Psychanalyse-peep show (Tout le monde dit ‘I love you’ de Woody Allen)

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Bien différente par sa tonalité du film Une autre femme (1988), cette comédie musicale enjouée et très enlevée de 1997 partage avec lui une péripétie centrale : une jolie patiente (Julia Roberts), en analyse dans le cabinet de leur mère (qui exerce dans son appartement), est espionnée par des gamines qui ont percé un trou dans le mur pour recueillir quantité d’informations sensibles, dont elles font profiter Joe (Woody Allen), divorcé en manque de femmes. Ainsi renseigné, le timide dragueur va de lancer à l’assaut de la belle et combler ses moindres attentes en lui servant les fantasmes et les goûts qu’elle a confiés dans le secret du divan.

Vingt-quatre chansons (certaines dansées) ponctuent ce film d’une gaîté charmante ; dans ses rares commentaires, Woody précise qu’il n’a pas sélectionné ses interprètes sur leurs capacités à chanter, et qu’il leur a même caché cet aspect, non négligeable, de leur engagement ! Priés de s’y risquer au moment de jouer, tous les acteurs (sauf une, Drew Barrymore doublée dans le rôle de Skylar) s’y sont pliés de bonne grâce, et nous voyons même Woody, payant de sa personne, articuler mélancoliquement d’une voix pas très sûre « I’m thru with love » au bord du Grand canal (ce film tourné dans les lieux qu’il affectionne le plus au monde, Venise, Paris et l’Upper-East side new-yorkais fut, se souvient-il, de bout en bout une partie de plaisir).

Un des ressorts de cette comédie tient donc aux passages du parler au chanter, à ces jaillissements de la voix qui d’un coup déborde, comme une coupe de champagne – et tant pis pour la perfection, nous ne sommes pas à l’opéra mais dans la rue, dans la boutique du joailler ou à l’hopital, où des corps rompus, ligotés de bandelettes ou abrutis de somnifères, reprennent vie et voix pour se lancer dans une tonitruante chorégraphie. Que dire de la mort du grand-père, et du ballet endiablé des spectres autour de son cercueil sur la chanson très swing « Enjoy yourself, it’s later than you think » ? Les mouvements du corps entraînent le chant, le chant chorale ou dialogué relance et active d’autres corps, dans d’irrésistibles parades qui ressuscitent l’âge d’or de la comédie musicale, Cukor, Minelli, chères vieilles bandes ! De même le cinéphile en Woody se plaisait à reconstituer la fantaisie égyptienne intitulée « La Rose pourpre du Caire » dans le film enchâssant qui porte ce nom, ou les vieux documentaires des années trente dans Zelig, ou une radio aux accents à jamais perdus, dans Radio days plein d’amour et de nostalgie pour un média déclassé par la télévision et les nouvelles façons de distribuer l’image et le son…

Le cinéma de Woody, volontiers anthologique et fier de citer ses sources, ne cherche pas formellement à innover ; il aurait plutôt tendance à s’orner de banc-titres à la typographie désuète, toujours la même, à fuir l’esbrouffe, la steadycam, les miracles du numérique et des effets spéciaux pour mieux nous raconter une histoire. Toujours la même ? Non, très différente d’un film à l’autre, pleine de variations et d’inventions lissées sous une continuité de surface, qui fait la griffe ou la marque Woody. À la question de savoir comment, par quels trucages digitaux il a réalisé la scène finale du film, qui montre de spectaculaires bonds vers le ciel de Steffi (Goldie Hawn) dansant un pas de deux avec Joe son ancien mari, dans la nuit de Paris sur le quai des Tournelles…, le réalisateur répond simplement qu’ils se sont servi de câbles, et que toute la scène fut tournée  en trois heures. Petites causes, grands effets.

Le magicien chérit une économie de son art, qui repose le plus souvent sur des trucs assez simples, là où le profane cherