèque parisienne spécialisée dans la défense de la causse des femmes.

    En France il a été établi en mai 2017 par le CNRS que 4 millions de personnes (hommes ou femmes) ont subi l’inceste, ce qui n’a pas empêché le professeur Samuel Lepastier, psychiatre membre de la SPP (Société psychanalytique de Paris) et praticien attaché de l’hôpital la Pitié-Salpêtrière de soutenir en 2006 la thèse négationniste, c’est-à-dire psychanalytique, que allégations d’incestes relèvent de fantasmes.

    Samuel Lepastier fâcheusement n’est pas assez connu pour avoir fallacieusement commenté, au sujet des enfants d’Outreau, dans « Le Monde » du 7 février 2006, l’affaire dite « des dysfonctionnements de la Justice française ».

    Titre de son affabulation : « L’inconscient, le grand absent ».

    Pourquoi les psychanalystes profèrent-il de si énormes mensonges ?

    Malgré ou plutôt à cause de sa stupidité, « Le Monde » a bien fait d’accepter de publier les commentaires du professeur Lepastier (du comment taire la réalité des viols commis sur les enfants à Outreau comme partouzes ailleurs dans le monde).

    Mais à le lire, on se demande pourquoi ce « psychanalyste » n’a pas fait l’objet de poursuites judiciaires pour avoir proféré un concept, celui de « complexe d’œdipe », non seulement négationniste, mais hautement mortifère, puisqu’il a conduit un nombre incalculable, mais considérable, de victimes d’exactions sexuelles au suicide pour avoir cru trouver une « écoute psychanalytique » dans un Service psychiatrique dit « institutionnel », c’est-à-dire adepte de ce concept, en réalité le plus souvent dévastateur pour ces personnes.

    Ainsi d’une patiente hospitalisée alors qu’elle était enceinte de son père, par ailleurs père de quatre filles. Elle leur avait dit ce qu’elle avait subie. Les psychiatres qui l’avaient en charge avaient malheureusement pour elle fait leurs le concept freudien de fantasmes « œdipiens », c’est-à-dire incestueux. Ils avaient ainsi mis son récit sur le compte de la reviviscence de fantasmes incestueux inconscients, et de ce fait pas voulu la croire quand elle a dénoncé son père. Elle s’est alors suicidée. Son autopsie a révélé que non seulement elle était enceinte, mais qu’elle l’était effectivement de son père. Et ce père abusait pareillement de ses trois autres filles, qui chacune croyait être la seule à devoir subir les assauts incestueux de leur père.

    L’affaire a été rapportée sur Europe 1 par une psychanalyste très médiatique, en l’occurrence Caroline Dublanche (ralliée depuis 2018 à RTL, avec une audience de 200.000 auditeurs). Elle pourrait être interrogée à ce sujet pour précisé la source de cette divulgation)

    Samuel Lespastier, professeur de psychiatrie, semble ignorer que l’on peut tout à la fois être né d’un inceste, en avoir été victime dans sa plus tendre enfance, et avoir par la suite sciemment et puissamment œuvré à la “forclusion” d’une telle réalité, si et quand il y a mécon-naissance des ses origines, mais pas seulement. L’inconscient est « structuré comme un langage », enseignait Jacques Lacan. Il avait compris que Sigmund Freud avait développé une théorie paranoïaque parce qu’il n’avait pas eu accès « à sa propre équation », en « racine carrée de moins un », qui fit qu’elle a, de son inconscient « structuré comme un langage », resurgit dans le réel en un savant délire projectif, c’est-à-dire para-logique, c’est-à-dire structuré sur un mode paranoïaque, contagieux, à la façon des délires mystiques, où s’originent les croyances religieuses.

    Jacques Lacan était un psychiatre et un psychanalyste dissident. Il était lui-même le fils d’un père incestueux. Il pouvait difficilement s’exprimer autrement qu’en « mathèmes » plus ou moins intelligibles, car à l’être trop clairement, il risquait d’être irrémédiablement exclu du champ social et professionnel. Il s’est par conséquent, dans son « retour a Freud », exprimé de façon métaphorique, elliptique, pseudo mathématique, pour faire plus scientifique, en prenant Freud, sans le nommer nommément, comme un cas clinique non pas éclairé, mais éclairant, un cas de personnalité délirante retour-née à décrypter pour que ses idées doctrinaires soient remises à l’endroit.

    Pour Lacan la théorie œdipienne était non seulement fausse, mais issue d’un délire dont la solution était la « racine carrée de moins un », c’est-à-dire de l’inceste dont il est le produit …

    C’est aussi pourquoi il s’était inquiété du travail mené par Marie Balmary pour son Mémoire sur Freud. Son directeur de thèse, le professeur Jean Laplanche s’était avec Jean-Bertrand Pontalis dans un petit recueil intitulé en 1964″Fantasme des origines et origine du fantasme » emparé des équations symboliques de Jacques Lacan comme s’il s’agissait d’équations mathématiques; Jacques Lacan les traita alors publiquement d’imbéciles dans une de ses conférences, dont j’ai perdu la trace. Autant dire que le travail de Marie Balmary, qui avait cité Jacques Lacan en exergue alors qu’elle était patronnée par Jean Laplanche, avait peu de chances de recevoir de lui l’onction psychanalytique malgré ses grands mérites.

    Jacque Lacan, qui aimait à jouer sur les mots (les maux) a lancé la notion de forclusion-nom-du-père (de Freud). Le nom de son père biologique, et non le « le non » (en tant qu’interdit du père).

    C’est à partir de son origine incestueuse qu’effectivement la théorie œdipienne a été exprimée à l’insu de son auteur.

    Freud l’a en effet révélée en l’exposant de façon aveuglante, « à l’insu de son plein gré », selon la formule géniale d’un célèbre champion cycliste pris en flagrant délit de dopage.

    Freud aussi se dopait, non pas à l’insu de son plein gré, peu conscient de ce que la cocaïne favorise l’émergence de délires paranoïaques, par lesquels on croit pouvoir « lire dans la tête des autres » alors que l’on ne fait que lire dans sa propre tête. Une observation que lui fit d’ailleurs son ami Wilhelm Fliess quand leur amitié compétitive s’est refroidie.

    Son origine en racine² de moins un, Serge Tisseron et les psychiatres-psychanalystes férus de psychogénéalogie auraient aussi dû la comprendre.

    Pourquoi s’en sont-ils gardés ? Lorsque je lui ai posé la question en lui parlant de l’enquête psychanalytique que Marie Balmary à menée dans sa thèse, éditée en 1979 chez Grasset sous le titre « L’homme aux Statues », donc à l’époque où Françoise Dolto se donnait à voir dans la revue Choisir la cause des femmes, Serge Tisseron, qui était venu parler publiquement à la médiathèque de Bagneux de ses recherches sur le cas de Hergé, a préféré botter en touche en rétorquant que la thèse de Marie Balmary n’avait pas été confirmée.

    A l’époque de Freud et de son père, avorter était beaucoup plus risqué. Dans « Amok » Stefan Zweig en a fait une saisissante illustration. Les grossesses incestueuses menées à terme étaient de ce fait des réalités certainement plus fréquentes qu’aujourd’hui.

    Quand cela arrivait, et que la personne née d’un inceste a pu en prendre conscience, ce qui est loin d’être toujours le cas, le fait était très généralement occulté. A moins d’être, à le laissé connaître, mis au ban de la société. Il est par conséquent préférable d’occulter une telle réalité pour ne pas nuire à son inclusion sociale. Tout se passe en effet comme si la faute, commise avant la naissance de l’enfant à naître (de l’enfant à n’être pas), incombait non à ses parents mais à la personne née de l’interdit. La « psychanalyste » Françoise Dolto expliquait d’ailleurs, dans son propre délire, que l’enfant à naître « choisissait » sa mère, donc que l’enfant à naître choisissait les conditions de sa naissance. Elle professait aussi que les victimes d’inceste étaient « consentantes », ainsi que l’a rapporté dans son livre Eva Thomas, « Le viol du silence », paru en 1986, et depuis réédité en Livre de Poche , citant une interview parue dans « Choisir ».

    Choisir – Mais enfin, il y a bien des cas de viol ?
    F. Dolto – Il n’y a pas de viol du tout. Elles sont consentantes.
    Choisir – Quand une fille vient vous voir et qu’elle vous raconte que,
    dans son enfance, son père a coïté avec elle et qu’elle a ressenti cela
    comme un viol, que lui répondez-vous ?
    F. Dolto – Elle ne l’a pas ressenti comme un viol. Elle a simplement
    compris que son père l’aimait et qu’il se consolait avec elle, parce que
    sa femme ne voulait pas faire l’amour avec lui.

    https://www.cerhu.com/112385-dolto-linceste

    Voir aussi Marianne Kuhni https://mariannekuhni.com/2014/04/03/en-psychanalyse-lenfant-porte-la-responsabilite.

    Elle écrit : « L’interprétation psychanalytique de l’inceste a pour conséquence de minimiser les incestes paternels et de protéger les pères incestueux. Face à une telle conception, on peut se demander si la psychanalyse n’est pas en elle-même une production d’un Syndrome de Stockholm sociétal »

    Sigmund Freud avait confessé, dans ses lettres à son ami et Confrère Wilhelm Fliess, qu’il avait été, très jeune, victime de son père, qui imposait à ses enfants de lui faire des fellations.

    Après le lui avoir avoué, il a élaboré (« perlaboré », autrement dit « père- l’aborré ») et propagé, à partir de 1910, c’est-à-dire sur les conseils du docteur Ernest Jones, un fallacieux mais astucieux concept, sur-culpabilisant et très invalidant pour les victimes d’inceste et/ou d’exactions pédophilesques, en l’occurrence celui de complexe d’œdipe.

    Ernest Jones était en effet, comme le père (officiel) de Sigmund Freud, un grand amateur de chairs tendres. Il avait à cause de cela dû fuir l’Angleterre pour échapper à sa Justice. Il avait ainsi trouvé refuge au Canada. Il avait eu le temps de comprendre, en lisant ses essais sur la sexualité théorique, que Freud pouvait lui être utile. Aussi était-il venu le rejoindre à Vienne en 1908.

    Le concept fallacieux de complexe œdipien est si malin qu’il a dupé et continue de duper les psychiatres, tout au moins en France, définie par Me Marie Grimaud comme un eldorado pour les pédophiles.

    La Bible, au chapitre de la Genèse, et l’histoire légendaire d’Œdipe telle qu’elle est apportée par Sophocle, imputent aux amours transgressives et perverses, via la parabole de la consommation du Fruit de l’Arbre interdits, des conséquences désastreuses à n’en plus finir.

    Il est d’ailleurs curieux que Sigmund Freud, qui paraît-il avait appris à lire dans la Bible, ne s’en soit pas aperçu, et ait préféré recourir à la légende œdipienne, pour en inverser le sens et sur-culpabiliser les enfants victimes d’exactions sexuelles.

    Voici ce que Samuel Lepastier, « psychanalyste », avait écrit au sujet du « grand oublié » relatif aux enfants d’Outreau, qui ne fait que répéter la conception qu’à la suite de Sigmund Freud les « psychanalystes » se font de l’inceste. Cf. aussi l’article du « psychanalyste » Roger Perron paru dans le « Dictionnaire international de psychanalyse » publié en 2002 chez Calmann-Levy (La même remarque vaut donc pour Roger Perron, l’auteur de l’article relatif à l’inceste, voire pour Alain de Mijolla, coordinateur de ce dictionnaire)

    <>

    NB: l’hypothèse que S. Freud est (peut-être sinon probablement) né d’un inceste père-fille provient de mon interprétation des dires et écrits de Jacques Lacan. Il a développé le concept de forclusion-du-nom-du-père comme étant à l’origine des délires projectifs, c’est-à-dire paranoïaques, dont le délire psychanalytique freudien?

    Aussi de ma lecture de Gabrielle Rubin « Le roman familial de Freud », Gabrielle Rubin lectrice de Marie Balmary autant sinon plus que de Marianne Krüll, et de Jacques Lacan lecteur inquiet de Marie Balmary, qui avait approché de très près la solution de l’équation œdipienne, une équation que Freud n’avait pas su et surtout pas voulu résoudre.

    A le lire Jacques Lacan l’avait apparemment résolue à sa place, qui disait que Freud n’y avait pas accédée.

    Sa lecture de Freud avait été facilitée par le fait que sa propre famille était une famille incestueuse (non consanguine), son père ayant été l’amant de sa mère, c’est-à-dire de sa belle-fille, d’où l’effet yau-de-poêle des formulations lacaniennes, toriques autant que théoriques.

    Pour Catherine Bonnet, Lacan et tous le lacaniens étaient des pervers, et elle m’avait étiqueté comme tel, d’autant que j’avais en 1973 fait une analyse avec un « lacanien ».

    Elle y avait mais bien à tort aussi rangé François Roustang, qui au contraire avait fuit la psychanalyse freudienne, en 1976, après qu’il en a, comme moi, en 1975, constaté avec stupeur, les effets pervers. La Cheffe du Service s’était levée en esquissant un geste pour me faire taire lorsque j’ai rapporté en staff que le nouvel entrant, un grand-père de 73 ans, m’avait dit les relations X « une éjaculation mais sans pénétration » qu’il avait eu avec sa petite fille, une adolescente de 13 ans qui venait d’être hospitalisée à Sainte-Anne pour « suspicion de schizophrénie ».

    Je m’étais proposé pour aller en parler à ses médecins, mais alors, comme prise de panique, la Cheffe, madame P-P. , s’était écriée que ce n’était que des « fantasmes » (sic), que le grand-père n’avait fait que rêver !

    Francois Roustang en était resté coi, comme pétrifié, et moi avec.

    Pour la deuxième fois je me rendais compte qu’il était très difficile voire impossible de dire le réel quand il s’agit d’inceste et/ou de pédophilie : la première fois, c’était en 1973, a mon début en psychiatrie, quand le docteur Bernard Defer, pour nous enseigner cette discipline, nous a exposé le cas d’un père de 35 ans qui se réclamait de la psychanalyse. Il avait sodomisé son fils de quatre ans « pour le vacciner par le dégoût contre la pédophilie ».

    Les étudiantes, qui, comme moi, avaient assisté à l’exposé de ce cas, en avaient conclu que le pervers, c’était le psychiatre instructeur, bien plus que le père de l’enfant !

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Spartacus, J’ai validé votre commentaire, car je crois que toutes les opinions ont droit d’expression ici si elles se prêtent à la discussion. La longueur de votre intervention, malheureusement, décourage ma propre reprise, il y aurait trop à dire, à reprendre, je laisse ce soin à des lecteurs plus connaisseurs, je ne crois pas qu’on puisse traiter des difficultés (bien réelles) de la théorie psychanalytique avec les termes que vous choisissez ; et je ne renoncerai jamais, pour ma part, à citer Freud comme un penseur éclairant, qui nous apporte un irremplaçable outil de pensée critique – même si certains, aujourd’hui, voudraient le faire passer pour un chien crevé…

  6. Avatar de Anonyme
    Anonyme

    Bonjour ,
    Merci à vous pour ce beau témoignage .
    Il me semble indispensable de poursuivre cette réflexion sur l’inceste en y développant le concept d’emprise si bien décrit entre autres dans La Nouvelle revue de Psychanalyse ( Numéro 24 Automne 1981) .
    Hier au soir ,Camille Kouchner nous disait « Il faut désigner les choses, ne pas les désigner c’est participer » en faisant écho à l’injonction de Simone de Beauvoir devenue célèbre «  Nommer c’est dévoiler et dévoiler c’est déjà agir . »
    Pour ce faire , la collection Tracts chez Gallimard me semble un support approprié .
    Il vous suffit d’en informer un de vos proches …

  7. Avatar de Cécile d’Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    De l’ignoble … mensonges à gogos.

    Ou … comment nager dans les cloaques.

    Et pour quel bénéfices ?

    Si vous souhaitez être entendus / entendues, ayez le courage de sortir de l’anonymat.

  8. Avatar de Langoustine
    Langoustine

    Mon commentaire Monsieur Spartacus,
    N’est-il pas singulier que le pourfendeur d’une « pseudo – science « (appliquée à la psychanalyse), du langage « pseudo-mathématique , pour faire science » (attribué à Lacan) s’estime affranchi de l’attitude scientifique élémentaire consistant à citer ses sources à chaque affirmation de vérité définitive telle que : l’œdipe n’existe pas?
    N’est-il pas étonnant qu’une argumentation prétendue scientifique soit constellée de termes passionnels? : « éhontément », « tristement »(célèbre); « imbéciles », « hallucinants », « dévastateurs », « inféodé », « négationnistes » (avec ambiguïté entretenue par l’extension sémantique d’un terme consacré par l’histoire récente) ; « stupidité », « affabulation », « délire(s); « duper », etc…
    Pour invalider son propos, il n’y a pas meilleure posture que celle de l’arroseur arrosé…
    Langoustine

  9. Avatar de JFR
    JFR

    Mon commentaire Je proteste énergiquement contre la position de Spartacus qui n’hésite pas à tromper Daniel Bougnoux et ses lecteurs en faisant passer sur ce blog un écrit mensonger et haineux qui traine sur Internet depuis le 6 juin 2019. (Voir Internet : Freud violé à l’insu de son plein gré. Leon. 6 juin 2019). Spartacus n’a donc jamais lu le texte écrit par Daniel, Inceste, le viol du silence, publié le 7 janvier 2021, qui nous invitait à la réflexion et à la mesure, il n’est pas une réaction après lecture, il est un brulot pré-écrit qui s’introduit sur le blog du Randonneur à l’insu de tous et avec malhonnêteté.
    Que vaut cet écrit de Spartacus rédigé avec passion qui dénonce la psychanalyse en utilisant tous les poncifs et les contre-vérités du Livre Noir de la psychanalyse publié par Catherine Meyer en 2009 (Ed. Les Arènes ) ? Rien. Rien qui ne reprenne les ragots habituels et les attaques maintenant bien connues contre Freud et les psychanalystes qui ont été déjà publiées par Mikkel Borch-Jacobsen, Jean Cottraux, Didier Pleux contre Françoise Dolto et Jacques Van Rillaer avec lequel nous avons déjà eu maille à partir précédemment sur ce blog.
    La publicité pour ces thèses se fait ici passionnée et haineuse. Freud, ce célèbre cocaïnomane, avait un père violeur qui faisait subir des fellations à ses enfants (Voir Philippe Laporte Freud et son père sur le Internet. Lettre de Freud à W.Fliess du 11 février 1897), il a épousé une certaine Rebecca qui s’est suicidée après avoir été répudiée, avant d’épouser « sa fille », de vingt plus jeune que lui, Amalia Nathanson qui donnera le jour au jeune Sigmund. Et de convoquer pour cela tous les bons auteurs, de Marie Balmary (L’homme aux statues. La faute cachée du père. Grasset. 1979) à Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis qui, dans un article célèbre et percutant, avaient osés privilégier le fantasme (Fantasme originaire, fantasme des origines et origine du fantasme. Les Temps Modernes No 215. 1964). Et de conclure par un verdict sans appel : « l’Oedipe n’existe pas ! ». C’est une invention freudienne, une invention perverse de la psychanalyse, qui accuse l’enfant pour mieux masquer les crimes des adultes. L’enfant est innocent, il est la victime de l’adulte pervers et Françoise Dolto s’est bien fourvoyée en minimisant l’acte criminel des pères incestueux dans son interview du magazine Choisir. Quant au Pr Samuel Lepastier, il peut aller se rhabiller, il est un dangereux « négationniste » parce qu’il rappelle que l’inconscient existe au lieu de ne se fier qu’aux seuls faits de réalité.
    Cette accumulation haineuse et mal informée, sans autres références que des écrits qui ont déjà été largement commentés et réfutés, ce texte rempli d’affirmations péremptoires, de jugements définitifs, de falsifications diverses et de citations tronquées, hors contexte, témoigne surtout d’une incompréhension totale du corpus freudien. Spartacus reste enfermé dans ses certitudes et ne comprend RIEN à la psychanalyse. Il croit faire preuve de salubrité publique en voulant nettoyer les écuries d’Augias de la science freudienne mais il ne peut convaincre qu’un public mal informé car il ignore TOUT de la psychanalyse. La haine de la pensée et de la réflexion est ce qui anime ces propos animés d’une passion violente, d’une colère et d’une indignation suspectes. Quel est le véritable enjeu du débat ?
    La psychanalyse, science de l’esprit, s’intéresse au fonctionnement mental, elle fait l’hypothèse d’un fonctionnement inconscient de la pensée, rappelons-le, elle décrit des phénomènes essentiellement intrapsychiques. La psychanalyse ne nie pas le réel ou la réalité, elle n’ignore pas que le mal existe et qu’il existe des viols et des incestes. Freud en abandonnant sa première théorie du traumatisme en septembre 1897, sa première neurotica, qui mettait l’accent sur l’importance des attentats sexuels dans l’apparition des névroses, n’a jamais nié l’existence des traumas réels que ses patients avaient pu rencontrer et subir. Il n’a pas inventé le complexe d’Œdipe, comme disent ses détracteurs, pour dénier la faute des adultes qui agressent l’enfant, la faute cachée du père qu’il faut dénier. Il a mis l’accent sur l’activité de la pensée, sur les désirs, les fantasmes qui en sont les représentants et qui viennent tout comme les rêves les exprimer.
    Freud connaissait Shakespeare et Sophocle. Il s’aperçut que la légende grecque était reprise dans le drame d’Hamlet. Si la pièce de Sophocle représente un Œdipe psychotique qui passe à l’acte, la pièce de Shakespeare représente un Hamlet paralysé, inhibé, ne pouvant agir, figure paradigmatique de la névrose. Comment peut-on nier ce qui ne cesse d’apparaître dans notre littérature, le théâtre et nos plus grands opéras. Oui, le complexe d’Œdipe existe. Il n’est ni négationiste ni mortifère, comme l’écrit Spartacus. Il n’est pas « un eldorado pour les pédophiles », il n’excuse pas les prédateurs sexuels. Lisez donc les grandes œuvres littéraires. On passe son temps à vouloir tuer le père et à transgresser l’interdit qu’il soit de l’inceste ou autre. La sexualité humaine a ses exigences, elle est fondée sur le corps et la pulsion qui réclame satisfaction. Freud, le premier, écrit dans l’Abrégé de psychanalyse en 1922, chapitre deux, que l’homme est un prédateur sexuel. « Trop d’agressivité conduit au viol et au crime, pas assez d’agressivité laisse impuissant ». Les féministes pourraient s’y retrouver.
    Laissons donc ces faux procès et gardons du corpus freudien toutes les avancées. La psychanalyse n’est pas une religion, elle avait pour ambition dès le début de devenir une science (Freud. Encyclopédie.1927.) Elle nous a légué la notion d’inconscient et aussi la notion de Sujet. La société cherche des coupables partout. A la célèbre formule de Dostoïevski : « Nous sommes tous coupables de tout, devant tous », nous avons aujourd’hui une société victimaire, irresponsable, qui cherche des coupables partout autour d’elle mais qui ne s’interroge jamais sur ce qu’elle est. Spartacus, part en guerre contre des moulins à vent. La psychanalyse n’est pas concernée par ces propos passionnels et vengeurs. Contrairement à ce qu’il semble croire, loin de toutes polémiques, elle est une science de l’esprit qui toujours s’interroge, qui toujours met en avant une éthique de la responsabilité qui fonde notre avenir.

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Merci JFR, après ta forte réplique « Spartacus » devrait mettre un genou à terre…

  10. Avatar de spartacus
    spartacus

    Effectivement c ‘est trop long car c ‘est un copié/ collé. On me dit : écrit mensonger. Ah bon, sur quoi de précis ? Sources ?
    Sinon entre le livre noir de la psychanalyse, les oeuvres de Van Rillaer, et de Borch-Jacobsen, et peut être la formidable chute de la psychanalyse dans le monde je ne mettrai certainement pas genou à terre. Et toujours cette accusation de haine !! Quelle pitié ! Vous avez la haine de la science ? Pourquoi dénigrer toute critique par ces mots ?
    Et ce mot « negationiste » même entre parenthése, quelle honte de se servir de ce terme pour avilir vos détracteurs, car pour le monde ce terme renvoie à ceux qui nient l’holocauste !! Honnêteté intellectuelle, vous connaissez ? Respect de l’autre aussi ?
    Je suis daccord là dessus: « L’enfant est innocent, il est la victime de l’adulte pervers et Françoise Dolto s’est bien fourvoyée en minimisant l’acte criminel des pères incestueux dans son interview du magazine Choisir. »
    La psychanalyse n’empêche pas de dire des saloperies immondes !
    Sophocle ? mais Freud fait un contre sens total !
    Où avez vous lu qu’Oedipe sait qu’il fait l’amour avec sa mére ? et sait que c’est son pére qu’il assassine ? Où ?
    Nulle part dans la piéce de Sophocle .
    Pas la peine de tout reprendre (pendant 15 ans j’ai été fan de Freud, j’ai quasi tout lu et admiré) donc je connais très bien vos arguments : je m’en suis servi plus de 15 ans !
    et puis un jour .. tenez ce truc:
    « Oui, le complexe d’Œdipe existe. » Vous voulez dire l’universalité du complexe je suppose. Alors, preuve ? Validation scientifique ?
    Croyance oui ! Comme j’ai cru mes profs en faisant confiance sans savoir que déjà à cette époque la science psychologique l’avait laissée tomber.
    Non décidément pas de genou à terre.
    Juste pour revenir sur l’inceste, peu de gens savent que la loi ne le sanctionne que comme circonstances aggravantes en cas d’agression sexuelle. J’aime ma soeur adulte consentante, je couche avec elle, je ne peux légalement me marier avec elle mais aucune sanction pénale pour cette coucherie.
    Curieux tout de même que cet interdit absolu universel ne trouve pas sa sanction dans la loi ?

  11. Avatar de JFR
    JFR

    Mon commentaire
    Réponse à Spartacus.
    Nous vivons une ère exceptionnelle où la désinformation, les fakes news, nous envahissent et perturbent les meilleurs esprits. Nous devons redoubler d’attention en accueillant chaque nouvelle, chaque proposition, et exercer notre esprit critique plus que jamais face au flot continu d’informations. J’ai pris position contre le texte de Spartacus sur ce blog, parce qu’il énonce sur Freud et la psychanalyse des points de vue partiaux, inexacts, souvent trompeurs, voire insultants, en reprenant des formulations freudiennes tronquées, hors contexte, en leur donnant un sens qu’elles n’ont pas, et en ignorant les travaux de recherches des historiens les plus récents qui ont apporté des arguments décisifs pour éclaircir les controverses qui ont marqué l’histoire de la psychanalyse. On peut remercier toutes ces critiques qui stimulent notre réflexion et la recherche. Grâce aux polémiques soulevées par les détracteurs de la psychanalyse, nous pouvons lire aujourd’hui de nombreux travaux biographiques et découvrir les correspondances qui nous permettent d’avoir une meilleure connaissance de la biographie de Freud comme de la naissance des théories psychanalytiques.
    Parmi les ouvrages les plus récents, on peut citer le Freud d’Elisabeth Roudinesco, paru en 2014 au Seuil qui a le mérite de répondre aux attaques du Livre Noir de la psychanalyse, publié sous la direction de Catherine Meyer (Les Arènes 2005) et du livre de Michel Onfray, Le crépuscule d’une idole (Grasset 2010). De même, le remarquable ouvrage de Emilio Rodrigué Freud le siècle de la psychanalyse, paru en France en 2000, est empli de réflexions utiles pour la compréhension des controverses suscitées par les lectures et les interprétations différentes de la biographie de Freud et corpus freudien. Ces travaux contemporains viennent éclairer ceux qui les précèdent dont les affirmations ou les hypothèses paraissent aujourd’hui souvent caduques ou erronées. De même, la parution de la totalité de la Correspondance de Freud à Fliess entre 1887 et 1904, la lecture exhaustive de ces lettres qui racontent la naissance de la psychanalyse, permet aujourd’hui d’avoir une vision d’ensemble beaucoup plus vaste et précise de la naissance des théories psychanalytiques et de l’homme Freud.
    Ces travaux récents ont permis de réfuter de nombreuses attaques et interprétations erronées concernant aussi bien la vie de Freud que ses théories. Rappelons pour mémoire les travaux de Jean Laplanche (Nouveaux fondements de la psychanalyse PUF 1987, Entre séduction et inspiration, l’homme, PUF 1999) qui ont répondus aux attaques formulées par Jeffey Masson (Le réel escamoté. Le renoncement de Freud à la théorie de la séduction. Aubier 1992) et Mikkel Borch-Jacobsen (Souvenirs d’Anna O. Aubier 1995) repris plus tard dans le Livre Noir de la psychanalyse. Ces travaux ont apporté des compléments d’informations utiles à tous les ouvrages biographiques publiés précédemment sur Freud. Citons les plus connus : Freud de Peter Gay (Hachette 1991), La mort dans la vie de Freud de Max Schur (Gallimard 1975), Sigmund, fils de Jacob de Marianne Krüll (Gallimard 1983), Freud, biologiste de l’esprit de Frank Sulloway (Fayard 1981), L’auto-analyse de Freud de Didier Anzieu (PUF Nouvelle édition 1975), L’homme aux statues de Marie Balmary (Grasset 1979). Citons également le Dictionnaires international de la psychanalyse d’Alain de Mijolla (Calmann-Levy 2002) et le Dictionnaire Freud plus récent de Sarah Terquem et coll. (Robert Laffont 2015).
    Un point reste essentiel dans cette discussion entre sourds. L’interprétation de l’abandon par Freud de sa première théorie sur l’origine des névroses et en particulier de l’hystérie. La correspondance Freud/ Fliess donne un aperçu convaincant de ce débat clinique et théorique. Jusqu’en septembre 1897, Freud pense avoir découvert l’étiologie des troubles hystériques. Il s’agit pour lui d’un attentat sexuel précoce dont l’enfant innocent est victime. Le plus souvent un viol perpétré par un adulte, souvent celui du père commettant un inceste. Voilà le père coupable et dans sa lettre à Fliess du 8 février 1897 Freud écrit que son père est sûrement coupable d’inceste, étant « l’un de ces pervers responsables de l’hystérie de son frère et ses plus jeunes sœurs ». Terrifiante accusation ! Doit-on la prendre à la lettre ? Spartacus s’appuie sur cette citation pour se transformer en procureur. Jacob Freud est pour lui un père incestueux ! Drame total. Le trône et l’autel sont en danger… De fait, il faut lire l’ensemble de la correspondance Freud/Fliess (700 pages) et mieux connaitre la naissance des constructions théoriques freudiennes pour comprendre ce texte qui parait invraisemblable. Sept mois plus tard, Freud renonce à cette accusation, car TOUS les pères ne peuvent pas, de facto, être TOUS des pervers, écrit-il, et « même le sien », étant donné le nombre si important d’hystériques. Si la théorie était juste, tous les pères des névrosés seraient donc des violeurs ! SI la théorie ne tient pas, il faut donc renoncer à la théorie. C’est le sens de la fameuse lettre du 21 septembre 1897 : « J’ai renoncé à ma neurotica ». Il va falloir construire de nouvelles théories… En renonçant à l’idée d’accuser son père, Freud se retourne vers lui-même et interroge alors ses propres sentiments de culpabilité.
    Freud avait perdu son père Jacob un an auparavant, le 23 octobre 1896. « Un évènement qui tranche le plus dans la vie d’un homme », écrit-il dans la deuxième préface de l’Interprétation du rêve. On s’appuiera sur cet évènement pour interpréter les sentiments de culpabilité qui surgissent chez son fils, Sigmund, et que celui-ci évoque dans un rêve célèbre : « On est prié de fermer les yeux ». S’agirait-il pour Freud de dénier « la faute cachée du père », pour reprendre le titre du livre de Marie Balmary ? Celle-ci avait fait, dans son ouvrage, l’hypothèse que Freud aurait voulu cacher le mariage éphémère de son père Jacob avec une certaine Rebekka, avant d’épouser sa mère, Amalia Nathanson. Aurait-il également voulu cacher ou dénier les comportements incestueux de son père ? Une connaissance de la biographie comme de l’œuvre freudienne est indispensable avant de se hasarder à formuler des hypothèses fantaisistes. Je renvoie aux travaux d’Emilio Rodrigué et d’Elisabeth Roudinesco, au dictionnaire de Sarah Terquem et de ses collaborateurs, comme aussi à ceux de Jean Laplanche, tous ouvrages qui mettent en perspective aussi bien les faits historiques que les notions théoriques développées par l’inventeur de la psychanalyse. En septembre 1897, Freud abandonne sa neurotica, sa première construction théorique, qui privilégiait les attentats sexuels et les incestes. Pour autant, il ne dénie pas leur réalité, mais il s’oriente alors vers une théorie qui privilégie la vie intrapsychique, celle qui fait du rêve et du fantasme les interlocuteurs désormais privilégiés. La théorie de l’Œdipe interroge les vœux incestueux et meurtrier de chacun. La psychanalyse renonce alors à une conception purement évènementielle de l’histoire et de la causalité psychique. Elle va désormais privilégier l’intrapsychique, le rêve comme expression du désir, le fantasme et la pensée.

  12. Avatar de JFR
    JFR

    @Mon commentaire
    Texte précèdent : Errata.
    Abrégé de psychanalyse. 1938
    Définition de la psychanalyse : Encyclopédie. 1922.
    Les lecteurs de Freud auront rétabli d’eux-mêmes.

  13. Avatar de spartacus
    spartacus

    Cher JFR comment vous remercier de me rajeunir de presque 30 ans ?
    vous écrivez pile poil ce que j’aurais écrit à cette époque bénie ou je ne lisais que tout ce qui a trait à la Psychanayse,ou je ne jurais que par Freud,où personne ne venait ne serait ce que corriger Freud . C.
    oui j’ai dit tout ce que vous me dites,et tous vos arguments si seulement j’avais su qu’il existait une critique du Freudisme ,auraient été les miens,tous . Mais qui savait que Freud était tres sevérement critiquepar des psychiatres à l’époque ? qui ?
    personne !
    Mais ayant eu une formation assez rationnelle et ayant horreur de la dissonance cognitive ,lorsque il est apparu que l’autisme était d’origine génétique (pas que ,je sais ) je fus ébranlé fortement ( Bettelheim était mon Dieu )et comme je suis contre toute manipulation et adorant lire,je cherchais à savoir comment expliquer cela. Alors j’ai su que mes profs m’avaient caché que la psychanalyse n ‘était pas du tout un consensus parmi les psychologues et psychiatres.
    Ce que j’ignorais,comme toute ma génération. oui mes profs par ignorance,par parti pris peut être ont trompé des générations d’élèves.
    Alors comme je m’étais plongé avec ravissement dans les oeuvres de Freud,Bettelheim, Dolto etc j’ai plongé avec incredulité d’abord puis avec un désir de savoir énorme dans les oeuvres des psychologues scientifiques.Ce fut un choc énorme. Que de mensonges j’ai colporté pendant 20 ans !! j’en ai honte encore.
    Cela a pris des années, des années c ‘est douloureux de se rendre compte qu’on s ‘est trompé autant qu’on a été trompé.
    un calvaire.
    j’ai cru …maintenant je réfléchis et je n’admets que ce qui a été prouvé,mesuré,validé.

  14. Avatar de JFR
    JFR

    Mon commentaire Parfait, Spartacus, vous avez tout à fait raison. N’admettre que ce qui est prouvé, mesuré, validé. Mais aussi accueillir toutes les hypothèses, saisir toutes les inventions de l’esprit. Telle est la démarche de la science, de la philosophie… Il ne reste pas moins vrai que l’expérience psychanalytique est une des plus grande aventure de l’esprit que je connaisse. Elle ouvre à l’immensité de la pensée et de la réflexion…

  15. Avatar de leon
    leon

    L’article « Le viol du silence » est parfait dans le fond et la forme, alors que le mien, que j’avais publié le 6 juin 2019 sur le « blog de leon » sous le titre « Freud violé à l’insu de son plein gré », est mal assez mal écrit. Par J-FR et par Langoustine éreinté, je reconnais qu’il mérite d’être réécrit. Toujours est-il que « tel qu’il hait », il a trouvé preneur chez Spartacus.
    Je ne suis évidemment pas « Spartacus » ( Spartacus a fait un copié-collé de mon article « Freud violé contre son plein gré », mais un très « méchant » psychiatre (sic, dixit « moi méchant » le neurologue François Chedru à propos de ce qui m’avait mis en 1990 dans la nécessité d’intervenir d’urgence pour sortir mon père d’un coma carus alors qu’il était depuis six semaines hospitalisé, cela faute d’avoir réellement reçu à l’hôpital gériatrique Charles-Foix le traitement de la maladie pour laquelle il avait été hospitalisé à Bicêtre. Cf. le « blog de leon » – entre autres l’articles « des petits pots pour sauver la vie des vieux ». Un psychiatre par conséquent hors normes, accusé d’antisémitisme (sic) par la direction de l’hôpital Bicêtre après qu’il s’est permis de recourir à la CADA pour que le dossier d’hospitalisation de son père lui soit communiqué. « Antisémite » donc, comme tous ceux qui se permettent de ne pas apprécier le « discours psychanalytique du Maître » à sa juste valeur. Le discours du « bon » papa Freud (dixit Eliette Abécassis (« Un secret du docteur Freud » Flammarion 2014)
    Mais JF-R, qui cite Frank Sulloway, l’a-t-il seulement lu ? Il y verrait que Freud suintait la haine par tous les pores de sa peau (à l’encontre de ses semblables, coupables de lui faire de l’ombre). Et qui sont-ils, qui reptochent à Spartacus de ne pas dire qui il Haÿ ?

  16. Avatar de Cécile d’Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    Spartacus, bonjour

    Parlons de Françoise Dolto … Votre polémique haineuse la concernant m’étonne. Ne pensez-vous pas que vos arguments mériteraient d’être davantage étayés ? En tant que médecin pédiatre et psychanalyste, Françoise Dolto nous laisse un travail dans le va- et vient des théories psychanalytiques étayées par ses observations cliniques. Une aventure de l’esprit où ses constats conduisent à de nombreuses interrogations toujours en chantier.

    Vous me donnez l’occasion de reprendre la lecture de ce qui fut la thèse de médecin de Françoise Dolto “Psychanalyse et pédiatrie” ( éditions du Seuil 1971 ) et «  Au jeu du désir » (Éditions du Seuil, 1981).
    Dans sa nouvelle préface en 1971, elle prévient : “Malgré bien des lacunes, je pense que ce livre permet aux médecins, aux parents et aux éducateurs une compréhension des rapports de la psychanalyse avec le développement intellectuel, permettant de comprendre ce qu’il en est de la santé générale des êtres humains, face à l’évolution de la sexualité “.

    Cette santé concerne chacun de nous quelque soit son âge et sa situation sociale et surtout affective. Une élaboration comme le grand défi de chacune de nos existences.

    Il nous faut toujours trouver cette place instable qui cherche la bonne distance avec l’Autre que nous-même. L’inceste physique …. Emprise de pouvoirs ? L’inceste moral sans passage à l’acte physique n’en est pas moins dévastateur. Voyez tous ces substituts d’Amour qui empêchent un être humain de grandir avec son autonomie.

    Dans une de ses dernières conférences, Françoise Dolto donnait ainsi son avis sur le sentiment de Solitude. N’est-ce pas un labeur incessant d’être un bon compagnon pour soi-même …

    La captation de l’Autre par le biais de l’inceste n’est-ce pas une façon de combler un manque existentiel ? Le travail de Françoise Dolto éclaire ma réflexion.

    Oui … entrer dans la subtilité de sa lecture n’est pas chemin facile, passionnant encore. A poursuivre !

    Cordialement aux passants de ce blog.

  17. Avatar de spartacus
    spartacus

    Mais oui JFR j’accueille toutes les hypothéses y compris celle de la terre plate,j’accepte toutes les conjectures c ‘est cela l’esprit scientifique.
    Apres les preuves doivent arriver.
    Depuis 1895 on attend pour la psychanalyse .
    la psychanalyse est une aventure de l’esprit ? mais certainement , comme l’aventure religieuse.
    Ouvrir à l’immensité de la pensée et de la reflexion ?
    ça veut dire quoi au juste ?
    et si les freudiens parlaient comme tout le monde pour être compris .
    la philatélie aussi ouvre à l’immensité de la pensée et de la réflexion , ça en fait une science ?

  18. Avatar de spartacus
    spartacus

    Salut Cécile,
    vous dites :
    « Parlons de Françoise Dolto … Votre polémique haineuse la concernant m’étonne. Ne pensez-vous pas que vos arguments mériteraient d’être davantage étayés ?
    Déjà comme je l’ai dit vous les Freudiens ne pouvaient pas vous empécher de quasi insulter vos détracteurs : Encore cette accusation de haine ! encore,encore, encore ,encore!
    non mais vous vous entendez ?
    vous ne pouvez pas discuter normalement sans caricaturer un propos ?
    Je n’ai pas de haine, je critique et condamne une pseudo science et des pratiques inéfficaces voire dangereuses.
    Vu ?
    vous voulez des arguments étayées ?
    mais n’est ce pas à vous de « prouver » votre science ?
    j’affirme que sucer du bois guéri du cancer du colon mais c ‘est moi demande aux médecins d’étayer leurs critiques de ma thése ?
    vraiment ?
    sinon pour les ecrits de Dolto sur le viol :
    https://www.philap.fr/HTML/inconscient-sexuel/Annexes/dolto_interview_choisir_1979.pdf#page=8
    Extrait :
    question:
    donc la petite fille est toujours consentante ?
    réponse de dolto : tout à fait .
    question: mais enfin il y a bien des cas de viol ?
    réponse de Dolto: il n’y a pas viol du tout .Elles sont consentantes.

    Ne me faites pas le coup du morceau coupé du contexte. ces phrases sont ignobles, nauséabondes comment des femmes ont pu et peuvent encore aduler Dolto ça me dépasse.
    J’espére Cécile que vous condamnez totalement ces écrits de Dolto .
    et c ‘est moi qu’on accuse de propos haineux !!

  19. Avatar de JFR
    JFR

    Mon commentaire. Spartacus, vous semblez revenir à la raison et vos propos sont plus audibles. Je vous réponds sur les trois points soulevés. 1/ Si vous aviez lu Freud, vous sauriez que la découverte de l’inconscient n’est pas l’équivalent de la philatélie et que la conquête du Zuydersee est plus étendue que la surface d’un simple timbre de poste. (je cite Freud). Oui la découverte de l’inconscient et de ce qu’il y a de refoulé chez l’homme peut être considéré comme une aventure de l’esprit. Lisons les poètes et les grands romanciers pour nous en convaincre. 2/ En ce qui concerne le style, Freud est parfaitement accessible à un élève de terminale. Tout le monde peut le lire. Lacan il est vrai est plus difficile, hors ses séminaires d’avant 1968 qui permettent de découvrir les meilleurs ouvrages de son époque. 3/ Quant à la psychanalyse comme science ( Définition Freud/Encyclopédie 1922), je suis d’accord avec vous pour regretter l’échec de son ambition. La psychanalyse n’a plus un Roman Jakobson et un Benveniste pour dialoguer sur le signifiant, la métaphore et la métonymie, comme Lacan l’avait entrepris. La est peut être le véritable échec de la psychanalyse comme science. Entrer avec la linguistique et la phonologie dans les sciences du langage. (Qu’en pense donc langoustine? ). De même, la psychanalyse ne dialogue plus avec les Seligman et les Krober en anthropologie. PS :J’en profite pour dire à Léon que j’ai lu Frank Sulloway, Freud biologiste de l’esprit, comme toute œuvre à laquelle je me réfère. C’est un grand livre.

  20. Avatar de Cécile d’Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    Pauvre Spartacus ! Vous buvez de telles horreurs ? C’est votre liberté …
    Mais vous mettez en péril votre santé mentale.

  21. Avatar de leon
    leon

    Merci Spartacus de parler pour « leon », c’est-à-dire pour moi, puisque Spartacus a commencé par faire les mêmes erreurs (les mêmes fautes) que moi quand il était un thuriféraire de Freud. J’avais en 1967 au terme de mes études médicales, eu la malencontreuse idée de commencer ma lecture de Freud par ses écrits sur la psychologie des foules. Freud s’était inspiré de ce qu’en avait depuis longtemps dit Gustave Le Bon.
    Soit dit en passant Gustave Le Bon avait aussi beaucoup inspiré Mussolini et Adolfus Hitler, qui avaient fait leur son analyse des foules pour accéder au pouvoir. Est « comme par hasard » ? Freud aurait selon moi pris Adolfus Hitler en analyse en 1908 sur les recommandations expresses du docteur Eduard Bloch, le médecin de LA famille Hitler, qui devait avoir été mis au courant de ses très « hautes origines » aristocratiques restées secrètement cachées, Freud ne s’intéressant guère qu’aux familles fortunées où qui pouvaient sûrement le devenir, pour peu qu’il s’y prenne bien en les conseillant pour qu’elles puissent le devenir. Cf. sur mon blog « et si Freud avait analysé Hitler »
    http://genocides.over-blog.com/article-et-si-freud-avait-analyse-adolf-hitler-109938504.html rédigé en septembre 2012 , parce que je m’étais rendu compte, à la lecture de leurs biographes, que Freud et Hitler avaient beaucoup trop de points communs pour que ce cela puisse ne relever que du hasard. C’est d’ailleurs aussi comme par hasard après 1908 que la « théorie » dite du « roman familial des névrosés » a été énoncée, aux dires d’Elisabeth Roudinesco par Otto Rank (Cf. son « Dictionnaire amoureux de la psychanalyse » Plon/Seuil 2017 p. 453 et suivantes).
    Et moi qui jusqu’alors la croyais être celle de Freud , « perlaborée » à partir de lui-même !?

  22. Avatar de spartacus
    spartacus

    Mais Cécile que voulez vous dire ? vraiment je ne comprends du tout?
    et je vous ai demandé si vous condamniez cette horreur sur le consentement supposé des fillettes à leur viol comme le dit Dolto.
    Alors que dites vous là-dessus ?
    J’insiste c’est grave de se taire là-dessus.

  23. Avatar de spartacus
    spartacus

    vous ne m’avez pas compris jfr,vous avez écrit:
     » Telle est la démarche de la science, de la philosophie… Il ne reste pas moins vrai que l’expérience psychanalytique est une des plus grande aventure de l’esprit que je connaisse. Elle ouvre à l’immensité de la pensée et de la réflexion…
    je dis que la psychnalyse n ‘est pas une science et votre réponse sur la grande aventure montre que justement ce n’en est pas une,et je vous fait un parralléle avec une autre grande aventure ,la philatélie qui ouvre aussi à l’immensité de la pensée sans être le moins du monde une science.
    vous saisissez ?
    donc relisez moi.
    et là aussi vous répondez à coté de la plaque:

    « Oui la découverte de l’inconscient et de ce qu’il y a de refoulé chez l’homme peut être considéré comme une aventure de l’esprit

    mais je m’en fous de cette soi disant aventure de l’esprit,c ‘est pas mon propos,le mien de propos c ‘est :
    la psychanalyse n ‘est pas une science comme l’astrologie,on y croit ou pas c ‘est tout.
    compris ? une fable ! je dis rien d’autre.

    les freudiens se complaisent à parler abscons pour faire érudit et noyer le poisson,je sais bien je m’y suis essayé avec succes pendant 15 ans! j’en ai une honte ,mais une honte !
    alors lire ça:
    « En ce qui concerne le style, Freud est parfaitement accessible à un élève de terminale. Tout le monde peut le lire. Lacan il est vrai est plus difficile, »

    c ‘est un truc assez marrant ,mais freud exact n ‘est pas le pire,ce qui n’enléve rien au fait .

    et je vois que vraiment la discussion sur la position epistémologiqque de la psychanalyse vous est assez difficile ,ainsi cela:
    « La psychanalyse n’a plus un Roman Jakobson et un Benveniste pour dialoguer sur le signifiant, la métaphore et la métonymie, comme Lacan l’avait entrepris. La est peut être le véritable échec de la psychanalyse comme science.
    Non l’echec de la psychanlyse en tant que science ne réside pas dans l’impossibilté de discuter sur le signifiant ,pas du tout ,son echec est de n’avoir jamais ,jamais pu valider,prouver ses concepts de refoulé,d’inconscient (façon Freud hein pas le mien) d’oedipe, etc …
    D’autre part je m’étonne que personne ne reléve le contre sens que Freud commet sur le texte de sophocle.
    bizarre ,étrange,vous avez vraiment lu Oedipe roi, cécile and co

  24. Avatar de Cécile d’Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    A Spartacus,
    Monsieur … Ferrailler avec vous ? Que nenni …

    Je vous propose de relire les travaux personnels de Madame Françoise Dolto-Marette.
    «  Psychanalyse et pédiatrie » me semble de lecture profitable, quoique de réflexions ardues.
    Un niveau de compréhension qui aurait échappé aux scripteurs sur lesquels vous vous appuyez ? Pareil texte immonde entre dans le registre actuel des fake-news. A fuir à toutes jambes …

    Quant à contrer les arguments et la jubilation décrites par Monsieur Léon ?

    Pitié ! … la nausée n’est pas loin.

  25. Avatar de leon
    leon

    On baigne en plein retour du refoulé !

    Freud a mis 20 ans pour se rendre compte que ce n’était pas le refoulé qui crée l’angoisse, mais l’angoisse qui crée le refoulement !

    Mais voilà qu’ii apparaît que ce que Freud a refoulé (le « réel ») crée de l’angoisse chez les fauteurs de refoulements, à savoir les pédophilocrates et les psychanalystes demeurés frœudiens

    Mais voilà qu’ii apparaît que ce qu’il a refoulé (le « réel ») créé de l’angoisse chez les fauteurs de refoulements, les pédophilocrates et les psychanalystes demeurés freudiens

    Je me suis retrouvé sans l’avoir cherché sur le blogue du « Randonneur », que le professeur émérite Daniel Bougnoux tient sur Internet pour le journal la Croix.

    J’avais formé sur Internet « Samuel Lepastier – les Enfants d’Outreau » afin de relire le comment taire le réal qu’avait écrit Samuel Lepastier sur l’affaire dite des enfants d’outreau, oublieux de ce que j’aurais aussi bien pu le retrouver dans mon article « Freud violé à l’insu de son plein gré ».

    C’est ainsi que j’ai découvert que j’avais sans le savoir, sous le nom de “Spartacus”, répondu à l’article de Daniel Bougnoux intitulé « Le viol du silence ».

    « Le viol du silence » est un excellent titre emprunté au livre qu’ Eva Thomas avait publié en 1986 chez Aubier, l’éditeur de « Le réel escamoté », le savant rapport du psychanalyste Jeffrey-Moussaïeff Masson après qu’il a, en tant que psychanalyste bon teint; exceptionnellement été autorisé à visiter à la Libairy of Congress de Washington déposées aux « Archives Freud », restées jusqu’alors impénétrables.

    « Le réel escamoté » est un livre qu’en France bien peu de « psys » (-chiatres ou analystes) ont lu.

    Cf. « L’affaire Freud », rapidement mise en ligne par le docteur Michel Meignant, psychiatre-psychanalyste et sexologue, après qu’il a découvert le livre de Masson, en 2011.

    Le docteur Meignant en a fait un DVD après avoir eu l’intention de le faire rééditer; Une intention pourquoi abandonnée au profit d’un DVD ? ===> http://www.l-affaire-freud.com/contact.html r eudiens

  26. Avatar de JFR
    JFR

    Mon commentaire. Allons Sophocle, vous êtes rivé dans vos positions. Je n’en vais pas vous en faire changer. L’intérêt de la psychanalyse n’est pas d’émettre des certitudes, comme vous le prétendez. On ne « croit » pas à la psychanalyse. La psychanalyse n’est pas une religion. Freud a émis une série d’hypothèses théoriques qu’il a passé son temps à modifier pendant les cinquante années de son expérience clinique. Il appelait sa théorie des pulsions, « sa mythologie ». Alors vous voyez, rien de dogmatique là dedans. Pour conclure notre débat, je vous donne ma propre opinion que je partage avec un auteur que j’apprécie particulièrement : la psychanalyse est un art de soigner la pensée. Merci pour ces échanges. JFR.

  27. Avatar de JFR
    JFR

    Mon commentaire. Très drôle, le correcteur automatique a appelé Spartacus, Sophocle, dans mon dernier envoi. L’informatique a t elle un inconscient?

  28. Avatar de leon
    leon

    à Sépartacusé de haine, quel rang honneur ?
    Freud a mis 20 ans pour s’apercevoir que ce n’était pas le refoulé qui créé l’angoisse, mais l’angoisse qui créé le refoulement !
    Mais voilà qu’ii apparaît que ce que Freud a refoulé (la réalité de la très grande fréquence des incestes et des exactions pédocriminelles) créé de l’angoisse chez les fauteurs de refoulements, à savoir les pédophilocrates et les psychanalystes demeurés fraudiens.
    Je me suis retrouvé sans l’avoir cherché sur le blogue du « Randonneur », que le professeur émérite Daniel Bougnoux tient sur Internet pour le journal la Croix.
    J’avais formé sur Internet « Samuel Lepastier – les Enfants d’Outreau » afin de relire le comment taire le réal qu’avait écrit Samuel Lepastier sur l’affaire dite des enfants d’Outreau, oublieux de ce que j’aurais aussi bien pu le retrouver dans mon article « Freud violé à l’insu de son plein gré »
    On baigne en plein refoulé, à s’en foutre des beignes de catcheurs, parce que « la psychanalyse, c’est du chiqué ». Le rappelle Elisabeth Roudinesco dans son « Dictionnaire amoureux de la psychanalyse », pages 288 et suivantes, chapitre Injures, outrances & calomnies.
    Pour faire « fair play » (faire plaie) elle cite ses détracteurs, dont Sven Follin (qui fut mon directeur de thèse), Michel Houellebecq et Jacques Lacan (pages 292 et 293), Sven Follin quand, en 1951 avec Serge Lebovici, il assimilait la psychanalyse au nazisme, Michel Houllebecq jugeant de ses effets sur la gent féminine, rendue après passage entre les mains des psykas « impropre à tout usage », et Jacques Lacan en 1977 dans une de ses péroraisons en pays étranger francophone: <>

  29. Avatar de LEON
    LEON

    de Leon (suite censurée lacanoïde à « Merci Spartacus »)
    / … / Pour faire “fair play” (faire plaie) E. Roudinesco cite ses détracteurs, dont Sven Follin (qui fut mon directeur de thèse), Michel Houellebecq et Jacques Lacan (pages 292 et 293), Sven Follin quand, en 1951 avec Serge Lebovici, il assimilait la psychanalyse au nazisme, Michel Houllebecq jugeant de ses effets sur la gent féminine, rendue après passage entre les mains des psykas « impropre à tout usage », et Jacques Lacan en 1977 dans une de ses péroraisons en pays étranger francophone: <>
    La preuve que Lacan avait tort. Psyka remue toujours la queue réelle à n’en plus finir grâce à la bandemaison du Père Mœbius? partie en couille ! CQFD !

  30. Avatar de LEON
    LEON

    On me reproche de ne pas citer mes sources, mais pourquoi les censurer quand elles proviennent d’Elisabeth Roudinesco, répurée être « l’historienne de la psychanalyse » Dans son « Dictionnaire amoureux de la psychanalyse » elle cite Jacques Lacan, qui , en 1977 dans une conférence prononcée en Belgique a déclaré: « Notre pratique est une escroquerie. Bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué / … / Du point de vue éthique, c’est intenable, notre profession. Il s’agit de savoir si oui ou non Freud est un événement historique / … / Je crois qu’il a raté son coup. C’est comme moi, dans très peu de temps, tout le monde s’en foutra de la psychanalyse. >> « Dictionnaire amoureux de la psychanalyse », 2017 page 293 Plon/Seuil

  31. Avatar de spartacus
    spartacus

    Cécile ,heureusement qu’il y a des soutiens de psychanalystes ouverts et désirant échanger.
    Vous non. Sectaire ?
    Et votre silence complice et revendiqué sur les viols des enfrants ,votre refus de condamner les écrits de Dolto affirmant que les fillettes violées par leur pére sont consentantes est effrayant et insupportable. (Vous les avez lus ? j’espére que non sinon vous êtes à plaindre)
    Comme ces staliniens criant sur les toits leur amour du peuple et qui soutenaient des horreurs sans nom.
    C’est ça que vous apprend la psychanalyse ?
    On discute littérature,on se pame sur Aragon ou Duras mais on crache sur l’enfance violée.
    Quelle morale belle et généreuse !!

  32. Avatar de spartacus
    spartacus

    JFR comment dit on lapsus calami quant on frappe sur un clavier, est-ce le même mot ?
    Sinon ,je ne suis pas rivé su mes positions voyons, je demande où avez vous lu dans la piece de sophocle qu’oedipe sait qu’il couche avec sa mére . Vous restez silencieux.
    C’est juste une question. Moi je réponds toujours quand un contradicteur me questionne. je suis comme ça, je me défile pas, j’aime me sentir droit. Je crois bien hélas que je n’aurai jamais de réponse, dommage car je suis certain que Sophocle ne dit rien de tel, serais-je un lecteur qui ne comprend rien au texte ?
    encore une drôle de remarque vous dites :
    « l’intérêt de la psychanalyse n’est pas d’émettre des certitudes, comme vous le prétendez. »

    Mais c ‘est pas moi qui le dit c’est bien la psychanalyse ! elle affirme qu’il n y pas d’autre voie pour connaître l’inconscient et le psychisme humain !! elle emet des certitudes sur L’oedipe, le refoulement etc., c ‘est d’ailleurs le problème.
    moi j’affirme rien du tout, je ne crois pas aux pseudos sciences.
    Je ne vous convaincrai pas, c’est ainsi ,ni vous moi, mais contrairement à certaine l’échange peut avoir lieu. Comme je vous le disais, j’ai l’impression en vous lisant de m’entendre quand j’avais 30 ans,étrange rajeunissement.
    C’est bien par l’échange , necessaire ,vital même pour nous humains que les pensées évoluent. j’ai ainsi changé sur quelques sujet entre me 15 ans et maintenant, normal, la vie, les contradictions,les epreuves, les lectures ,les heures et les heures de discussions parfois rock and roll.
    sur quoi?
    Par exemple je savais les questions sur l’authenticité de Shakespeare mais je mettais cela sur du complotisme,mais quand j’ai lu ici ce qui se disait, j’ai passé encore des heures et des heures à lire, j’ai lu Tassinari et d’autres et je pense sérieusement que Florio est le candidat parfait.
    On change,quand on ne trafique pas trop le réél et qu’on cesse de croire et qu’on veut des preuves.
    Sale mot hein « preuves »
    mais sinon quoi ?
    Elisabeth Tessier comme boussole ?

  33. Avatar de Cécile d’Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    CMonsieur Spartacus

    Le document signé de Béatrice Jade a- t- il été édité par l’association fondé par Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir en juillet 1971. Ou serait-ce un faux ?

    Amusez-vous, je vous prie, à repérer les indices confirmant l’hypothèse que c’est un travail grossier de faussaire !

    C’est dans l’air du temps de stigmatiser les mœurs élastiques et condamnables mis au grand jour.

    Alors à la grande presse d’exhumer de vrais ou faux interviews ?

    Sauf que Gisèle Halimi n’est plus parmi nous pour démentir l’aspect abject du procédé fallacieux que des journalistes imprudents reprennent sans vérifier leurs sources.

    Quant à Françoise Dolto, elle aurait à nous réexpliquer ce que nous pouvons observer dans les âges de la petite enfance : à savoir les regards énamourés de la petite fille pour son père, comme ceux tendres et complices du petit garçon pour sa mère.
    Attention, nous redit-elle, c’est un temps transitoire. Car explique Françoise Dolto dans « La cause des enfants », il revient à l’adulte – ainsi qu’à tout substitut en responsabilité éducative – de trouver une juste distance pour permettre à l’enfant de trancher ce lien affectif prégnant et l’aliénant.

    Tout le travail de Françoise Dolto a consisté à cadrer ce rôle d’adulte. Elle insiste continuellement que le corps comme l’esprit de l’enfant lui appartiennent comme biens inaliénables. Et c’est dans la justesse de cette relation enfant-adulte que celui-ci doit s’astreindre à toutes attitudes non équivoques. Où il n’y a ni place pour la captation de l’affect en tant que « inceste moral », comme appropriation du corps dans « l’inceste physique ». Souvent d’ailleurs le rapt moral précède le viol physique. D’où la difficulté d’échapper à l’emprise du prédateur !

    La psychanalyse enseigne cela … Une réalité bien complexe à comprendre et surtout à respecter !

    Et si ce n’est ni entendu , ni compris : c’est que « Nous, tristes et vieux enfants » rêvons en secret des douceurs d’un sein maternel qui nous fut supprimé avant de nous combler.

    Voyez-vous, monsieur Spartacus … on peut préférer toutes les thérapies douces mises sur le marché : comme celles pour se sentir plus vivant ou moins accablé par les rudesses de l’existence. Mais il n’empêche que les longues recherches à propos de l’Inconscient depuis Freud restent de réelles découvertes du psychisme humain. À explorer longtemps, probablement. Difficilement aussi.

    A vous aussi, je souhaite le meilleur.

  34. Avatar de spartacus
    spartacus

    Ainsi Cécile revient ,sinon quel aveu!
    mais elle m’accuse de relayer un faux,de faire oeuvre de mensonge et de manipulation.
    Dommage que sur ce post intitulé « le viol du silence » livre de Eva Thomas, c ‘est justement éva thomas qui cite aussi cette enquéte du journal »choisir la cause des femmes  » de 1977 !
    hé oui une femme violée est horrifieéet cite ces phrases ignobles de Dolto .sur le consentement de fillettes violées par leur pére.
    vous ajoutez:
     » Amusez-vous, je vous prie, à repérer les indices confirmant l’hypothèse que c’est un travail grossier de faussaire !

    justement dites nous tout, pas qu’à moi ,aussi à ceux qui échangent sur ce post et qui veulent savoir, léon,jfr ,bougnoux,ne laissez pas ce mensonge ,ce faux sans preuve de la manipulation et impuni, je refuse d’être manoeuvré,qu’on me mente .Et eux aussi je suppose.
    j’ai déja été trompé,je ne le veux plus ,allez dites les preuves de ce travail,grossier de faussaire.
    et ecrivez à Eva Thoms qu’elle a relayé un mensonge .
    je ferai amende honorable.
    en attendant voici une lecture explicative sur ce texte caché et nié:
    https://www.philap.fr/HTML/inconscient-sexuel/Annexes/dolto_choisir_la_cause_des_femmes.htm

  35. Avatar de Cécile d’Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    Spartacus

    Curieux … vous ne reprenez pas le lien du vrai/ faux dossier avec les photos du tout début du XXème siècle ! Un dossier sous la responsabilité de Gisèle Halimi, avocate ? Je peux imaginer qu’en 1979, madame Dolto aurait eu les moyens de rectifier les erreurs d’interprétation du document.

    Quant au dialogue attendu… Pfutt ! Juste un copié-collé. Et toujours une ritournelle délirante.

    Monsieur, qu’en faire ? Rien !

    Mais je vous prie de m’oublier.

    Bonne nuit !

  36. Avatar de LEON
    LEON

    Regardez et surtout écoutez sur Fr 2 le « ça commence aujourd’hui », du 29 janvier 2021, l’émission “people” animée par Faustine Bolaert. L’émission avait aujourd’hui pour titre « L’inceste, la fin du secret ».
    Cela fait plus de trente ans que je me tue à répéter, sans avoir eu le talent de Marie Balmary, qui voici plus de cinquante ans, a démontré dans « L’homme aux Statues » (1979 aux éditions Grasset ) que Sigmund Freud ET ses clones avaient, malheureusement pour l’humanité, été des omertistes forcenés, après que Freud s’est aperçu que dire la réalité allait contrarier sa carrière et risquait de l’empêcher de faire fortune.
    Preuve en est l’article sur l’inceste que l’un de ses éminents clones œdipien, Roger Perron a écrit en 2002 : <> en conclusion de l’article où il traite de l’inceste, page 801 du méga “Dictionnaire international de psychanalyse », publié aux éditions Calmann-Lévy.
    Comme le rappelle le Dr. Pierre Sabourin en citant George Santayana « Ceux qui ignorent le passé sont condamnés à le répéter » (aphorisme placé exergue de « La violence impensable », publiée en mars 1991 chez Nathan).
    Je me permets de modifier légèrement l’aphorisme : « Ceux qui ne comprennent pas le pourquoi et le comment des événements passés risquent de les répéter ».
    C’est pourquoi j’ai invité à lire ceux qui me lisent sur mon blog (« le blog de leon ») le  » Hitler – l’origine du mal  » du journaliste états-unien Ron Rosenbaum, publié aux USA en 1996 (traduction française 1998 par Philippe Bonnet, aux éditions J-C. Lattès) et, publié la même année en allemand, « La Vienne d’Hitler », de l’historienne Brigitte Hamann, traduction française 2001 aux éditions des Syrtes, réédité en 2014, un livre qu’il aurait fallu que lise Ron Rosebaum parce qu’il répond à son questionnement. D’autant que c’est un livre qui fit grande impression sur George Steiner, qui se s’était posé la question. Une question que Claude Lanzman jugeait indécente. Jusqu’à la dire « obscène », selon Ron Ronsenbaum.
    Au passage je me permets de recommander la lecture de « Non assistance à enfant en danger – plaidons tous coupable !  » de Sandrine Porcher, publié trop confidentiellement en 2010 aux éditions Les Ladies L WIN. (Ladies Worldwide International Network).
    Et aussi sur le même sujet plus récemment, en, 2020 aux éditions du ROCHER « La loi des pères », de Patric Jean.
    Hier soir 29 janvier à 19 heures Isabelle Carré et Leila Slimani ont heureusement été appelées à s’exprimer dans l’émission « C à vous » (sur Fr 5), Isabelle Carré y ayant lu ce qu’elle avait écrit au président de la République pour que les lois françaises tiennent mieux compte des réalités.
    En résumé ; Sigmund Freud avait après 1897 fini par se rendre compte qu’il était pour lui préférable pour faire fortune d’être du côté du manche que de la cognée. C ‘est pourquoi il sélectionnait sa patientèle. Comme par hasard il fallait qu’elle soit très fortunée pour qu’elle l’intéresse : Cf . publié par les éditions Sciences Humaines en 2015, « FREUD et la psychanalyse » au chapitre QUI ETAIENT LES PATIENT DE FREUD ?, pages 79 – 84. CQFD

  37. Avatar de Cécile d’Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    Et donc “Ça” cause !
    Normal, ce sont les mille détours de l’Inconscient.
    “ Ça “ dans les journaux, les médias, les réseaux sociaux.
    Pour combler les vides du confinement ? Le manque à Être aussi ….

    Causer ?
    Discourir
    Jacasser
    Fabuler
    Cancaner
    Fomenter
    Commérer

    Être cause de … Avoir pour effet … Donner lieu à …

    Causer un malheur
    Causer des ennuis à quelqu’un
    Jaser avec malignité.

    Le “ Ça “ objet de dissensions, objet de controverses, désaccords, discordes.

    Que de méandres et d’impasses pour dénouer la structure psychique de l’Inconscient !!!

    Mais dans le discours de Léon et de son blog, je ne vois rien qui concerne le Soin pour ceux ou celles enlisés dans leur souffrance psychique.

    La Psychanalyse, selon les divers courants de pensée, comme le panel des thérapies cognitivo-comportementales, ont en commun à la fois un prix en argent + un investissement personnel. Et leur gain à évaluer en définitive.

    Sous la plume de l’éminent Psychiatre Sven Follin ( 1911 -1997) qui fut médecin à l’hôpital Saint-Anne, on peut lire son livre intitulé “ VIVRE en DÉLIRANT”.*

    Délirer ? Inquiétant, n’est-ce pas . Ou alors ….

    Que dire encore ?

    PS. *Je n’ai pas retrouvé dans la biographie du psychiatre, nommé par Léon Le blog, l’éditeur et l’année de parution de ce livre.

  38. Avatar de raynald goupil
    raynald goupil

    bon a va faire rapide et direct:
    Cecile vous mentez
    jamais halimi qui fut au courant de cet article immonde avant sa mort n’a dit ni ecrit que cet article publié sous sa direction est un faux,jamais ,ni michele chevalier ni beatrice jade ,aucune qui était vivante quand cette polémique a démarré na dit que c é »tait une machination,un faux
    vous mentez et pas par ignorance ,car vous etes bien au fait des ecrits de dolto et vous savez qu’ils sont condamnables car sinon pourquoi les niez et accuser de faux et usage de faux!
    oui pourquoi faire sortir ce faux si ce n’est que vous savez qu’ils sont indéfendables,sinon vous le feriez de les défendre,mais ce serait vous disqualifier en tant que femme.
    si vous avez la preuves que c ‘est un faux ,citez vos sources arretez de noyez le poisson .
    facile de me clouer le bec ! citez !

    alors bien que je refuse de faire dans l’emotion et que je préfere la comréhension,quand les limites sont dépassées je m’enerve.
    alors voila ce que dit dolto en francais dans le texte:
    le pére met sa fille dans son lit,la déshabille,lui retire sa culotte,ja suce,l’embrasse,carresesse son clito et lui met s queue dans la bouche et apres lui écarte les jambes,la fouaille,le penetre a fond et éjacule dans sa petite fille de 8 ans. il se rhabille et va boire sa biere pendant que sa petite fille remet culotte et s’essuie le sperme de son pére qui coule sur ses cuisses .
    ET elle est consentante !!!
    voila ce que dit Dolto ;mais bon dieu y a t il une femme,ici,qui peut laisser dire ça ,aucune femme qui hurle avec ces victimes comme eva Thomas qui s’insurge de ces paroles de Dolto? ça passe ,cette ignominie,aucun homme non plus,
    on viole sa fille,son garcon mais ils sont consentants,au secours,vous êtes humaniste ici ? vous savez que c ‘est un mensonge ce qu’ecrit cecile,elle vous pollue aussi,ellle sait que vous ne direz rien contre elle,votre copine,même si elle ment car oui cet article est authentique et jamais Halimi a dit le contraire,oui cecile vous mentez sur ce point.
    sinon citez vos preuves,en attendant je ne salue pas qui ment sciemment.

  39. Avatar de M
    M

    Bonjour Madame, Monsieur!

    Est-ce bien raisonnable que d’entrer en telle discussion, animée, franche et honnête?

    Le maître des lieux décidera de l’opportunité de mon petit commentaire en le validant ou non.

    Le divan, si tant qu’il existât dans une pauvre chaumière, ce n’est pas tout à fait mon truc à moi.

    Mais bon, on peut essayer d’écouter chacun, de s’instruire de son propos et pourquoi pas, de tenter de donner son petit point de vue, sans pour autant se distancer de « L’Étourdit », palsambleu!

    Et loin des philippiques courroucées et de toute discorde malvenue, il ne messied pas de lire et relire les commentaires de Madame Cécile, de Monsieur Spartacus, de Monsieur JFR et de Monsieur Léon sans oublier la parole de notre animateur de talent, Monsieur Bougnoux.

    Une chose me paraît pourtant évidente, puisque l’on demande des preuves irréfutables, c’est le compte rendu officiel d’audience qui fait foi concernant les dires de telle ou telle personne. Pour éclairer ma lanterne, j’ai sollicité par courriel l’aide de Madame Eva Thomas.

    Si cet auteur consent à me répondre et qu’il m’accorde le droit de faire connaître le contenu de son message, je vous tiendrai bien sûr au courant.

    Si cela peut vous plaire, je vous cite un extrait de la lettre manuscrite, fort aimable, que Mme Françoise Dolto m’a adressée, le dix-huit janvier mil neuf cent quatre-vingt-sept :

    « Vous avez raison, le langage est lié au temps et les mots ne sont pas, vecteurs de mêmes sens pour l’esprit quand le sens de sa propre vie ne s’est pas encore révélé à un enfant, quand ses sens n’ont pas l’expérience des mutations que la croissance et le temps lui apporteront » (Fin de citation)

    Il y a des obstacles dans vos propos respectifs, Madame, Messieurs…Obstacles épistémologiques sans doute et plus d’un de vos lecteurs sera tenté d’aller quérir des éléments de réponse dans ceux – psychanalytiques- de l’œuvre de G.Bachelard où sept livres mentionnent ou citent Monsieur Freud.

    De grâce, considérons la chose comme une belle aventure – celle de l’esprit, évidemment! anagramme de « tripes » – à condition de se donner un peu, autrement dit les moyens!

    Loin de nous la course-poursuite en quelque église d’une main vengeresse frappant l’omoplate vieillie d’un contradicteur.

    Point de douairière, ni marguillier ni bélître dans la mare de Monsieur notre Maître. S’il y a des « Oh », c’est qu’il y a débat…pour élargir le cercle! Par saint Sigmund si tant est qu’il fût « saint », quelle histoire!

    Finalement, Madame Cécile qui écrit avec aisance, s’interroge, interroge sur un verbe et ce verbe me plaît.

    Il m’incite à relire Joseph Delteil qui se disait paléolithique :

    « Délirer c’est sortir de l’ornière, c’est sortir des normes et des proportions pour entrer dans un champ plus vaste. C’est arracher les mots aux rapports utiles mais étroits qu’ils établissent entre l’homme et les choses, entre l’être et la terre, pour leur faire découvrir des rapports plus fertiles. Délirer, c’est en riant, en tout déliant, larguer les amarres et entrer pour de bon dans le Grand rapport. »

    Pour le nomade écrivain Kenneth White « Lire Delteil, délirer avec Delteil, c’est entrer dans le désir total. »

    Désirer ou retrouver notre étoile perdue dans le grand univers…Un rêve?

    Quant à la réalité – Notre réalité – si relative…

    Bon dernier jour de janvier…

    Et bon confinement autour d’un diabolo-menthe ou d’un banana split!

    M

  40. Avatar de spartacus
    spartacus

    « Si vous souhaitez être entendus / entendues, ayez le courage de sortir de l’anonymat. »

    Parceque la vérité sur les ecrits ignobles de Dolto ou de n’importe qui ne vous sont audibles que sur présentation d’une piece d’identité ?
    Etrange,pour moi c ‘est l’ignominie,l’horreur du texte de Dolto qui est important ,pour vous c ‘est qui le dit et surtout avec son vrai nom.

    les gamines de 8 ans violées ,vous y pensez de fois ?
    vous n’avez toujours pas dit un seul mot pour vous désolidariser de cette accusation de complicité et de consentement des gamines de 8 ans violées par leur pére,selon Dolto
    C’est ça aussi le courage,admettre qu’on a soutenu des saloperies ,pas facile hein !

    je l’ai fait une fois .
    Un contradicteur quand j’étais aveuglé par Bettelheim m’affirmait que celui ci avait eu des violences physiques sur des enfants « autistes ».
    Oui Bettelheim frappait des enfants !!
    Et j’avais défendu des saloperies ,malade et honteux j’étais
    J’ai mis des mois et des mois à le refuser mais devant l’énormité des travaux et des témoignages, j’en fus malade ,et j’admettais enfin mon erreur et peut être ma faute.
    ce fut une des causes aussi de ma déconversion.
    Parceque mon amour va aux enfants pas à ceux qui frappent ou insultent leur innocence.

    le courage du non anonymat .? bof c ‘est fait !
    facile aucun courage là dedans ! Et alors ,vous m’entendez plus ?j’en doute .
    Moi je vous entends indépendemment de qui vous êtes, cachée ou pas et c ‘est pas tres humaniste ni féministe .

  41. Avatar de spartacus
    spartacus

    mr M,vous dites:
    «  »Une chose me paraît pourtant évidente, puisque l’on demande des preuves irréfutables, c’est le compte rendu officiel d’audience qui fait foi concernant les dires de telle ou telle personne. Pour éclairer ma lanterne, j’ai sollicité par courriel l’aide de Madame Eva Thomas. »

    mais ce n ‘est pas Thomas qu’on accuse de dire que les fillettes et garçons violés par leur pére sont consentants.
    C’est Dolto.
    et elle seule.
    c ‘est la sujet de la dispute, dolto et pas eva thomas,vous suivez ?
    Voici l’accusation de faux de Cecile :
    «  »Le document signé de Béatrice Jade a- t- il été édité par l’association fondé par Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir en juillet 1971. Ou serait-ce un faux ?

    Amusez-vous, je vous prie, à repérer les indices confirmant l’hypothèse que c’est un travail grossier de faussaire ! » »
    vous voulez un compte rendu officiel des dires,mais justement Halimi qui était vivante et bien au fait des accusations contre Dolto n’a jamais, absolument jamais affirmé que cet texte était un faux .
    jamais,ni les autres éditrices.
    je demande à Cecile de citer les preuves qu’elles dit faciles à trouver que c ‘est un amusement de trouver les indices prouvant que c ‘est un faux.
    mais elle se garde bien de nous les donner ces indices.
    car il n’y a rien .
    Voici ce que dit Cecile ,ce matin sur un autre post:
    « Pas le sempiternel copié-collé des réflexions à l’identique d’autrui.

    Ça m’indiffère de relire des textes de plumitifs qui « pompent » les avis de monsieur Truc qui l’a entendu « du voisin de son beau-frère qui l’avait lu dans le journal local et écouté dans la meilleure radio publique … » »

    ha ha ha bien evidemment, quelle excuse bidon,ça lui permet de refuser de donner un lien ou un copié collé,lamentable pirouette.
    je ne me fait aucune illusion ,elle a menti, et jamais ne le reconnaitra,dommage que Bougnoux,ou jfr ne s’en désolidarise pas de ce mensonge,ils vont répondre que c ‘est un probléme entre elle et moi,
    mais ça n’a pas empéché Mr Bougnoux d’intervenir entre moi et jfr,comme quoi …

    « Merci JFR, après ta forte réplique « Spartacus » devrait mettre un genou à terre… »

    Mais moi justement j’aimerai pas être associé à un mensoge pour défendre ma cause.
    et ho cécile ,comme dit mr bougnoux :genou à terre !!

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Trop de véhémence, redouté Spartacus, je n’interviens pas (plus) dans ce climat trop passionnel. J’entretiens ce blog pour débattre, pas pour échanger des horions !

  42. Avatar de E M
    E M

    Bonsoir à tous!

    Eh bien mes aïeux, nous avons péroré à n’en plus finir toute la nuit jusqu’au petit jour, en lisant et relisant les commentaires des uns et des autres!

    Nous, un signataire assidu de ces commentaires et votre serviteur, quelque part dans un prieuré oublié, entre les ronces d’un petit coin tranquille et perdu de la dolce France.

    Madame Halimi et Madame Dolto n’étaient pas là pour dire leur mot et, ma foi, entre nous, demander un avis à Madame Thomas, ne nous a point semblé un sacrilège, palsambleu!

    Je dis et j’écris que Madame Cécile et Monsieur Spartacus sont gens de qualité. On ressent dans leurs propos une détermination, de l’audace et de l’honneur.

    Quelque chose d’aristocratique et noble qui force l’admiration d’un lecteur qui sait la dureté des propos et dans l’ombre, voir les combattants, dévisagés par l’éclair de l’épée.

    A genoux, Spartacus! a dit l’un. A genoux, Cécile!, a dit l’autre. Merveilleuse scène avec le parrain de l’arène, l’empereur chevalier, Monsieur Notre Maître de chevauchée fantastique, l’auteur des billets de ce blogue.

    Et c’est à lui, à lui seul, gladiateur en chef ou grand seigneur, qu’il revient de donner la colée, comme pour adouber ses écuyers de mérite.

    Nenni, Monsieur Bougnoux, n’allez pas, de grâce, dans la foulée, nous parler des « visiteurs » après votre si passionnante série allenienne!

    Revenons à nos moutons qui ne sont pas de Panurge, en sachant les conter. Est-il question de réduire à quia, d’amener à résipiscence, l’un ou l’autre?

    Pas du tout.

    Dans le verbe et dans le geste, sa réplique est italienne :

    « Une erreur s’est produite, mais ne vous inquiétez pas – ce n’est pas de votre faute »

    Et c’est tant mieux, car « il faut découvrir l’erreur, et non la vérité ». Donc, « c’est une erreur de sous-estimer l’erreur », comme l’écrit C. Suares, cité par Edgar Morin.

    On a compris que ces deux-là qui se crêpent le chignon en pleine chandeleur sur ce chemin de croix, sont au tréfonds d’eux-mêmes copains comme cochons, et c’est tant mieux pour notre quête, celle de l’homme imaginant.

    Couple parfait patinant, tel un bel oiseau, sur le lac obscur de l’inconscient.

    Merci Madame! Merci Monsieur!

    E M

  43. Avatar de M
    M

    Bonjour!

    De bon matin, je me dois de répondre à l’invite courtoise et justifiée de Monsieur Spartacus.
    Je n’ai pas les moyens, ni les capacités suffisantes pour mener l’enquête même en s’amusant.
    Au risque de provoquer l’ire de Madame Cécile et de vous aussi, peut-être, Monsieur Spartacus, je me permets de faire un copié-collé, comme ils disent, de cette réponse de Madame Dolto (fille) au journal « Le canard enchaîné » dont vous connaissez l’anagramme « Canne de l’anarchie ». En ce mercredi, c’est une aubaine! La voici :

    « En réponse à l’article du Canard Enchaîné (janvier 2020)
    Il y a 20 ans, on attaquait Françoise Dolto en prétendant qu’elle avait soutenu des pédophiles condamnés. Il est prouvé que c’était faux. Mais par inattention ou malveillance certains ont confondu une lettre ouverte à la commission de révision du code pénal, qu’elle a signée, et une pétition qu’elle n’a jamais signée. Plus tard, on lui a reproché d’avoir promu l’enfant roi tout puissant. Élisabeth Brami et Patrick Delaroche, dans Dolto, l’art d’être parents (Albin Michel, 2014), ont démontré que c’était encore faux.

    Maintenant, le Canard Enchainé du 8 janvier 2020 accuse Françoise Dolto d’être pro-pédophile et publie sur une demi page une interview donnée, voici 40 ans, à un journal féministe dirigé par Gisèle Halimi, « Choisir la cause de femmes » n° 44. Aucune réaction à l’époque. A la mort de Françoise Dolto, cette revue n’était pas dans ses archives. Mais on y a trouvé le commentaire publié à la suite de l’interview par son auteure, Béatrice Jade, qui résume en s’en indignant des propos qu’elle a retranscrits (télécharger l’article annoté par Françoise Dolto). A son tour, Françoise Dolto s’indigne à sa lecture, tout comme ceux qui lisent aujourd’hui les extraits de l’entretien reproduits par le Canard Enchaîné. Elle l’a annoté en rouge de sa main : « Je n’ai jamais vu cet article fait après interview sans nuances qui trahit ma pensée».

    Oui, sa pensée a été trahie.

    Manifestement, elle n’a pas eu l’occasion de relire le texte de l’interview et n’a reçu que ce commentaire, bien après publication. Si elle l’avait fait, elle aurait évidemment précisé qu’elle parlait de l’inconscient, car sans cela ses propos sont révoltants et elle le savait. De même n’a-t-elle pas pu relire le livre d’entretiens publié par Andrée Ruffo, L’enfant, le juge et la psychanalyste (Gallimard, 1999), dont on lui reproche aussi le contenu : il a été édité après son décès en 1988. Mais elle prend soin de dire à la juge Ruffo : « je vais vous parler au niveau de l’inconscient ». Ce qui a été soigneusement effacé dans les extraits diffusés par malveillance sur les réseaux sociaux.

    Qu’elle ait découvert cette « interview » a posteriori n’est pas étonnant. Françoise Dolto respectait la liberté d’autrui à un point qui l’a souvent desservie. Elle n’était pas prudente vis à vis d’elle même. Elle ne cherchait pas à contrôler l’usage fait de sa parole. Des conversations privées ont été enregistrées puis publiées comme des entretiens professionnels, sans sa relecture, voire sans son accord. Elle prêtait toujours à ses interlocuteurs l’intelligence de comprendre ce qu’elle leur disait et l’honnêteté de ne pas travestir ses propos. Ces traits de caractère, quelle gardera jusqu’à sa mort, l’ont exposée à bien des déconvenues.

    Au moment où, à la faveur du livre de Vanessa Springora, la stigmatisation de la pédophilie bat son plein de façon amplement justifiée, exhumer ces propos qui heurtent à juste titre la sensibilité morale, qui dénaturent sa pensée, cela sans que Françoise Dolto puisse y répondre, relève de la volonté de nuire.

    Françoise Dolto a toujours été très claire sur le respect des lois concernant les relations sexuelles avec les mineurs. Oui, elle est de ceux qui, en 1977, ont demandé que la majorité sexuelle passe de 18 à 15 ans. Contrairement à ce qu’écrit le Canard Enchaîné, il ne s’agissait pas « d’assouplir le code pénal sur les détournements de mineurs », mais d’éviter le renouvellement d’affaires comme celle de Gabrielle Russier. Quoi de choquant? En 1980, le Parlement a changé la loi en ce sens. C’est aujourd’hui l’article L227-27 du code pénal, texte dont personne ne dit qu’il soit pro-pédophile.

    Elle était tout aussi claire sur l’interdit de l’inceste – un chapitre de son livre La cause des enfants (Robert Laffont, 1985) s’intitule d’ailleurs : « Aux parents qui ne veulent pas être pédophiles ». Cet interdit revient constamment dans ses textes et émissions de radio. Elle dit et répète que les enfants doivent en être informés très tôt et très clairement pour pouvoir se protéger des avances des adultes, que ceux-ci appartiennent à la famille ou non. Comme tous les psychanalystes, elle connaît en effet le désir inconscient des enfants, qui les piège et les rend piégeables. Ils sont ensuite enfermés dans une culpabilité destructrice, comme le décrit bien Vanessa Springora dans Le consentement.
    C’est donc au niveau de l’inconscient que Françoise Dolto se situe quand elle parle de relations sexuelles entre enfants et adultes, qu’elle juge inacceptables. Quand elle dit qu’une femme ou un enfant peut éprouver une forme de plaisir – interdit, donc refoulé, donc culpabilisant – au moment de l’agression, elle ne dit pas que cela l’autorise, ni que cela amenuise ses conséquences destructrices. On peut à la fois penser et dire cela et condamner férocement toute agression pédophile. C’est cette approche complexe d’une réalité qui l’est aussi qui est si difficile à entendre aujourd’hui, car elle n’est pas binaire. Le « parler vrai » de Françoise Dolto dérangeait, mais elle a fait avancer les idées.

    Dire que les enfants ont des désirs sexuels n’a jamais signifié pour Françoise Dolto qu’il fallait que ces désirs illicites soient satisfaits, surtout par des adultes prédateurs. Les éduquer c’est les informer très clairement des interdits et de la loi pour leur apprendre à reconnaitre les désirs malsains des adultes et leur signifier qu’ils n’ont pas le droit de les satisfaire.

    Citoyenne engagée au service de la protection des enfants, de la manière la plus concrète, grâce à sa compréhension des phénomènes inconscients, son talent a été d’utiliser cette connaissance, éclairée par de longues années de travail clinique, pour faire évoluer en profondeur la manière de comprendre les enfants, de les accueillir, de les soigner, de les éduquer. Toute son œuvre en témoigne. Son combat fut toujours la cause et la protection des enfants. Prétendre qu’elle ait pu défendre les pédophiles est aussi grotesque que mensonger. D’ailleurs à la fin de l’article du Canard Enchainé l’auteur relève cette contradiction et s’en étonne. On peut regretter que cet étonnement ne l’ai pas poussé à chercher à plus loin et à enquêter sur ce qui se cachait derrières ces fausses révélations.

    Pour ceux qui veulent lui nuire, il est facile de tricher, de déformer ses propos et en faire une lecture révoltante, caricaturant sa pensée. C’est le cas aujourd’hui, en particulier sur les réseaux sociaux avec toujours la volonté de nourrir la rumeur malveillante à l’encontre d’un esprit libre défenseur des enfants. S’attaquer à une des figures les plus populaires de la psychanalyse française rejoint les offensives persistantes de ceux qui voudraient éradiquer la psychanalyse à tout prix.

    Retourner son travail contre elle, comme on retourne un gant, ce n’est pas une bonne nouvelle pour les enfants.

    Catherine Dolto
    Présidente de l’association Archives et Documentation Françoise Dolto
    (Fin de citation)

    Une fois n’est pas coutume, je vais essayer de bifurquer un peu et suivre une autre route, mais je ne sais si notre Orion respecté et estimable de ce blogue va autoriser ou non la publication de cette petite confidence qui ne mange pas de pain… Essayons quand même!
    Un jour d’automne, quittant mon « fromage de Hollande », je me suis retrouvé par je ne sais quel « miracle téléportatif » quelque part en Sorbonne où, dans les coulisses,
    on parlait fièrement du « Figaro », de courbettes et de relations? A mille lieues de cette folie des grandeurs où j’ai rencontré en chair et en os un correspondant de longue date venu pour l’occasion (vous l’avez vu plus d’une fois dans vos salons ), une gente dame qui avait apprécié -Allez savoir pourquoi? – le ton de mes propos, m’a dit qu’elle allait le lendemain à la noce de la fille de Mme Françoise Dolto. De retour, tagada, tagada, au bercail, près de mon arbre, je lui ai envoyé incontinent la copie d’une belle lettre manuscrite de la psychanalyste Françoise Dolto…Cadeau de mariage venu d’un fin fond de province, pourquoi pas, palsambleu?
    Je ne sais si ce petit commentaire va vous plaire ou vous convenir, Madame Cécile, Monsieur Spartacus.
    En tout cas, sous un petit coin de parapluie, peut-être, par ces temps où ça tombe des hallebardes de partout, pourriez-vous nous chanter en duo un petit coin de paradis.
    Monsieur notre Maître randonneur qui fait la pluie et le beau temps, entre nous, en serait tout ravi.
    Qu’en pensez-vous?
    Il n’est point de transport amoureux sans vit d’ange et de ballade sans mots qui touchent.
    Alors, relevez-vous, chevaliers…On attend votre suite…enchantée!

    M

  44. Avatar de spartacus
    spartacus

    Débattre justement avec des arguments et pas des mensonges.
    Un horion est un coup violent, coup physique bien sur. Je ne vois rien de tel dans ces echanges,juste une vivacité normale avec ce sujet passionnel.
    Votre remarque me fait penser à ponce Pilate.
    J’ai perdu le Sophocle ,faut que j’en rachete un ou mieux l’emprunte,sinon reste le vol magnifique et glorieux ou prendre et lire est un beau risque.

  45. Avatar de spartacus
    spartacus

    Le sujet de mon enervement était ceci et pas autre chôse,ces lignes de Cecile:

    « Le document signé de Béatrice Jade a- t- il été édité par l’association fondé par Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir en juillet 1971. Ou serait-ce un faux ?

    Amusez-vous, je vous prie, à repérer les indices confirmant l’hypothèse que c’est un travail grossier de faussaire ! »

    le texte de Dolto serait un faux grossier et ce serait un amusement de réperer les indices.Et par contre coup je faisais usage de faux! j’aime pas qu’on m’accuse de mentir et faire usage de faux,donc oui je suis véhément .
    Indices que Cecile refuse de donner.
    Donc M fait un copie collé de la justification que Dolto donna à ce texte.C’est vrai que c ‘est insoutenable fallait y remedier .
    Une erreur d’interprétation dit Dolto. Mais pas un faux.
    Dolto n’aurait donc pas eu connaissnce du texte,elle ne se soucierait pas apres coup de comment sont imprimés ses dires.
    j’en doute fort connaissant l’attention des psychanalystes à comment sont relatés leurs positions alors que la psychanalyse est sur la sellette depuis des décennies.
    j’ai peu ecrit et encore moins été imprimé mais je vous jure que toujours je relisais ce qui était imprimé à mon nom,toujours
    Et jai hurlé quand un jour on a interpreté un ecrit sans mon accord.
    Mais M croit possible que Dolto ne vérifie pas
    c ‘est possible,aucune preuve d’un coté comme de l’autre .
    Cependant Jade se place bien sur une interprétation totalement en désaccord avec Dolto et elle ne lui aurait rien dit,pas téléphoné, et gisele Halimi non plus, j’ai du mal à y croire.
    Pensée trahie,mais pas un faux. Dolto le dit explicitement et ce document n’est pas ou plus dans ses archives mais existe dans une bibliothéque à Paris.
    Alors dans le live avec Ruffo je vais le lire et effectivement si Dolto prévient qu’elle se place coté inconscient les paroles quelle dit ne sont pas à prendre au pied de la lettre mêmes si on peut les contester aussi à ce niveau.
    Je résume car faut pas faire encore des milliers de commentaires:
    Cecile dit que cet article qui relate les dires de Dolto dans cette revue est un faux !!
    Non pas du tout,même Dolto ne le dit pas !
    Cecile ne peut avoir ecrit cela sans savoir ,car elle est d’un certain niveau intellectuel .Donc:mensonge .
    sinon pitié pour elle Alzheimer a frappé.
    ps:

    « Retourner son travail contre elle, comme on retourne un gant, ce n’est pas une bonne nouvelle pour les enfants. »
    ho que si ,bonne nouvelle et pour les parents aussi et il existe une petition de parents qui demandent qu’on débaptise les colleges et lyceés Dolto.
    je me demande s’ il y a des lycées Bettelheim .. qui frappait des enfants !

  46. Avatar de Jfr
    Jfr

    Mon commentaire : Merci mille fois à Mme Catherine Dolto pour sa réponse claire, précise, documentée, aussi bien écrite que pensée. On respire enfin à lire des arguments solides, bien présentés, qui semblent crédibles voire irréfutables car ils recontextualisent des propos dont le sens a été déformé par les détracteurs professionnels de la psychanalyse. Pour avoir moi-même rencontré Madame Francoise Dolto au cours de mes années de formation et pour avoir perçu chez elle sa bonté, son bon sens, son éthique et son génie clinique, je ne peux une seconde croire les sottises qu’on lui attribue. Ses détracteurs pensent la psychanalyse aujourd’hui caduque et inutile. Gardez vos illusions, messieurs. mais de grâce allez vers d’autres combats plus utiles et laissez nous faire notre travail. Insulter nos aînés n’apporte rien à l’humanité.

  47. Avatar de Cécile d’Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    Sottises dont n’est aucunement responsable Madame Dolto !

    Entendez, monsieur Spartacus, que je ne mets pas votre bonne volonté en péril. Je m’insurge sur ces manières éditoriales et mensongères qui bourrent la tête de leur public avec de fausses informations et autant de montages pisseux qui se baladent désormais sur l’Internet.

    Et c’est pour signifier ma désapprobation que j’ai dit : « 
    – Ou ( ou bien … je mets en doute, en questionnement )
    – serait- ce … ( en utilisant le conditionnel, je n’affirme rien , mais j’interroge. La conjugaison d’un verbe permet une compréhension plus juste.
    – un faux … ( c’est un papier bien réel, mais qui n’est pas écrit ou peint par celui à qui on a usurpé la signature ).
    – le point d’interrogation indique toujours un questionnement, non pas une affirmation.

    Je ne fais pas de vous un coupable de mensonge, mais je me suis insurgée contre de fausses rumeurs qui salissent la mémoire d’une grande dame au service de l’Enfance. De tous les enfants qui sont et seront de tous temps à protéger, c’est à dire à respecter leur fragilité.

    Le mot abuser me vient à l’esprit.

    a ) Chacun peut entendre que l’adulte prédateur « abuse » de l’innocence de l’enfant en lui faisant miroiter un surcroît d’amour dans l’acte qui l’avilit.
    Ou autrement expliqué, l’adulte manipule ses mensonges pour faire croire à l’enfant que par ses gestes sexuels que lui l’enfant, est très aimé, voir préféré à d’autres de sa fratrie.

    C’est un mensonge, l’enfant est abusé !

    b) Mais de même … toute cette littérature par les médias, les journaux, les réseaux sociaux, etc …
    qui cherche l’oreille d’un public et son argent nous « abusent « . Voyez les gains financiers qu’ils en retirent !

    Oui … la rumeur nous abuse. Elle gagne sur nos esprits, nos jugements, nos cœurs.

    Quant aux coups de poing et autres orions échangés dans vos posts, monsieur Spartacus, ils auraient été blessants si je n’avais compris que votre interrogation était de votre droit puisqu’ils nous rappellent que vous êtes scandalisé par les noirceurs du monde.

    Me comprendrez-vous mieux, cette fois ? Je le souhaite …

    Abuser disons- nous !

    Et dans les synonymes, je peux décliner
    – bafouer
    – éclabousser
    – égarer
    – éblouir
    – attirer
    – capter
    – berner

    Mais toujours :
    Couillonner, bluffer, blouser , etc.

    Abuser avec de faux propos, de fausses promesses …

    Sans doute, me contesterez- vous encore, Monsieur Spartacus ! Mais que surtout ce sentiment de colère ne se retourne pas contre vous. Je ne porte aucun jugement négatif à votre égard …

    J’ai entendu surtout que Madame Dolto n’a jamais complètement ignoré les mauvaises intentions qu’on lui prêtait. Mais ses convictions et son éthique concernant l’Enfance étaient sa colonne vertébrale.
    Ils doivent rester nos certitudes encore aujourd’hui … et cela devrait suffire pour ne pas craindre les cyclones fomentés dans les trop nombreux blogs malveillants qui traînent sur Internet.

    En bref … ne nous laissons pas abuser nous aussi.

  48. Avatar de spartacus
    spartacus

    explication de texte:
    « Le document signé de Béatrice Jade a- t- il été édité par l’association fondé par Gisèle Halimi et Simone de Beauvoir en juillet 1971. Ou serait-ce un faux ?

    Amusez-vous, je vous prie, à repérer les indices confirmant l’hypothèse que c’est un travail grossier de faussaire ! » »

    déja la question laisse penser qu’il y a un doute sur l’existence de son édition
    alors vous avez cherché je suppose,comme moi et il n’y a pas de doute ,le document existe bien,il est même en ligne.
    evidemment vous avez peut être juste poser une question sans faire une seule recherche ,étrange comportement pour une érudite.

    mais je crois surtout que votre question était de dicréditer le document avant même de faire la moindre recherche.
    « Ou serait ce un faux. » postule d’avance que c’est peut être un faux. Vous auriez pu écrire « ou serait ce un authentique »
    mais vous choisissez l’accusation de faux à priori sans avoir fait une seule recherche.
    vous questionnez dites vous,et c ‘est objectif d’apres vous,juste un questionnement simple sans arriere pensée,.
    N’auriez vous ,Cécile, jamais volé dans le sac à main de vos collegues ?
    je pose juste la question hein ,pas plus.
    la conjugaison du verbe permet evidemment une compréhension plus juste et le conditionnel aussi.
    «  »– un faux … ( c’est un papier bien réel, mais qui n’est pas écrit ou peint par celui à qui on a usurpé la signature ). » »

    un faux c ‘est une construction volontaire,une manipulation consciente pour nuire à quelqu’un,par tout procédé .
    Est ce que Gisele Halimi voulait nuire à Dolto ? Et aurait trafiqué son texte
    c ‘est votre argument? ou une autre personne qui aurait imprimer un texte faux ?
    non non pas du tout et Dolto ne fait pas cette accusation,jamais elle ne dit qu’on a usurpé sa signature,elle dit juste que sa pensée est trahie,pas ses écrits,jamais elle a dit que ce texte était un faux,jamais,apparement c ‘est difficile pour vous de l’admettre.

    Alors auriez vous ,Cécile, donner un coup de couteau à un sdf il y a un an?
    le point d’interrogation indique toujours un questionnement, non pas une affirmation. !hein j’accuse pas !
    voyez comme on peut paraître tres honnéte ,et en définitive être assez manipulateur ou pire.
    vous n’expliquez pas ceci:
    « Amusez-vous, je vous prie, à repérer les indices confirmant l’hypothèse que c’est un travail grossier de faussaire ! » » »
    mais il n’y a pas de faussaire,Dolto elle même refuse ce terme.
    Ses ecrits sont bien réels,mal interprétés mais réels dit elle.

    « M » a écrit:
    « Pour éclairer ma lanterne, j’ai sollicité par courriel l’aide de Madame Eva Thomas. » ce serait bien d’avoir cette réponse,même si c ‘est sur la véracite du document que se faisait le débat.

    . Je ne porte aucun jugement négatif à votre égard …
    y aurait des raisons ?

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Spartacus, Je valide une fois de plus votre « commentaire », mais avec un soupir de découragement, nous tournons en rond !

  49. Avatar de M
    M

    Bonsoir!

    Hélas, je ne suis pas un empêcheur de tourner en rond. Je ne suis qu’un pitaud de village, pour employer l’expression de Monsieur de Ronsard.

    Je n’ai et loin s’en faut la formation intellectuelle et l’aisance du verbe de Madame Cécile et de Monsieur Spartacus, que l’on salue en passant.

    J’essaye d’entrer dans la danse avec mon petit pas de côté et c’est tout!

    Je subodore que Monsieur Bougnoux est content. Son billet avoisine une cinquantaine de commentaires, grâce à nos deux protagonistes qui donnent du piment au débat.

    Monsieur Spartacus, je ne sais si Mme Thomas va répondre et, bien sûr, vous serez tenus au courant, si je reçois un message de cette personne et si elle m’autorise de porter à votre connaissance son contenu.SI si…et sur cette note, je reste au sol, à défaut de donner le la.

    Concernant Sophocle, puisque vous en parlez, j’ai lu au chapitre de « Œdipe Roi », un commentaire de Karl Reinhardt, page 158 de son « Sophocle », traduit et préfacé par Emmanuel Martineau :

     » C’est seulement à l’intérieur d’un jeu de mouvements et de mutations glissantes (…) que le dialogue à trois peut servir à exprimer un contenu tragique (…) L’interposition d’un tiers et l’accalmie qu’elle apporte ne met pas un terme au débat, elle y introduit une métamorphose et une péripétie; ce n’est point une césure, mais une ascension vers le plus haut sommet de cet épisode démesurément long, exceptionnellement riche de mutations _ d’un épisode où ne manquent pas non plus (…) les demi-teintes, les états flottants et intermédiaires »

    Créon

    Seigneur, c’est Laïos qui de ce pays était le roi, avant que tu en prisses les rênes.

    Œdipe

    J’ai bien entendu parler de lui, mais ne l’est point vu.

    La pièce est connue par nos chevronnés commentateurs. Aussi, j’aimerais qu’ils nous éclairent, si quelque futur billet s’y prête, sur « La lecture idéologique de Sophocle. Histoire d’un mythe contemporain : le théâtre démocratique », une thèse qui veut en finir avec la tragédie de Sophocle comme texte.

    Vous voyez, je ne sais faire que des citations, mais il n’est pas dit que le tenace et intrépide Orion et Éos, la belle du matin, debout dans l’agora, balayant les horions de passage, ne viennent pas nous offrir un finale en toute beauté!

    Le droit de rêver n’est-il pas aussi un devoir?

    Si loin sans doute du « devoir conjugal » des pauvres manants de mon espèce en disparition.

    L’anagramme de ces deux mots entre guillemets dit « ce jargon du viol »

    Cela s’appelle l’aurore, Femme Narsès!

    M

  50. Avatar de Cécile d’Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    Tourner en rond tel un éreintage psychique … La faute au Covid et au désastre de la météo rageuse de ces jours de février ?

    L’Oiseau de mauvaises augures annonce encore d’autres séries dévastatrices à l’image des 7 plaies d’Egypte que racontent les textes bibliques. Tiens donc … je questionnerai tel ou tel ami pour qu’il m’informe comment le Coran nous explique les malheurs du monde.

    Un virus qui court le monde, bousillant les poumons de ceux qui étouffent sur leur lit d’hôpital ! «  Une blague “ rétorque le jeune homme encapuchonné au voyageur qui lui propose de se tair pour ne pas éparpiller de mauvais postillons. Dans un compartiment de TER bondé, j’ai attendu 52 minutes un train de banlieue pour Pontoise. Là-bas, l’Oise sorti de son lit vagabonde allègrement dans les champs gorgés d’eau de cette partie du Val d’Oise.

    L’eau dont le symbole signifie la vie, devenue signe de désolation et d’inquiétude. Paris va-t- il connaître une crue décennale de sinistre mémoire ?

    Angoisse épargnée … Résistons à l’eau qui insidieusement s’infiltre partout !

    De même en est-il de tant d’intox qui engraissent surtout des intérêts financiers. En toute mauvaise foi ou pour se hausser du col …

    Éreintage de la rumeur. » Épigones des temps modernes » ai-je entendu dans une émission de fin de nuit sous la responsabilité d’un professeur au collège de France. Je reprendrai l’argumentaire trop complexe pour une première ēcoute.

    Je suis requise depuis 3 jours à contenir l’eau de notre sous-sol : cadeau empoisonnée et empoisonnant

    Dans l’ immédiat, faire face à l’eau mauvaise. Sourire féminin en enfilant les jolies bottes en caoutchouc mais pourquoi pas s’enthousiasmer de pomper et lire. Dialogue avec le livre de Marcel Gaucher “ La condition historique “. Moult chapitres qui annoncent des réflexions revigorantes.

    page 18. “ L’entreprise difficile est de devenir son propre contemporain. Que d’énergies et de talents dépensés en vain, à chaque époque, au service de causes mortes ou à la poursuite d’objets qui n’en sont pas ! ». Marcel Gaucher.

    Un virus silencieux, une eau dévastatrice, des rumeurs mauvaises ? Oublions !

    Mais surtout, prenez soin de vous et de vos proches.

  51. Avatar de LEON
    LEON

    Le Mâitre des lieux a censuré ce que soutiennent les psychanalystes froeudipiens malgré les évidences, tel Roger Perron qui a écrit en 2002 « il ne faut évidemment pas confondre les fantasmes incestueux, présents chez tout être humain, et les comportements réels, de type incestueux, infiniment plus rares; il reste que leur abord psychanalytique a permis d’en comprendre beaucoup mieux la genèse et la signification ” , en conclusion de l’article où il traite de l’inceste, page 801 du méga « Dictionnaire international de psychanalyse » édité en 2002 par les éditions Calmann-lévy. Plusieurs centaines de psychanalystes ont été sollicités pour l’écrire. Après s’être rendu compte de ces inepties, Calmann-Lévy ne l’a pas réédité. C’est Hachette qui s’est est chargé en 2005;.

  52. Avatar de LEON
    LEON

    Face à l’épidémie désastreuse des accusations d’inceste et de pédophilie, le vaccin élaboré par l’écoles freudienne s’est montré très efficace.
    Un rappel s’impose : il faut rendre obligatoire et prendre en charge à 100 pour 100 par la Sécu les cures psychanalytiques !
    Qu’on se le dise !
    Coline Berry-Hiégel accuse faussement son père d’inceste alors que Coline Hiegel Berry et sa mère auraient dû lire le professeur Samuel Lepastier et le psychanalyste Roger Perron avant de s’aventurer à raconter n’importe quoi ! Comme aussi moi d’ailleurs au sujet des médecins de la Clinique Léon Elmelik et des médecins du Conseil de l’Ordre lorsque j’ai rapporté à la Presse ce qu’une des secrétaires du CROM d’Île-de France m’avait dit en me remettant le dossier estampillé « Clinique Elmelik »: <>(sic). Grâce à Dieu, Freud a créé la psychanalyse pour faire taire de telles inepties ! La Presse n’avait heureusement pas repris cette information, mais malgré Freud celle de Coline Berry a été relayée.
    Coline Berry, fille aînée de Richard Berry, a déposé plainte contre son père pour des faits d’inceste survenus lorsqu’elle avait entre 8 et 10 ans. Elle a déposé plainte pour viols, agressions sexuelles et corruption de mineur contre Richard Berry, son père, courant janvier 2021.
    Sa mère, Catherine Hiegel, lui a apporté tout son soutien : « Je suis aux côtés de ma fille », a-t-elle affirmé au magazine Le Point.

  53. Avatar de Jacques
    Jacques

    Bonjour!

    Puisque bifurquer en ce blog n’est pas chose interdite, alors je prends le risque!

    C’était la nuit dernière sur une route de province dans un autobus transportant une bonne dizaine de passagers.

    Quelques minutes plus tôt, à la gare, j’ai acheté le journal, un quotidien régional que je ne connaissais pas.

    Le trajet fut long et j’ai dormi dans le train. Un grand voyage pour aller à la rencontre d’un hôte et fêter la chandeleur en pleine campagne.

    Peut-être aussi et surtout pour essayer de soulever un coin du voile, en son milieu, si différent du mien…

    Un département peu connu où je n’ai jamais mis les pieds avec une préfecture plutôt malmenée dans un roman de M.Houellebecq et une destination que R.Debray n’aurait pas voulu pour y faire un stage, préférant à l’époque l’aventure en Amérique latine.
    Il n’empêche que l’oncle d’icelui lisait Proust au jardin, dans une sous-préfecture de ce département, au cours de l’été quarante-quatre!

    A côté de moi dans la distance autorisée, une jeune femme d’origine asiatique, au fond du car, feuilletait fébrilement un livre en surveillant son enfant. Et votre serviteur, plongé dans son journal, concentré sur l’éditorial.
    La bande du livre cachait le titre. On pouvait lire sur fond bleu « Une sagesse contre le pessimisme ambiant ». J’ai adressé la parole à ma voisine qui, tout heureuse de cette ouverture, loin des oreilles scotchées aux smartphones, me laissa découvrir le titre de son livre « Notre vie a un sens! ». – Puis-je y jeter un coup d’œil? La gente dame acquiesça tout sourire.

    Page 128, je suis tombé sur cette phrase, suivant une citation des « Essais de psychanalyse appliquée » : » La critique, qui entend critiquer tous les dogmes, toutes les morales et toutes les religions, devient le nouveau dogme qu’il est interdit de critiquer. Elle devient le nouveau pouvoir en faisant de l’intellectuel critique l’aristocrate de l’esprit. » (Fin de citation)

    J’ai pensé au blogue du randonneur et à la sérénité qui l’accompagne, grâce à la touche personnelle de M.Daniel Bougnoux qui sait maîtriser les contenus des commentaires et harmoniser sa partition en parfait maestro dans cet ensemble à plusieurs voix.

    Nous avons devisé sur les bêtises télévisuelles et nous nous sommes désolés de la veulerie du troupeau qui paye une taxe pour voir ça (« The Voice », pour n’en citer qu’une, sans oublier « L’amour est dans la pré » _ ou le serpent dans l’herbe – dit une belle anagramme qui a du sang froid dans la peau)

    Ma voisine lorgna mon journal et a voulu en savoir plus. L’éditorial du journal, signé par M.Patrice Guillier porte un titre formidable « Divas du divan ». En voici quelques extraits :

    « Une praticienne en vue, invitée ces derniers mois par toutes les grandes stations de radio, a vite perdu son auditoire en lançant que » la réponse physiologique pour maintenir l’homéostasie émotionnelle dont nous avons besoin pour être simplement bien est celle du fight or flight ». A l’autre extrémité de la gamme, un psychiatre et une psychothérapeute se sont unis sur Internet pour révéler leurs magistrales préconisations à tous ceux qui vivent mal l’isolement contraint : « se tourner vers une forme d’acceptation de la situation; se détourner des pensées négatives, adopter des comportements adéquats, entretenir son réseau social ».

    Plates recettes dont la paternité revient en réalité au grand Ambroise Paré qui, dès 1858 et dans un style plus fleuri, invitait en son traité sur les épidémies à  » se tenir joyeux, en bonne petite compagnie, à ouïr musique ou lire quelque lecture plaisante. » _ » (Fin de citation)

    J’ai pensé à « La poétique de l’espace » où Gaston Bachelard, page 93, aime à citer Ambroise Paré : « (…) les hommes savent tout faire sinon les nids des oiseaux »

    A la descente de l’autocar, la dame sur le parc de la gare routière, me tendit son livre en m’invitant à lire la fin de la pénultième page – :

    « Au XVII ème siècle la peinture hollandaise a représenté les choses simples de la vie : une cour de ferme, une charrette de foin qui rentre, un enfant qui court derrière un chien, des jeunes gens qui jouent aux quilles, des paysans autour d’une table buvant leur bière en riant. Le ciel peut venir habiter la terre. C’est ce que dit cette simplicité. Une simplicité dont Hegel parle superbement, quand il dit d’elle qu’elle est « le dimanche de la vie »_ »(Fin de citation)

    _ Vous y croyez à cette simplicité?

    Je n’ai pas répondu à sa question… Et elle s’en est allée au petit matin, vers mon ignorance.

    J’attends de voir, me suis-je dit tout seul, en reprenant ma valise.

    Une voiture s’avança…Quelqu’un en sortit et ça parlait dans le poste de radio du cœur du futur.

    Mais « lancer ce futur » (anagramme de « France Culture ») avec ou sans aigle, ça ne veut rien dire, palsambleu!

    Radio éteinte, nous roulions sous une pluie d’étoiles…

    Jacques

  54. Avatar de Thiabaud Jean Marc
    Thiabaud Jean Marc

    Bonsoir,

    Le nom de Marie Balmary apparaît dans au moins un des commentaires précédents.
    Elle vient de publier une tribune sur Bibliobs : https://www.nouvelobs.com/idees/20210125.OBS39350/freud-et-l-inceste-l-abandon-d-une-decouverte-par-marie-balmary.html

    Un bref résumé de son travail initial : « L’homme aux statues – Freud et la faute cachée du père ».

    Il serait plus que temps que cette œuvre soit beaucoup plus lue, diffusée, commentée …

    Cordialement
    Jean Marc

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Oui Jean-Marc, merci pour cette référence et tout-à-fait d’accord avec vous. J’ai bien connu Marie Balmary, qui fut la psychanalyste de contrôle de ma femme Françoise ; ses livres circulaient chez nous. Sont-ils oubliés, vraiment ? J’ai perdu de vue ce milieu depuis pas mal de temps…

  55. Avatar de LEON
    LEON

    Il urge de rendre obligatoire et de faire prendre en charge à 100 % par la Sécurité Sociale les cures psychanalytiques ! on a en effet appris avec stupéfaction que Coline Berry a le mois dernier déposé plainte contre son père Richard Berry pour des faits incestueux soi-disant survenus lorsqu’elle avait entre 8 et 10 ans. Elle a déposé plainte pour viols, agressions sexuelles et corruption de mineur.

    Face à l’épidémie désastreuse des accusations d’inceste et de pédophilie, le vaccin élaboré par Freud s’est longtemps montré efficace, parce que ‘‘Il ne faut évidemment pas confondre les fantasmes incestueux, présents chez tout être humain, et les comportements réels, de type incestueux, infiniment plus rares; il reste que leur abord psychanalytique a permis d’en comprendre beaucoup mieux la genèse et la signification ” (Roger Perron, ancien directeur de Recherche au CNRS et quelque chose au Laboratoire de psychobiologie de l’enfant à la Fondation Vallée, en conclusion de son article sur l’Inceste, tome I page 801, dans le « Dictionnaire international de psychanalyse » coordonné par le psychiatre et psychanalyste Alain de Mijolla publié en 2002 aux éditions Calmann-Lévy)

    Il faut donc rendre obligatoire et faire prendre en charge à 100 % par la Sécurité Sociale les cures psychanalytiques !

    Si Coline Berry avait pu en bénéficier, elle n’aurait pas porté plainte contre son père.
    Coline Berry aurait dû retenir ce que le psychanalyste professeur de psychiatrie Samuel Lepastier et le psychanalyste Roger Perron ont écrit au sujet des accusations d’inceste. Elle se serait abstenue de dire des sottises !
    Comme aussi moi d’ailleurs, au sujet des médecins de la Clinique Léon Elmelik et des médecins du Conseil de l’Ordre lorsque j’ai fâcheusement rapporté à la Presse ce qu’une secrétaire du CROM d’Île-de France m’avait dit en me remettant le dossier relatif à la Clinique Léon Elmelik: ‘‘Mon pauvre monsieur, pourquoi voulez-vous que l’Ordre des médecins poursuive les violeurs et les pédophiles, ils sont au Conseil de l’Ordre ”, m’avait-elle assené, ignorant elle aussi ce qu’énonce la science.
    Que je sache, Freud n’a pas développé la psychanalyse pour les chiens !
    La Presse a fait semblant de l’ignorer à la seule fin de vendre du papier en relayant les dires de Coline Berry.

  56. Avatar de Cécile d’Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    Je croise de temps à autre Marie Balmary. Avec son élégance physique naturelle que j’ai longtemps enviée …
    Encore des livres à ouvrir ? Le salmigondis servi par l’un ou l’autre contributeur me donne envie de les dépoussiérer. Du temps dégagé par le confinement ?

    A quand le printemps …

  57. Avatar de LEON
    LEON

    Merci au RANDONNEUR de rappeler comme je l’avais fait que Marie Balmary a eu le courage de publier, sous le titre « L’homme aux statues », le Mémoire de psychanalyse que son directeur de thèse, le professeur jean Laplanche, avait refusé au prétexte qu’il relevait de la sociologie et non de la psychanalyse,. En réalité c’était parce que Freud n’y figurait pas sous un jour des plus flatteur, mais aussi et surtout parce qu’elle y faisait référence à Jacques Lacan, qui avait publiquement traité Jean Laplanche Jean Bertrant Pontalis d’imbéciles pour avoir, dans une publication dont ils étaient très fiers, manipulé ses équations symboliques comme des équations mathématiques pour démontrer que l’inconscient était refoulé « dans le dessous des dessous », (sic) dans un livre publié en 1964 sous le titre  » Fantasme originaire, fantasmes des origines, origine du fantasme » (Les Temps Modernes). Livre republié en 1985 évidement expurgé de ses imbécilités démonstratives. Mary Balmary, qui a été mon analyste de seconde intention, l’ignorait. Que les lecteurs se dépêchent de lire ou de relire et de faire lire « L’homme aux statues » dans sa seconde édition de 1997 (la première date de 1979) parce qu’il est encore sinon plus que jamais d’actualité.

  58. Avatar de LEON
    LEON

    Adam-dum (dum = stupide en suédois, et donc Adam-dum, c’est du lacanoïde critique)
    > Donc Merci au “Randonneur” de rappeler, comme je l’ai fait dans mon commentaire au sujet de la psychanalyse selon Freud, que Marie Balmary a eu le courage de publier le Mémoire de psychanalyse que son directeur de thèse, le professeur jean Laplanche, avait refusé, au prétexte qu’il relevait de la sociologie, non pas de la psychanalyse; Son Mémoire a été publié en 1979 chez Grasset sous le titre « L’homme aux statues », sous-titré « La faute cachée du père », alors que tant son livre que mon expérience clinique et le livre savant de la sociologue Marianne Krull « Freud fils de JaKob » (Gallimard, Bibliothèque de l’inconscient, 1984) m’incite à penser que Marie Balmary aurait mieux fait de le sous-titrer « La faute cachée du grand-père ». Cf. aussi pourquoi Françoise Dolto a défendu la thèse que les jeunes filles incestées étaient « consentantes ». Sa sœur, qui s’était suicidée, avait été poussée dans les bras de son grand-père par sa mère, autrement dit il y avait chez les Dolto une culture de l’inceste !
    >
    > En réalité, Jean Laplanche avait refusé le Mémoire de Balmary parce que Freud n’y apparaissait pas sous un jour des plus flatteurs, mais sans doute aussi, si ce n’est pas surtout, parce que Balmary y faisait référence à Jacques Lacan, qui avait publiquement traité Jean Laplanche et Jean-Bertrand Pontalis d’imbéciles pour avoir, dans une publication dont ils étaient très fiers, manipulé ses équations symboliques comme des équations mathématiques pour démontrer que l’Inconscient était refoulé “dans le dessous des dessous” (sic), dans un livre publié en 1964 sous le titre  » Fantasme originaire, fantasmes des origines, origine du fantasme » (Les Temps Modernes). Livre republié en 1985 évidemment expurgé de ses imbécilités démonstratives.
    >
    > Mary Balmary, qui a été mon analyste de seconde intention l’ignorait, m’a-t-il semblé.
    >
    > A l’instar des religions, le « champ freudien » est celui de la censure, des règlements de comptes et des haines vengeresses et non pas ce qu’elle exhibe aveuglément de façon aveuglante, ce qu’avait parfaitement compris Jacques Lacan – et pour cause – en révélant, mine de rien, à 1 % de « happy few », comment et pourquoi la théorie freudienne du « non du père » devait céder la place à celle de la « forclusion du nom du père » (du père réel de Sigmund Freud) pour fonctionner. correctement.
    >
    > Que les lecteurs se dépêchent de lire ou de relire et de faire lire « L’homme aux statues » dans sa seconde édition de 1997 (la première date de 1979) parce qu’il est encore sinon plus que jamais, malgré quelques impasses, d’actualité.

  59. Avatar de Gérard Fai
    Gérard Fai

    Bonjour!

    Madame ou Mademoiselle d’Eaubonne, savez-vous ce que c’est qu’un printemps?
    J’imagine sans peine que vous connaissez la réponse pour l’avoir lue en quelques belles lettres.
    Il est une autre réponse que j’ai trouvée dans la supplique compendieuse d’un correspondant qui fut l’un des fondateurs d’une chaîne nationale de télévision. (Marcel Jullian)
    Il s’adressait au roi et si le printemps est un Prince, comme il l’a écrit, nous savons, aujourd’hui, que le notre – qui avait deux ans quand cette supplique a été publiée aux éditions Mazarine – a lu Machiavel. ( Dans sa conclusion, l’auteur se demandait si le malheur des temps ne venait pas de ce que, seuls les Princes ont cessé de lire Machiavel et que leurs ministres, eux, s’en délectent!)
    Nature et culture…Oui da! Et après?
    On le trouve, certes dans les « cris d’un temple épars » mais une anagramme, telle une hirondelle, ne fait pas le printemps!
    L’homme aux statues? Je vous le donne en mille. Il s’appelle Jacques Atlan et demeure à Toulon. Il est le produit de nos plus grandes écoles et ses statues, à lui, cherchent preneurs dans la cour des grands. Il m’a envoyé, hier, ses « Mondes invisibles ».
    Plutôt du genre « terrien », la seule statue qui me sourit est celle trouvée sur les Tables de Michel Serres.
    Elle est à la page, où je lis : « Il regardait tristement la statue : avez-vous noté, dit-il, combien mal les parleurs dansent? Avez-vous remarqué la laideur de ceux qui savent? Avez-vous jamais dévisagé quelque puissant? » (Fin de citation)
    On m’objectera peut-être, que ce philosophe académicien, marin et paysan, fait lui aussi du bruit et lui aussi joue du tambour…Pour la bonne cause, sans doute!
    Et si un « je » entrait dans la danse, on serait tous au bal, marris!
    Un je nommé « Personne ».
    Bonne nuit

    Gérard Fai

  60. Avatar de LEON
    LEON

    Jacques Lacan, père de 6 fêlures

    On a beaucoup reproché à Jacques Lacan de ne pas avoir assis son concept théorique de « forclusion du nom du père », qui est censé rendre compte de la formation des délires paranoïaques, dont les délires d’interprétation, sur des cas cliniques concrets parce que l’on a bien rarement compris qu’il avait essentiellement centré sa démonstration et son enseignement sur le cas de Sigmund Freud pris comme un cas clinique particulièrement démonstratif.

    Freud avait développé ce que l’on appelle un délire d’interprétation paranoïaque et avait jusqu’à la fin de sa vie été dupe de son délire théorique parce qu’il ne savait pas qu’il le tenait d’un secret relatif à son impensable et indicible protohistoire.

    Sigmund Freud a été dupe de lui-même en croyant dur comme fer à la réalité de l’existence du complexe d’œdipe cependant que celui-ci ne faisait que remplir un manque centré sur son origine incestueuse, d’où l’élaboration et la définition qu’il donne à son invention, le complexe d’œdipe, que Lacan, pas dupe, et pour cause (lire « Impair » par sa fille, Sibylle Lacan) appelait le complexe des dupes, un concept « perlaboré » à partir du fait qu’il lui manquait de savoir qu’il était né d’un inceste. Voici ce que Lacan dit de l’Inconscient freudien, qui est mis en exergue du chapitre VII de « L’homme aux statues » :

    « L’inconscient est cette partie du discours concret en tant que transindividuel, qui

    fait défaut à la disposition du sujet pour rétablir la continuité de son discours

    conscient / … / L’inconscient est ce chapitre de mon histoire qui est marqué par un

    blanc ou occupé par un mensonge: c’est le chapitre censuré. Mais la vérité peut être

    retrouvée: le plus souvent elle est écrite ailleurs.»

    Marie Balmary l’a retrouvée, dans une Bible que Jakob Freud avait offert à Sigmund

    Freud, fils de Jacob, pour son 35 e anniversaire. Or c’était la Bible dans laquelle

    Sigmund Freud avait appris à lire quand il avait 4 ans, et Jakob Freud l’avait « par

    erreur » fait relier en la faisant commencer par la page 423, qui, et ce n’est pas un

    hasard, aurait dû (se devait de) fonctionner comme un lapsus révélateur sur son

    origine cachée,sauf que Sigmund Freud n’avait su décrypter que sur le plan

    inconscient à travers le concept délirant de « Complexe d’œdipe ».

    Qui plus est, Sigmund Freud n’avait pas su la décrypter dans ses rêves, lui qui faisait

    de ceux-ci « la voie royale » menant à « l’Inconscient », qui, nuance, en allemand se dit

    das Unbewusst, c’est-à-dire l’insu.

    Cette Bible était une Bible Philippson, et certains psychanalystes l’ont interprété

    autrement, de façon moins étayée et moins plausible, en faisant de Sigmund Freud

    le fils de son frère Philippe.

  61. Avatar de Gérard
    Gérard

    Bonsoir!

    Pardon, Monsieur Léon de vous distraire avec cette peccadille, mais je m’en voudrais de ne point corriger ma faute à l’endroit de votre interlocutrice amie de ce blogue!
    Je l’ai interpellée, cette nuit, précédemment non sans aménité au début d’un commentaire où j’ai commis une erreur.
    J’ai écrit : « nous savons, aujourd’hui, que le notre ». Bien entendu, il eût fallu que je misse l’accent circonflexe, cette hirondelle de l’écriture, si chère à Jules Renard, sur le nôtre.
    Je présente mes excuses aux lecteurs et à notre Maître randonneur pour l’oubli de ce chapeau.
    Bien sûr, rien a voir avec le jardinier du roi « Le Nôtre » même si cette profession est mentionnée à la quatrième page de couverture de la « Courte supplique au roi pour le bon usage des énarques » Voyez plutôt :
    « D’où viennent ces étranges jardiniers, coiffés de larges chapeaux de paille, sécateur à la main, manuel d’arboriculture sous les yeux, qui se penchent sur chaque plante, l’identifient, la répertorient, et l’arrachent chaque fois qu’ils n’en connaissent pas le nom? Quand on les interroge et qu’ils acceptent de montrer leur visage, ils disent qu’ils sont à vous. J’ai décidé de ne pas les croire. » (Marcel Jullian)
    Le jardin, on le trouve aussi chez Horace, de Ronsard et Épicure.
    « Cueille le jour sans te soucier du lendemain » Un impératif qui fait cette anagramme :
     » Au seuil du jardin, une école, cent mille roses… »
    Le professeur et l’artiste qui ont découvert ce « hasard harmonieux de lettres » se trouvent dans l’enceinte du jardin.
    Et le Lamento du jardinier dans l’entr’acte d’Electre. N’est-ce pas Monsieur Léon!
    Laissons la jardinière à sa comptine…et au pas de la porte.
    Quant à l’ouvrir…

    G F

  62. Avatar de LEON
    LEON

    Quand, sur Edge on cherche « Samuel Lepastier – les enfants d’outreau » , on trouve en haut de la première page immédiatement en dessous de INCESTE, LEVIOL DU SILENCE, LE RANDONNEUR l’article du psychanalyste lacanien défroqué que le journal « Le Monde » a publié sous le titre Outreau, Freud et le diable, par Mikkel Borch-Jacobsen »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2006/02/15/outreau-freud-et-le
    Mikkel Borch Jacobson connait profondément de l’intérieur la psychanalyse et le milieu dans lequel elle baigne. Il n’en commet pas moins comme à l’AFIS une grosse erreur lorsqu’il dit que qu’à Outreau l’expertise a été conduite par des psychanalystes. On peut l’en excuser, mais pas les rédacteurs de l ‘AFIS à ce sujet parce que leurs commentaires ont été publiés récemment. En 2006, Mikkel Borch Jacobson ne pouvait avoir lu madame Marie Christine Gryson Dejehansart , l’auteure de « Outreau, la vérité abusée » paru en octobre 2009, un livre que, par extraordinaire Hugo & Cie avait accepté de publier alors qu’en France les éditeurs rechignent habituellement à publier des textes non conformes à la doxa freudienne. A ce sujet le livre de madame Gryson est tout aussi d’actualité et essentiel que « L’homme aux statues » de Marie Balmary , d’autant qu’il y est beaucoup question d’Eric Duponf Moretti, et que celui-ci a récemment été nommé ministre de la Justice , ce qui est quand même surprenant : comment est-ce compatible avec la nomination d’Adrien Taquet au ministère des Solidarités et de la Santé en tant que secrétaire d’Etat chargé de l’Enfance et des Familles. Le livre de madame Gryson / … / « apporte une première contribution éclairée par l’analyse ‘dedans-dehors’ des mécanismes psycho-sociologiques des enfants mais aussi de tous les intervenants qui, entre 2001 et 2009, ont installé cette mystification collective, passionnante à décrypter » / … / A lire d’urgence depuis 2009 !

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Merci Léon, Je connais personnellement très bien Mikkel B.-J., qui m’a invité un semestre à son université de Seattle, et prêté sa maison… Lui-même est évidemment un connaisseur intime de Freud, mais, comme on dirait aux USA, il en tire des conclusions « unauthorized » par l’establishment. A lire et relire, en effet, car il dérange !

  63. Avatar de spartacus
    spartacus

    Borch Jacobson tire des conclusions « unauthorised » par l’establishment !
    hou la rien que ça !!
    question du bac moins 5 de base:
    C’est quoi unauthorised , et c ‘est quoi l’establishment ?
    Il y a les guillemets cependant la traduction serait :non autorisé et establishment serait bien:
    le pouvoir établi.
    Donc le pouvoir établi d’apres mr Bougnoux est d’avis que les conclusions de Borch jacobson sont non autorisées . Les thuriféraires freudiens sont vraiment au courant de tout ce que fait ,dit et pense l’establishment !!
    je pense plûtot que mr B fait dire ce qui lui plait à qui il veut.
    Boch jacobson a décortiqué le mensonge Anna O.
    le cas princeps de la psychanalyse est un mensonge éhonté . Ellenberger a retrouvé le dossier d’anna O dans la clinique où elle fut internée.
    alors que freud la disait guérie, elle etait encore en soin avec tous ses symptomes.
    Impossible de nier ce mensonge,même Roudinesco qui écrit la préface du livre d’Ellenberger(histoire de la découverte de l’inconscient) ne le dit pas.
    mensonge pendant des décénnies, et répété par mes profs pendanttoute leur carriere !! bravo !
    alors que le livre d’Ellenberger date de 1970.
    les psychanalyste censurent trop souvent , même les leurs comme laplanche avec mary Balmary et aussi avec le film « le mur,la psychanalyse à l’épreuve » là ils sont tombés sur un os,ils ont perdu ça rattrape la censure demandée par les freudiens de l’etude de l’inserm sur l’éfficacité de la psychanalyse comparée à d’autres thérapies et arrivée bonne derniere à Douste Blasy,censure obtenue.
    On est mieux dans sa vie,dans sa peau on s’éleve en soi,on se comprend mieux en ayant fait une cure qu’ils disent.
    ça se voit pas du tout !!
    ,les façons quasi satlinienne de censures,de faire des proces ,de mentir(ça me rappelle quelqu’un ;-), par des psychanalystee est assez effrayant comme conduite humaine.
    oui ça décoiffe de lire Borch Jacobson, les amis à qui j’ai fit lire son étude d’ Anna o en sont revenus de Freud enfin la majorité faut pas demander à tous les croyants de cesser leur drogue d’un coup.
    On donne une hdr à tout le monde ?parceque Roudinesco une thése puis hdr ,elle a trouvé quoi ? remarquez l’université donne bien une thése à une diseuse de bonne aventure ,alors j’ai mes chances .

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Spartacus, une élémentaire vigilance de votre part serait d’orthographier correctement le nom de mon ami Mikkel Borch-Jacobsen.

  64. Avatar de spartacus
    spartacus

    Je suis désolé,je m’énerve,je frappe trop vite les touches,je me relis à peine.
    Je vais faire attention,car encore un zéro en orthographe aprés tout ceux qui ornementaient mes copies, je vais faire un cauchemar.
    Et ce serait rédhibitoire pour avoir une thése , bien plus qu’écrire des foutaises .
    Cher Mr Bougnoux,vous connaissez certainement le paradoxe de Milgram. J’y pense car vous êtes ami de Mikkel Borch-Jacobsen.
    c ‘est surprenant.
    je m’attendais à plus de degrés de séparation entre vous. Le paradoxe dit six degrés.
    Figurez vous que les degrés de séparation entre vous et Spartacus sont au nombre de …..trois !!
    Incroyable non ?

  65. Avatar de Cécile d’Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    La déferlante du complotisme envahit les médias. Pourquoi pas à propos de Freud ? Une nouvelle fois et pas la dernière ! Puisque «  Ça «  fait du papier et de l’argent à gagner : « Pasambleu » ajouterait M qui ne s’étonne plus de l’impéritie de tant de gens de par le monde.

    Monsieur Léon, vous préconisez cependant le remboursement d’une cure analytique par la sécurité sociale ? Et pour quels types de pratiques ? Marie Balmary vous dirait que n’étant pas médecin, le patient paie sa séance sur un tarif libre, avec l’économie qu’il peut faire sur ses dépenses contraintes. Que faire cependant quand l’existence est plombée et plombante ?

    En recherchant un début de réponse dans les divers courants psychanalytiques qui ont agrandi le champ de recherche du sujet, j’ai pu relire la posture intellectuelle de Vygoski par rapport à Freud.
    Du grain à moudre dans le registre de la «  conflictualité sociale qui renforce ou nie la conflictualité interne de l’individu ».

    Bonne lecture pour un sujet de thèse à soutenir …

    Mais dans l’immédiat, il est urgent de ne pas négliger les premiers signes de l’arrivée moqueur de ce printemps 2021. Je viens de recevoir une coupe de cinq bulbes de jacinthes qui embaument le bureau : un parfum de beaux jours à venir. Les accueillir est moins coûteux qu’une séance de divan.

    Pas remboursées ? Le bulbe de la jacinthe fanée, mise en terre, refleurira l’an prochain et même la suivante si aux premiers jours de sécheresse, elle reçoit un peu d’eau.

    Jolie métaphore de l’écoute résiliente par la nature ….

  66. Avatar de LEON
    LEON

    L’accusation d’inceste portée par Coline Richard-Rojtman à l’encontre de son père, le célèbre acteur Richard Berry, est ridicule. Elle doit évidemment être tenue pour nulle et non avenue puisque, comme l’a si bien dit l’écrivain-philosophe franco-américain George Steiner en 2014 dans ses entretiens avec Laure Adler au cours de l’émission « Hors-Champs », que celle-ci animait à cette époque sur France-Culture ( je le cite de mémoire) : « chez les Juifs, contrairement à ce qu’il en est chez les autres, l’inceste et la pédophilie n’ont pas cours. »
    Ces entretiens ont été publiés en librairie et il devrait être possible de les retrouver en replay.
    Ce que nous a appris George Steiner explique a posteriori pourquoi Sigmund Freud a dû abandonner la conviction qu’il avait eu dans un premier temps, que l’hystérie de ses patientes, qui étaient pour la plupart issues de la grande bourgeoisie juive, était due à ce qu’elles avaient eu à subir l’inceste. Les incestes n’étaient pas, comme il l’avait d’abord pensé, la cause de l’hystérie, mais l’hystérie la cause de faux souvenirs d’incestes.
    La publication du cas de « Dora » en 1905, un cas qu’il avait eu à traiter finq ans plus tôt, attira l’attention le docteur Ernest Jones. Celui eut l’idée de venir à Vienne se joindre à Freud pour l’aider à trouver une explication convenable.
    Le docteur Ernest Jones était venu le rejoindre depuis le Canada où il ‘était réfugié pour fuir la justice de son pays, l’Angleterre, où il était accusé de détournement de mineures.
    Lors de son son exile, Jones eut l’occasion de lire les « Cinq psychanalyses », où le cas de « Dora » était relaté. Il fut séduit par la réflexion de Freud au sujet de cette jeune fille, qui avait développé des troubles après qu’un ami de son père s’était arrangé pour se trouver seul avec elle pour l’embrasser de force sur la bouche
    Freud avait écrit à son sujet : « Le comportement de cet enfant est déjà complètement et totalement hystérique. Je tiendrais sans hésiter pour une hystérique toute personne chez qui une occasion d’excitation sexuelle provoque principalement ou exclusivement des sentiments de déplaisir ».
    Jones avait trouvé ces propos tellement pertinents qu’il était venu le rejoindre pour creuser la question. De son esprit fécond il aida Freud à accoucher du complexe d’œdipe, qui deviendra en grandissant très utile aux dérapeutes freudiens
    Les dérapeutes sont les psychiatres, les psychanalystes et les psychothérapeutes qui passent à l’acte avec leurs patient-e-s, tel p. ex. le psychiatre et psychanalyste Charles Caille, avec la pratique de « la méditation de l’étreinte, une variante du chimney sweeping (le ramonage de cheminée) découvert du temps de Freud par le docteur Josef Breuer.
    https://artherapievirtus.org/VPI/les-dires-du-psychiatre-charles-caille-juge-a-nantes
    C’est ce genre de « dérapage » qui apparemment a nourri la réflexion Sonia Kronlund.
    Selon Louise de Urtubay, psychanalyste chevronnée, dans un livre paru en 1983, aux PUF ( Presses Universitaires de France), autour de 20% des psychothérapeutes seraient des dérapeutes.
    https://www.cairn.info/freud-et-le-diable–9782130378556.htm
    Jacques Lacan, qui savait pertinemment de quoi il retournait (au sens strict), fuyant le « disque ourcourant » (c’est du lacanien), préférait l’appeler le complexe des dupes.

  67. Avatar de spartacus
    spartacus

    comment mr Léon ,vous n’a vez pas compris ? ,vous étes un complotiste ainsi que l’affirme Cécile :
    « La déferlante du complotisme envahit les médias. Pourquoi pas à propos de Freud ? Une nouvelle fois et pas la dernière ! Puisque « Ça « fait du papier et de l’argent à gagner »

    Parce que quand Freud ecrit cela:
     » Le comportement de cet enfant est déjà complètement et totalement hystérique. Je tiendrais sans hésiter pour une hystérique toute personne chez qui une occasion d’excitation sexuelle provoque principalement ou exclusivement des sentiments de déplaisir ».
    hé bien c ‘est comme lorsque Dolto affirme que les fillettes violées par leur pére sont consentantes! c ‘est le contraire qu’il faut lire même si le texte est authentique.
    autrement c ‘est du complotisme !!
    Ha quelle belle compassion pour ces fillettes de la part de ces freudiens
    Et encore un beau délire:
    « Marie Balmary vous dirait que n’étant pas médecin, le patient paie sa séance sur un tarif libre, avec l’économie qu’il peut faire sur ses dépenses contraintes.
    Non le fric était un moteur essentiel pour Freud et Lacan s’est assez bien enrichi.
    Tarif libre ? non tarif énorme et sinon la porte . Et seuls les friqués et notables allaient sur le divan et certainement pas les prolos au smic ou au rsa.
    Même quand le défendais la psychanalyse, cette dérive du fric, déja connue, et justifié par la théorie m’indignait moi dont le pseudo vient de ce que je ne serai jamais du coté des puissants et des friqués,mais pour avoir attaqué Rome ,Spartacus était certainement un complotiste….

  68. Avatar de LEON
    LEON

    Spartacus a parfaitement compris que les freudiens sont de grands complotistes. Ont su et osé le montrer, à leurs risques et périls, Marie Balmary, Jeffrey Moussaïeff Masson (Assault on truth, Le réel escamoté), Jacques Bénesteau (Mensonges freudiens, un savant livre que l’auteur n’a pu faire éditer qu’en Belgique après avoir essuyé 26 refus chez les éditeurs français. Il fut cependant primé en France par le magazine La Recherche), Mikkel Borch Jacobson, Michel Onfrey, taxé d’antisémitisme par Elisabeth Roudinesco, pour ne citer que ceux-là.

  69. Avatar de Cécile d’eaubonne
    Cécile d’eaubonne

    De qui et pour qui parlez- vous, en toutes fins utiles, Léon? Je lis dans votre discours beaucoup de caviardages entre calomnies et médisances.

    La haine de Freud vous appartient. Est-elle à partager ? Laissez donc les écrivains à leurs romans.
    Avec leur poids de propos qui « graseillent » meilleures seront leurs ventes et leur profit.

    Nous pouvons seulement espérer que celui qui dépose sa souffrance dans l’écoute de « son » psychanalyste retrouve l’allègement mental espéré.

    Vos propos ne sont pas en adéquation avec l’élégance morale d’une Marie Balmary. Pour elle, il s’agissait d’un temps de recherche. Et jamais un objet de détestation qui viserait à conduire Freud à l’échafaud.

    La thérapie ? Une série de la télévision nous en donne actuellement quelques moments finement observés. Et c’est sans doute plus constructif et éclairant que trop d’éructations qui blessent les oreilles.

    Quant à me plaindre. Non ! Je m’interroge.

  70. Avatar de spartacus
    spartacus

    Et voila Cecile encore à appeler haine ce qui n’est que critique intelligente .Incroyable cette obsession et cette incapacité à seulement respecter un avis contraire !
    La haine !! quelle argument sot et qui en dit long sur la valeur morale de cette personne. Personne qui ne veut jamais admettre son mensonge sur Dolto !
    Quand donc serez vous honnéte ,saurez vous discuter sans manier l’insulte car oui dire de quelqu’un qu’il a la haine en est une.
    Je reconnais que vous n ‘êtes pas descendue aussi bas que Roudinesco qui accuse des critiques de Freud d’être antisémites.
    Dirais je que vous haissez Albert Ellis ou Ellenberger qui prouva le mensonge de Freud sur le cas Anna O? Non pas du tout, c ‘est pas ma morale .

    Au fait il bien menti Freud et Ellenberger en a fourni les preuves ! vous faites silence là dessus .
    Oui Ellenberger a trouvé le dossier D’anna O dans la clinique ou elle était internée .
    Quelle recherche conduite avec succes!!
    j’attends toujours qu’on me dise ce qu’a pu trouver d’aussi exceptionel ,d’aussi fantastique et d’apport à la vérité aussi implacable ,mme Roudinesco avec sa thése ?
    Roudinesco ,elisabeth Tessier même valeur même combat !
    une série de télévision donne de la psychanalyse quelques moments finement observés dites vous Cécile,mais pourquoi choisir une oeuvre de fiction ?
    Alors qu’il existe un documentaire où des psychanalystes s’expliquent sur leur pratique:
    « le mur ,la psychanalyse à l’épreuve de l’autisme .
    pourquoi ne pas faire l’éloge de la parole réelle de nombreux psychanalystes?
    vous l’ignorez ? vous avez zapper ce docu en réel ?
    je vous conseille de le voir.
    vous avez failli comme tous les français ne jamais le voir! et sa réalisatrice a failli être ruinée !!
    Des psychanalystes ont demandé sa censure et des dommages et interets énormes pour qu’elle ne puisse plus travailler !
    ha quel allégement moral ,quel valeur humaine donne une cure psychanalytique ! c ‘est émouvant!
    mais la justice et l’honneur ont été sauvés et je peux et 66 millions de personnes,dont vous,regarder non pas une fiction mais une vraie enquéte sur la psychanalyse .
    ces psychanalystes on perdu! vous devriez vous en réjouir comme moi
    soyez reconnaissante au juge d’avoir sauvé votre liberté de lire,vous la littéraire cela devrait vous être une exigence !
    Qu’on demande l’interdiction d’une oeuvre est une honte , un crime. mais je ne hais point ces mesquins et petits sans morale, je les plains et je m’interroge .

  71. Avatar de LEON
    LEON

    Quelle série de la télévision « nous en donne actuellement quelques moments finement observés » ? Et qu’est-ce que le « sadisme oral inconscient » ?
    Sigmund Freud et Jacques Lacan ont conduit un nombre considérable mais incalculable de ‘‘curistes’’ au suicide, sans parler des victimes collatérales. Freud avait lui même constaté non sans jubilation, que la psychanalyse « consommait » bien des d’adeptes. Il s’en trouve jusque dans la famille des psychanalystes. Une des filles de Mélanie Klein, et une autre de Jacques Lacan, pour ne citer que celles-là. Et aussi un mien cousin. Il avait cru bon de faire comme moi, qui m’ étais soumis à une « psychanalyse » en 1972, par obligation professionnelle, avant de me lancer en psychiatrie. Parce que c’était dans les années 1970 une quasi obligation. La cure était ‘‘lacanienne’’. Elle m’avait au moins donné le temps et l’occasion de m’apercevoir que la psychanalyse, c’était du bidon, que ses concepts étaient non seulement controuvés, mais relevaient du délire et délire paranoïaque (une interprétation qui avait fait dire à mon directeur de thèse, le Dr. Sven Follin, que, sans le savoir, j’étais lacanien. Mais de ne pas avoir jugé utile d’ en avertir un mien cousin en juillet 1981, j’éprouve de la culpabilité. Rétrospectivement, c’était de ma part sur le plan Inconscient, du sadisme oral. En effet Lui et Moi étions, sur le plan linguistique, depuis l’enfance, en ‘‘rivalité mimétique’’. Je n’étais hélas en 1981 éloigné de la psychanalyse, témoin des dégâts qu’elle provoquait à l’HP sur les patient-e-s victimes d’inceste. Ce qui a fait que je m’étais éloigné de la littérature psychanalytique, au lieu de lire « L’homme aux statues », de Marie Balmary, pourtant déjà publié. Je me suis aperçu que plupart des psychiatres qui se réclament de la psychanalyse n’en avaient pas même entendu parler, et ce jusqu’en 1998 ! Pas plus que « Le réel escamoté » du psychanalyste J. M. Masson, édité en France en 1984 mais si peu lu que, encore en 1999, on pouvait le trouver en librairie, alors qu’aux États-Unis il avait cartonné. Ni le très savant livre sur Freud de la sociologue allemande Marianne Krüll, édité par Gallimard. Mais plupart des psychiatres à l’époque n’en avaient pas entendu parler. La preuve entre autres par les docteurs Samuel Lepastier et Michel Meignant, tous deux psychiatres ET « psychanalystes ». Le Dr. Michel Meignant en avait été tout retourné de découvrir Masson en … 2012 ! (Cf. de lui www. l’affaire Freud)
    Ah oui, j’ai oublié de citer un des plus importants analystes du travail de Freud, Jacques Van Rillaer, qui a connu la psychanalyse de l’intérieur, puisqu’il l’a exercé pendant une dizaine d’années. J’invite Cécile à consulter ses analyses d’analyses, notamment celle de son analyse en 2017 du cas que le psychanalyste canadien Patrick Mahony a fait (analyse parue en France en 2001) du cas de « Dora », et à se rendre sur les textes remarquablement documentés que Van Rillaer continue de publier sur son blog (sur Médiapart et dans les cahiers de l’AFIS)
    Il suffit pour le lire de former sur un moteur de recherche Internet «  jacques van rillaer – les illusions de la psychanalyse ». On y trouve tout de suite que : ‘‘Jacques Van Rillaer […] fait partie de ceux qui font autorité sur le sujet puisqu il a appris l’allemand pour lire Freud, est devenu psychanalyste après avoir soutenu sa thèse, a effectué une analyse didactique, a été dix ans membre de l’École belge de psychanalyse avant de constater combien l’aventure était placée sous le signe de l’illusion… ”
    Que « / … / Seul un ancien adepte de la psychanalyse, comme J. Van Rillaer l’a été, pouvait montrer en connaissance de cause comment les fils de Freud, qui se présentent comme les maîtres-penseurs de la démystification, sont eux-mêmes, souvent sans le savoir, des propagateurs d’illusions et des artisans d’aliénations » en conclusion de la présentation de son livre « Les illusions de la psychanalyse ».
    Cécile trouvera de quoi nourrir son âme en dérive en lisant les textes de Jacques Van Rillaer, qui fait œuvre de salubrité public, en continuant de publier en ligne. Cécile sortira peut-être ainsi de l’emprise des Maîtres de l’esbroufe.
    Mais attention, il peut être très éprouvant de perdre ses illusions !

  72. Avatar de LEON
    LEON

    Ci-après quelques dires de Jacques Lacan, rapportées par Van Rillaer, publiée dans les Cahiers de l’AFIS
    – Notre pratique est une escroquerie. Bluffer, faire ciller les gens, les éblouir avec des mots qui sont du chiqué, c’est quand même ce qu’on appelle d’habitude du chiqué.
    – Que la psychanalyse ne soit pas une science, cela va de soi, c’est même exactement le contraire.
    – Le réel est à l’opposé extrême de notre pratique.
    – Je ne suis pas fier d’avoir été aspiré dans cette pratique que j’ai continuée, que j’ai poursuivie comme ça, comme j’ai pu, dont après tout il n’est pas sûr que je la soutienne jusqu’à crevaison.

  73. Avatar de Cécile d’Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    A Léon

    Qui voulez-vous convaincre que l’on ne sache déjà ?

    Votre ritournelle est lourde et indigeste.

    Pour le dire élégamment, vous m’insupportez.
    Et c’est un droit de ne pas vous lire …

  74. Avatar de .LEON
    .LEON

    Comme tout le monde, Cécile d’Eaubonne sait très bien que comme l’a fait savoir : https://www.cairn.info/les-patients-de-freud–9782361060084.htm <>

    Présentation de « Destins Les patients de Freud, par Mikkel Borch-Jacobsen
    Éditions Sciences Humaines, 2011

  75. Avatar de LEON
    LEON

    C’est quand même unn peu fort de café, voilà que Maître Bougnoux, qui connaît si bien Mikkel Borch Jacobson, au point que celui-ci lui a prêté sa maison, et qu’il recommande de le lire, en vienne à presque à le censurer, sans toutefois aller jusqu’à supprmer le lien sur le livre que Jacobson a réussi à faire publier en France sans être obligé de passer par un éditeur belge, comme avait été obligé de le faire Jacques Bénesteau, après que « Mensonge freudiens » a été refusé par 26 éditeurs exaconaux. A la FNAC, où j’avais cherché à me le procurer le lendemain de sa parution, ne ne trouvant pas exposé bien en vu comme le sont généralement les livres qui viennent de paraître, j’ai demandé à une vendeuse où je pourrais le trouver : elle me répondit illico en me montrant les dessous d’un rayonnage où il se trouvait : « CE LIVRE C’EST DE LA MERDE ». Je ne sais pas si c’est aussi ce que l’on avait fait savoir à Marie Balmary quand elle s’est procurer le sien, parce qu’elle habite non loin de ladie FNAC. A supposer que la vendeuse qui m’avait donné son avis éclairé avait lu le livre. En tout cas, c’est bel et bien ce livre et Borch-Jacobson qui avaient décillé les yeux de Michel Onfrey de la meilleure façon qui soit.
    Il est vrai que Freud avait au moins profondément compris une que, comme l’avait si bien dit Einstein, « on ne sait pas si l’univers est fini ou infini, mais une chose est certyain, la bêtise humaine est illimitée » (cité de mémoire° . Le tout est de savoir l’exploiter sans être limité par des scrupules. Mais ce n’est pas donné à tout le monde, carpour cela, il faut s’être débarrassé du complexe d’Oedipe. Pour rappel Cécile d’Eaubonne sait très bien que comme l’a fait savoir : ut le monde, Cécile d’Eaubonne sait très bien que … Cf. plus haut

  76. Avatar de .LEON
    .LEON

    Je viens de rentrer chez moi et je prie Daniel Bougnoux de ne publier que mon texte relu et corrigé, le précédent ayant été écrit hors de chez moi dans une bibliothèque dans laquelle j’avais le soleil dans le yeux (car même le soleil et/ou les bibliothécaires n’aiment pas ceux n’adhèrent pas au freudisme).
    Mais trop tard … il s’est dépêché de l’aligner, pas mécontent de montrer que ceux qui n’admirent pas Freud sont des ânes !
    Corrigé : C’est quand même un peu fort de café, voilà que le professeur Daniel Bougnoux, bien qu’il connaisse très bien Mikkel Borch Jacobson, puisque que celui-ci va jusqu’à lui prêter sa maison aux Sta, en vient à trouver préférable de censurer, sans toutefois aller jusqu’à supprimer le lien qui renvoit au livre que Jacobson a réussi à faire publier en France. Mais il y a un progrès : Mikkel n’a pas été obligé de passer par un éditeur belge, comme l’avait été Jacques Bénesteau. Le manuscrit de « Mensonge freudiens » a été refusé par 26 éditeurs hexagonaux.
    A la FNAC, où j’avais cherché à me le procurer le lendemain de sa parution, ne le trouvant pas exposé bien en vu, comme le sont habituellement les livres qui viennent de paraître, j’ai demandé à une vendeuse où je pourrais le trouver. Elle me répondit illico en me montrant les dessous d’un rayonnage où il se trouvait : « CE LIVRE C’EST DE LA MERDE ! « . Je ne sais pas si c’est aussi ce que l’on avait dit à Marie Balmary quand elle s’est procurer le sien, parce qu’elle habite non loin de ladite FNAC. Je vais lui poser la question. La vendeuse qui m’avait donné son avis éclairé avait-elle lu le livre ? Ou est-ce qu’elle avait suivi des directives ? Toujours est-il que c’est ce livre et Mikkel Borch-Jacobson qui avaient dessillé les yeux de Michel Onfrey.
    Freud avait profondément compris que, comme l’avait si bien dit Einstein, « On ne sait pas si l’univers est fini ou infini, mais une chose est certaine, la bêtise humaine est illimitée » (cité de mémoire). Le tout est de savoir exploiter la connerie sans être limité par des scrupules, ce qui n’est pas donné à tout le monde ! Pour ça, il faut comme, A. H., s’être débarrassé du complexe d’œdipe. Cécile d’Eaubonne ne peut ignorer que … https://www.cairn.info/les-patients-de-freud–9782361060084.htm Mon commentaire

  77. Avatar de .LEON
    .LEON

    Rédigé par Daniel Bougnoux | Le 10 février 2021 à 21:33

    Oui Jean-Marc, merci pour cette référence et tout-à-fait d’accord avec vous. J’ai bien connu Marie Balmary, qui fut la psychanalyste de contrôle de ma femme Françoise ; ses livres circulaient chez nous. Sont-ils oubliés, vraiment ? J’ai perdu de vue ce milieu depuis pas mal de temps…
    Rédigé par Daniel Bougnoux | Le 17 février 2021 à 11:17
    Spartacus, une élémentaire vigilance de votre part serait d’orthographier correctement le nom de mon ami Mikkel Borch-Jacobsen.
    ————————————————————————
    Je viens de rentrer chez moi et je prie Daniel Bougnoux de ne publier que mon texte relu et corrigé, le précédent ayant été écrit hors de chez moi dans une bibliothèque dans laquelle j’avais le soleil dans le yeux (car même le soleil et/ou les bibliothécaires n’aiment pas ceux n’adhèrent pas au freudisme).
    Mais trop tard … il s’est dépêché de l’aligner, pas mécontent de montrer que ceux qui n’admirent pas Freud sont des ânes !
    Corrigé : C’est quand même un peu fort de café, voilà que le professeur Daniel Bougnoux, bien qu’il connaisse très bien Mikkel Borch Jacobson, puisque que celui-ci va jusqu’à lui prêter sa villa des États-Unis, ainsi qu’il l’a lui-même fait savoir sur son blog (avant de se dépêcher à l’instant de supprimer cette information), en vient à trouver préférable de le censurer, sans toutefois aller jusqu’à supprimer le lien qui renvoie au livre que Jacobson a réussi à faire publier en France. Mais il y a en France un progrès : Mikkel n’a pas été obligé de passer par un éditeur belge, comme l’avait été Jacques Bénesteau. Le manuscrit de « Mensonge freudiens » a été refusé par 26 éditeurs hexagonaux.
    A la FNAC, où j’avais cherché à me le procurer le lendemain de sa parution, ne le trouvant pas exposé bien en vu, comme le sont habituellement les livres qui viennent de paraître, j’ai demandé à une vendeuse où je pourrais le trouver. Elle me répondit illico en me montrant les dessous d’un rayonnage où il se trouvait : « CE LIVRE C’EST DE LA MERDE ! « . Je ne sais pas si c’est aussi ce que l’on avait dit à Marie Balmary quand elle s’est procuré le sien, parce qu’elle habite non loin de ladite FNAC. Je vais lui poser la question. La vendeuse qui m’avait donné son avis éclairé avait-elle lu le livre ? Ou est-ce qu’elle avait suivi des directives ? Toujours est-il que c’est ce livre et Mikkel Borch-Jacobson qui avaient dessillé les yeux de Michel Onfrey.
    Freud avait profondément compris que, comme l’avait si bien dit Einstein, « On ne sait pas si l’univers est fini ou infini, mais une chose est certaine, la bêtise humaine est sans limite » (cité de mémoire). Le tout est de savoir exploiter la sonnerie humaine sans être limité par des scrupules, ce qui n’est pas donné à tout le monde ! Pour ça, il faut comme A. H. s’être débarrassé du complexe d’œdipe. Cécile d’Eaubonne ne peut ignorer que …
    Cf. https://www.cairn.info/les-patients-de-freud–9782361060084.htm

    Et ‘‘Pleure pas maman, ça va aller’’ , un présenté à l’instant ce soir sur Fr 5 à « C à vous », un livre de Hélène de Fougerolles, qui a été culpabilisée à l’extrême, comme tant d’autres mères d’enfants autistes, par les psychiatres freudiens ! Mon commentaire

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Léon, Je ne me « dépêche  » pas de mettre en ligne vos billets, ni ne censure personne (sauf cas extrême). Passant la semaine à la neige, je rentre le soir et valide les commentaires, même les plus assommants… Il est bon de laisser exister sur ce blog les états des arguments suscités par un sujet, de laisser flotter en quelque sorte la réflexiopn entre diverses voies – fussent-elles très loin des miennes. En deux mots sur Borch-Jacobsen (dont vous vous obstinez à écorcher le patronyme) : j’ai trouvé remarquables ses premiers livres, « Le Sujet freudien », « Anna O. » ou « Lacan, le maître absolu »…Puis cette problématique m’a quitté, et nous nous sommes lui et moi éloignés, je n’ai donc pas lu le « Livre noir de la psychanalyse ». Et je ne crois pas que ces questions se discutent en se tapant dessus.

  78. Avatar de spartacus
    spartacus

    Mr Bougnoux ,
    vous me reprenez car j’orthographie mal un nom , c ‘est assez petit mais bon .. Faut bien avoir un point solide quand on veut critiquer un adversaire .
    Cependant vous avouez n’avoir pas lu « le livre noir de la psychanalyse  »
    Tiens donc !
    Un intellectuel établi,encensé,archi diplomé, ne lit pas LE livre qui a secoué et de forte façon la France à sa sortie.
    Du « Monde » à « Libération » en passant par « le nouvel obs » tous les médias en ont parlé .Même « Rouge « !! Ce fut une vraie foire d’empoigne !
    Les débats furent houleux toutes les questions se discutérent entre intellectuels diplomés,universitaires, en se tapant dessus.
    Des deux cotés,apparement ils ne savent pas discuter comme vous .
    Je n’ose croire votre non lecture de ce livre,mais si c ‘est bien le cas c ‘est une faute pour un penseur de votre envergure,vraiment.
    Un peu comme si un léttré prof en fac n’avait pas lu « les particules élémentaires » de Houllebecq à sa sortie malgré un incroyable tapage dans les médias .
    Reprenez vous que diable !! 😉

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Vaillant Spartacus, vous me flattez, tout en m’attaquant durement, je dois donc vous répondre : je n’ai pas éprouvé l’urgence de lire « Le livre noir » (quelle est sa date de parution déjà ?), parce que j’avais lu précédemment, avec soin et parfois enthousiasme, les livres de Balmary, de Mikkel et quelques autres… J’ai publié figurez-vous, en 1991, un livre intitulé « Le Fantôme de la psychanalyse » et sous-titré « Critique de l’archéologie freudienne », où je discutais assez précisément ces questions, mais sans y mettre de polémique excessive. Ce livre, inutile de le dire, n’a eu aucun succès, ventes nulles ! (publié aux Presses universitaires du Mirail). J’ai compris que mes objections, trop timides, n’intéressaient personne et que la corporation était bien verrouillée. Cela m’a éloigné de reparler de psychanalyse, et de lire la suite du flot éditorial qui s’est déchaîné en effet plus tard avec « Le livre noir ». Mais comme on dit j’avais déjà donné, cela ne m’a pas intéressé d’y revenir. Voilà pour vous expliquer ma « faute ».

  79. Avatar de Cécile d’Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    Andiamo, cher Daniel

    Brûlot sur brûlot ? Rendons hommage aux médecins dont le seul intérêt est le mieux-être de leurs patients. Et les autres charlatans trouveront assez de « pigeons » pour les engraisser. Je ne lève pas mon verre à leur santé !

    Le débat sur la psychanalyse est d’un bon rendement financier. Pas toujours ? Il y faut surtout un staff solide d’influenceurs d’un côté et de naïfs de l’autre.

    Andiamo, disais-je …

    Quant à vanter le personnage et l’écriture d’Houellebecq, il se fait sa publicité personnelle avec brio. On peut toujours lire, sous un mouvement de curiosité, le résumé des particules élémentaires sur Wikipédia.

    Faudrait-il l’inviter à quelques plats culinaires français pour lui redonner un air moins maladif ?
    Tout Landerneau en aurait causé : bavassons et cancanons … Ça fait beaucoup de bruit et … Pschitt.

    Un gain intellectuel. Pour qui ?

    Andiamo !

    Nous serions sous la menace d’un nouveau confinement avec un surcroît de douleurs à entendre.
    Quelles échappées à espérer ?

  80. Avatar de LEON
    LEON

    Mon épouse, au début de son internat en psychiatrie, m’a un soir en rentrant raconté ce qui était arrivée. Elle en était encore toute retournée. Elle avait voulu assister à l’hôpital Saint-Anne à la présentation de malades qu’y faisait Jacques Lacan. Celui-ci était, selon ce qu’elle m’a dit, censé ne rien savoir des malades qu’il présentait, et cependant faire devant l’assistance une éblouissante démonstration de leur problématique. Mais en cherchant la salle où les présentations devaient avoir lieu, elle se trompa de porte et en ouvrit une qui donnait sur une salle dans laquelle Jacques Lacan était en train de potasser des dossiers. Selon ce qu’elle m’a dit, c’était ceux des malades qu’il allait présenter. Elle s’excusa. Elle trouva enfin la porte de l’amphi où la présentation devait avoir lieu. Elle y chercha une place et attendit que commence la présentation. Jacques Lacan se fit attendre un moment. Quand il est entré dans la salle, la première chose qu’il fit fut de scruter l’assistance. Son regard s’arrêta sur mon épouse. Elle sentit que c’était sur elle qu’il s’était arrêté. Lacan dit (vociféra) d’un ton qui ne supportait pas la réplique « Vous, sortez ! »
    Elle le regada un moment interloquée « Oui, vous ! »
    Elle ne répliqua pas, sortit, et le soir venu ne put s’empêcher de me raconter cette expérience …
    Une expérience qui ne l’empêchera nullement de rester « lacanienne ».
    Au moins cette expérience ne lui aura rien coûter sur le plan financier. D’autres, des « analysands », ont payé cher pour se faire tirer les cheveux ou pour recevoir une paire de baffes, où à attendre pour rien que vienne leur tour en salle d’attente !

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Témoignage édifiant Léon, je suis d’accord avec vous.Je vous répondrai mieux ce soir.

    2. Avatar de Daniel Bougnoux

      Oui Léon, j’étais hier sur la route, sans accès à ce blog. Votre commentaire relaie et renforce tant de témoignages accablants concernant Lacan, le pire à mes yeux se trouve dans le livre d’un admirateur (auquel vous faites allusion sans le nommer, un certain Godin dont le prénom m’échappe), lui-même analysant chez Lacan, son livre s’appelle « 5 rue de Lille » je crois et fait le récit de son analyse. Ce qu’il relate est à frémir, le pire étant qu’il conserve au Maître toute son admiration, et trouve à chacun de ses manquements aux règles élémentaires de la cure une excuse ou une explication – livre à verser au dossier de la servitude volontaire, ou de l’auto-aveuglement des croyants… J’ai moi-même, quand j’étais rue d’Ulm en 1966, fréquenté un peu salle Dussanne le (soi-disant) séminaire du mercredi, que j’ai vite quitté : insupportable manifestation de mondanités et d’étalage de snobisme. Les lacaniens que je croisais parallèlement, à l’Ecole ou ailleurs, auraient dû suffire à m’en éloigner. Et votre femme est restée lacanienne ? Magie du magistère…

  81. Avatar de LEON
    LEON

    Mon épouse était « lacanienne » non pas en ce qu’elle admirait Jacques Lacan, mais parce qu’en tant que psychiatre elle trouvait qu’à l’hôpital les psychiatres qui se réclamaient de lui avaient une meilleure approche des malades. Ce que moi je n’ai pas constaté, notamment quand il avait fallu que je taise la réalité parce qu’il s’agissait soi-disant de « fantasmes » quand j’ai rapporté en staff que le nouvel entrant, un grand père de plus de 70 ans, était plus inquiet que vraiment déprimé après qu’il a « dérapé » avec sa petite fille. Celle-ci venait d’être hospitalisé en psychiatrie sur le diagnostic de « suspicion de schizophrénie » . Il avait été hors de question, comme je le proposais, d’en avertir les psychiatres du Service qui avaient pris l’adolescente en charge à l’hôpital Saint-Anne. Le psychanalyste François Roustang, qui assistait au staff, en était resté stupéfait. Il répudia l’année suivante la psychanalyse. En 1975 je n’avais évidemment pas lu Marie Balmary. Dans « L’homme aux statues », j’ai, conformément à cette expérience, découvert qu’il était en effet en psychiatrie psychanalytique interdit de suggérer une relation de cause à effet entre le suicide, les abus sexuels subis dans l’enfance ou l’adolescence et les diagnostics de syndromes dissociatifs. Je n’ai lu les très savants livres du psychanalyste Jeffrey Moussaïeff Masson et de la sociologue Marianne Krüll qu’après avoir lu Marie Balmary. Ces trois livres avaient, autant que je me souvienne, été utiles à Eva Thomas. Mais pourquoi Eva Thomas a-t-elle cru bon de conclure son témoignage en conservant le concept mortifère de « complexe d’Œdipe » ?

  82. Avatar de LEON
    LEON

    C’est Max Eitingon qui a en 1909 inventé la « grossesse nerveuse » de Bertha Pappenheim (« Anna 0 ») et non pas Ernest Jones en 1908, comme je l’avais à tort supposé et rapporté, mais Ernest Jones et Sigmund Freud s’étaient dépêché de faire leur cette invention pour « museler » les victimes d’attentats sexuels (AS), selon l’expression du Dre Catherine Bonnet dans « L’enfance muselée » (2007). Elle avait en 1999 fait paraître chez Albin Michel « L’inceste et la pédophilie ». Pédopsychiatre, l’Ordre des médecins lui fit payer d’avoir pris fait sienne l cause des enfants victimes d’inceste et d’AS. En mars 2013 le pape François appel à elle en tant que conseillère. https://www.leparisien.fr/societe/homosexualite-pedophilie-dans-l-eglise-l-ex

    Pour en revenir à Freud : les féministes devraient lire les livres que Bertha Pappenheim a écrit pour s’élever contre l’exploitation sexuelle et la prostitution des femmes.
    Dans une lettre datée du 10 septembre 1918 adressée au pasteur Oskar Pfister, au sujet du bien et du mal, Sigmund Freud livre sa vision de la nature humaine : <> . Jugement apparemment porté à l’aune de lui-même.

  83. Avatar de M
    M

    Bonjour!

    Il est possible que cette citation de la théologienne suisse, chercheur, Mme Isabelle Noth, intéresse les lecteurs de ce blogue.
    La voici :

     » Nous ne pouvons plus établir avec certitude la date de la première lettre de Pfister à Freud, mais cela devait remonter à l’année 1908 ou au début 1909 – avant le 18 janvier. Car la première lettre de Freud à Pfister, dont nous n’avons obtenu qu’une copie, date du 18 janvier 1909. Freud y remercie chaleureusement Pfister de l’envoi d’un article traitant de la pédagogie psychanalytique. Ce fut le début d’une amitié épistolaire d’une trentaine d’années, et celui de la reconnaissance de Pfister et de ses efforts pour mettre la psychanalyse au service de la théologie et de la pratique pastorale. Dans sa lettre du 9 février, Freud déclare avec stupéfaction : « Je suis très frappé de ne pas avoir pensé moi-même à l’aide extraordinaire que la méthode psychanalytique peut apporter au soin des âmes, mais c’est sans doute arrivé parce qu’en tant que vilain hérétique, tout ce domaine de pensée m’est si étranger . »

    (Freud/Pfister, p. 13 de l’édition allemande (1980).. »)

    Bien à vous

    M

  84. Avatar de LEON
    LEON

    « Pourquoi tant de haine », a fait semblant de s’interroger Elisabeth Roudinesco, alors qu’elle est bien placée pour savoir qu’à l’instar des membres de sa famille (celle de Freud) l’oncle Josef et un des demi-frères de Freud installé en Angleterre, Sigmund Freud fabriquait de la fausse science avec des fausses histoires de cas comme ceux-là écoulaient des faux billets de banque, selon ce qu’en a dit le psychiatre et « psychanalyste » freudien Alain de Mijolla, dans un livre publié en 2003 dans la collection “Le fil rouge” (Gallimard).

    Le demi-frère de Freud en était devenu si riche qu’il se vantait d’avoir autant de $ (ou de £ ?) qu’il y avait de grains de sable sur la plage de ? (j’ai égaré le Iivre, je cite de mémoire), ce qui lui avait permis sans se ruiner de financer la construction d’une synagogue dans je ne sais plus quelle grande ville du Royaume-Uni.

    Freud se permettait quant à lui de décréter que tel ou tel était (comme lui-même ?) un homosexuel refoulé en lisant dans leurs pensées comme il la lisait en lui-même (en tant que cocaïnomane).

    Comme l’ont fait tant de “psychanalystes”, Freud se permettait d’intervenir dans les couples pour faire et défaire des mariages, en fonction de ses propres intérêts financiers.

    On se demande comment les “psychanalystes” osent encore la ramener alors qu’ils devaient avoir honte de se réclamer d’un tel personnage.

    Il est vrai que les criminels mondiaux trouvent encore des admirateurs, mais pas seulement les très grands comme Hitler, Staline ou Mao et leurs sinistres complices, mais les tueurs de vieilles dames, comme Guy Georges, ou de plus jeunes, comme Patrick Alègre !

    Claude Halmos, qui paraît pleine de bon sens, a encore tout dernièrement essayé de défendre l’inénarrable Françoise Dolto. Solidarité de classe oblige. https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/01/16/claude-halmos-les

  85. Avatar de LEON
    LEON

    « Le fantôme de la psychanalyse : critique de l’archéologie freudienne » publié en 1991 aux Presses Universitaires du Mirail n’a pas rencontré beaucoup de succès, aux dires ici-même de son auteur, Daniel Bougnoux, qui en a conclu que la « corporation était bien verrouillée » (serait-il atteint de « parano » pour croire au complotisme d’icelle ?).
    Son livre est devenu en 2020, allez savoir pourquoi , »Le coup de cœur des bibliothécaires » ?
    Je ne l’ai pas lu, mais la preuve que Daniel est loin d’être mégalo-parano comme l’était Freud: il est assez modeste pour ne pas l’avoir fait savoir !

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Léon, je ne comprends pas ce commentaire, de quel « coup de coeur » parlez-vous ?

  86. Avatar de LEON
    LEON

    C’est tout simple : en cherchant un résumé de votre livre sur le Net, j’y ai trouvé non pas un résumé, mais cette appréciation proclamée dans un macaron rouge, qu’il était en 2020 « Le coup de cœur des bibliothécaires https://bibliotheques.paris.fr/2020/doc/SYRACUSE/229346/le-fantome-de-la-psychanalyse-critique-de-l-archeologie-freudienne« . Je suis surpris de ce que SYRACUSE » ne vous l’ai pas fait savoir.
    Pendant que j’y suis, on vient de me faire savoir que JacquesThomet, un journaliste qui a été le directeur de L’AFP, a réussi à faire éditer « La pédocratie à la française », à paraître le 8 avril

    La Pédocratie à la française La chute des intouchables …
    https://livre.fnac.com › Jacques-Thomet-La-Pedocratie-…
    La Pédocratie à la française. Jacques Thomet (Auteur) Joseph Ancel Gérard Lopez (Postface) La chute des intouchables Paru le 8 avril 2021 Essai (broché).
    17,00 € · ‎Précommande
    Contrairement au vôtre, ce livre présenté avec un résumé substantiel et une note sur l’auteur

    « Journaliste, Jacques Thomet a effectué toute sa carrière à l’Agence FrancePresse, d’abord à Nice, puis à La Havane, Paris (rédacteur en chef), Rio de Janeiro, Washington D.C., Bogota, Quito, Caracas, Caraïbes et Paris. Il a déjà publié plusieurs livres d’enquête sur l’affaire Ingrid Betancourt, l’AFP et Outreau. Il a aussi enseigné le journalisme à l’IPJ de Paris et Sciences Po-Poitiers. »
    Je lui ai adressé un mail pour critiquer le choix du terme « pédiocratie »
    La parution de son livre m’a été signalée par Marie-Christine Gryson, elle-même l’auteure en 2009 d’un livre sur « La véritée abusée » dont la lecture « devrait être obligatoire », lui avais-je fait savoir.
    Jacques Thomet écrit que son livre « justifie l’usage du terme pédocratie ».
    Je ne comprends pas pourquoi il parle de“pédocratie” à propos des“enfants d’Outreau” alors que c’est de « pédophilocratie » qu’il faudrait parler.
    Tout se passe comme si en France « on » commençait enfin à émerger du long cauchemar diaboliquement (savamment, et non pas inconsciemment) mis en place depuis plus d’un siècle par ce qu’il faut bien appeler les « autorités freudiennes » dans les tribunaux français.
    A la fin du 20 e siècle j’ai vu que des magistrats étaient en France invités (et/ou se faisaient inviter) à des réunions de psychanalystes « lacaniens » pour s’instruire.

    Le danger de replonger dans le cauchemar freudien est encore là, et il est à craindre que ce que j’appelle la pédophilocratie ne fasse que semblant de changer son fusil d’épaule.

  87. Avatar de LEON
    LEON

    Silence sur la ligne § Plus de commentaire ? Il apparaît à travers sa correspondance et ses études de cas que Sigmund Freud était non seulement un piètre médecin, incompétent sur le plan médical et psychiatrique, mais qui plus est un mythomane et un illusionniste narcissique, mégalomane jusqu’au bout des ongles, qui avait réussi à croire lui-même en ses propres billevesées, qu’il facturait à des prix astronomiques à ses patient-e-s, pour qu’ils admettent que c’était leurs désirs refoulés qui les rendaient malades, qu’ils ne pouvaient guérir tant qu’ils n’auraient pas compris qu’ils ne désiraient rien tant, dans leur inconscient, que tuer leurs parents après avoir dans leur enfance désiré les posséder sexuellement. L’étonnant est qu’avec « ça » il ait réussi à faire Ecole en psychiatrie et pédopsychiatrie ( P. E. le professeur Marcel Rufo ). Tous les médecins n’ont quand même pas mordu à l’hameçon. Le pédiatre Alexandre Roudinesco, le propre père d’Elisabeth Roudinesco vitupérait contre ce charlatan (en se faisant l’avocate de Freud Elisabeth n’a–elle pas inconsciemment cherché à tuer son père ?). Le professeur Robert Debré, grand pédiatre, voyait lui aussi la psychanalyse comme la « plus grande mystification du vingtième siècle »; comme aussi le professeur Henri Baruk, psychiatre et fils de psychiatre, qui sur ce plan comparait Freud à Hitler, dans une discussion que j’avais eu avec lui, le professeur, pas le Führer ! ):
    C’est peut-être bien pourquoi Hitler lui a fait délivrer discrètement un sauf-conduit par Anton Sauerwald, un officier nazi, pour qu’il puisse quitter l’Autriche (au passage contre une très grosse somme d’argent, payée par Marie Bonaparte, comme si Freud n’avait pas pu payer lui-même avec tout ce qu’il avait réussi à extorquer à ses richissimes gogos)

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Je valide, Léon, ce commentaire que je trouve évidemment excessif. Encore une fois, tout ce qui est exagéré est insignifiant…

  88. Avatar de Cécile d’Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    Insignifiants seraient les propos de “ Léon” ? … Je regrette votre choix, cher Randonneur, de nous infliger cet étalage visqueux et malodorant. Un claquement de bottes comme en 1939- 1945 … Qui faut-il encore pourchasser ?
    Parlons de Freud né en 1856 dont le décès est annoncé en 1939. Pas un dieu, s’il vous plaît ! Ni même un demi-dieu. Avec quelques intuitions … confrontées par d’autres chercheurs dans le domaine de l’Inconscient. Que dire des trifouillages dont vous-même, Léon et d’autres, nous offrez des plâtrées indigestes ? Rien et rien encore. Quelques bulles et puis s’en vont …

  89. Avatar de LEON
    LEON

    La « psycho-analyse » a été inventée non pas par Sigmund Freud, qui s’est emparé d’une terminologie utilisée par Alfred Binet en 1887 dans ses écrits sur le fétichisme (« Le fétichisme dans l’amour » et/ou « Le petit et le grand fétichisme »), paru chez Payot, que j’avais lu au début des années 2000. J’avais été séduit par sa qualité d’écriture, et aussi par la ressemblance de son propos avec ce qui avait préoccupé Sigmund Freud. J’en avais conclu que Freud non seulement y avait puisé son inspiration, mais aussi qu’il n’avait tout au long de sa vie fait que plagier Alfred Binet.
    Ce livre, je l’ai donné à une amie, et maintenant, je ne trouve pas sur le Net trace de l’existence de « Le grand et le petit fétichisme »,titre que j’avais conservé en mémoire. Sans doute était-ce « Le fétichisme dans l’amour ».
    Je me souviens aussi que Freud en aurait fait ou proposé une traduction en allemand.
    Quoi qu’il en soit, je vais le racheter, et j’en recommande la lecture à ceux que la question intéresse.
    En voici partiellement la présentation : <>. « Le Monde » lui a en 2001 consacré une plus longue analyse.
    Le fétichisme selon Alfred Binet – Le Monde
    https://www.lemonde.fr › Archives
    1 févr. 2001 — LE FÉTICHISME DANS L’AMOUR d’Alfred Binet. Préface d’André Béjin. Payot, « Petite Bibliothèque sciences humaines », 126 p.

  90. Avatar de LEON
    LEON

    Vous écrivez “Tout ce qui est excessif est insignifiant”. Puis-je me permettre d’analyser très freudiennement, c’est-à-dire faussement, en usant de la sophistique, ce lieu commun: les nazis avaient selon des supposés on ne peut plus “excessifs” voulu rendre l’Allemagne « Judenrein ». De là à dire que c’était insignifiant ..

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Dois-je vraiment valider un pareil « commentaire » ?

  91. Avatar de LEON
    LEON

    Vous êtes cher monsieur Bougnoux le maître des lieux, qui pouvez censurer ce qui par trop gêne la poule aux œufs d’or qu’est – qu’a été – la psychanalyse pour ceux qui en vivent.
    Freud avait lui-même chercher à censurer ses propres écrits après qu’il a changé son fusil d’épaule. Ses “recherches” étaient devenues providentielles pour les « pédophiles », qui se sont empressés de les promouvoir. Vous savez aussi bien que moi que dans un premier temps, Freud les avait rendu responsables des névroses dites hystériques (phobiques et/ou obsessionnelles).
    Apprenant que Marie Bonaparte avait réussi à récupérer ses lettres à Wilhelm Fliess, Freud lui avait intimé l’ordre de les détruire. Ce qu’elle avait refusé de faire, et c’est par miracle qu’elles ont pu être expédiées et récupérées en Angleterre durant la guerre, puis être publiées après qu’Anna Freud en a censuré les contenus contraires à la doctrine du complexe d’Œdipe Ces lettres ont pu être publiées en France dans leur intégralité seulement en 2006, aux PUF. Cécile d’Eaubonne ferait bien de les lire, et avec celles-ci les savantes recherches sur “Les patients de Sigmund Freud” publiées en 2011 aux éditons « Sciences humaines » par votre ancien ami Mikkel Borch Jacobsen, en passant par ‘ »L’homme aux statues », de Marie Balmary, dans sa seconde édition, parue en1997, et par “Le sang des mots” d’Eva Thomas, réédité en2002 chez DDB, avec une préface de Marie Balmary, sans oublier la réponse que Per Hallström fit à Romain Rolland en 1936 au sujet du prix Nobel que Freud convoitait jalousement. Vexé comme un pou sur la tête du géant scientifique qu’il croyait être, avec la mauvaise bonne foi qui le caractérisait, de dépit il finit par dire qu’il ne le désirait que sur le plan financier. Cf. Nils Wiklund : Les temps Modernes, avril-juillet 2007 Pourquoi Freud n’a-t-il jamais obtenu le prix Nobel.
    On trouvera ce qu’il ne faut pas savoir sur Freud, Dolto et toute la clique sur https://blogs.mediapart.fr/patrice-van-den-reysen

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Je censure très très peu Léon, essentiellement la connerie, et aussi les fautes d’accord et de conjugaison que je redresse parfois copieusement…

  92. Avatar de LEON
    LEON

    Cher Randonneur, il faut vous prendre au mot. Vous « censurez essentiellement la connerie ». Dont acte, puisque vous avez censuré et mis entre ce qu’avait dit Jacques Lacan de la psychanalyse et ce qu’a écrit le psychanalyste Roger Perron en 2002 sur les incestes réels, qui seraient selon lui et donc d’après la psychanalyse fraudienne, « exceptionnels ».
    Mis entre aussi ce qu’était pour Kraft-Ebing, Havelock Ellis et Sigmund Freud les écrits d’Alfred Binet sur l’amour et le fétichisme.
    Rendre C.O.N. était d’ailleurs pour Freud « un-plus-de- jouir », pour employer un aphorisme (un disque-ourcourant) forgé par Jacques Lacan, qui disait tenir de Jung que Freud lui aurait dit : « ils ne savent pas que nous leur apportons la peste », quand, en août 1909, Jung, Freud et Ferenczi ont débarqué aux Etats-Unis, où Freud avait été invité par le professeur de psychologie expérimentale Standley Hall à exposer ce qu’était la psychanalyse à la Clark University.
    Standley Hall ne restera pas longtemps freudien : il se convertira à la psychanalyse sociale et protestante d’Alfred Adler.
    C’est un fait : Freud rend « fou » et « a tout faux » Cf. René Pommier http://www.lien-social.comSigmundfreud

  93. Avatar de LEON
    LEON

    Voir et écouter l’insoutenable violence du déni freudien de l’inceste, actuellement sur Fr. 2 « ça commence aujourd’hui » le 17 mai à 14 h. NB : voir ce qu’être freudien veut dire dans le dictionnaire international de psychanalyse, Tome 1 page 801

  94. Avatar de LEON
    LEON

    > envoyé :17 mai 2021 à 15:30
    > de :Cretien Pierre
    > à :reppea asso
    > objet : Fwd: L’insoutenable violence de l’inceste freudien

    Voir et écouter l’insoutenable violence de l’inceste freudien, actuellement sur Fr. 2 « ça commence aujourd’hui » le 17 mai à 14 h.

    NB : voir ce qu’être freudien veut dire dans le « Dictionnaire international de psychanalyse » , Tome 1 page 801, 2002, édition Calman-Lévy, dans lequel le psychanalyste Roger Perron énonce éhontément que les « incestes réels » sont « exceptionnels », que les allégations d’inceste relèvent essentiellement de « fantasmes œdipiens », présents chez toutes personnes. Mais ce dico est introuvable à la librairie frœudienne Le Divan, 203 rue de la Convention 75015

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À propos de ce blog

  • Ce blog pour y consigner mes impressions de lecteur, de spectateur et de « citoyen concerné ». Souvent ému par des œuvres ou des auteurs qui passent inaperçus, ou que j’aurai plaisir à défendre ; assez souvent aussi indigné par le bruit médiatique entretenu autour d’œuvres médiocres, ou de baudruches que je…

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À propos de l’auteur

  • Daniel Bougnoux, professeur émérite à l’Université Stendhal de Grenoble, est ancien élève de l’ENS et agrégé de philosophie. Il a enseigné la littérature, puis les sciences de la communication, disciplines dans lesquelles il a publié une douzaine d’ouvrages.

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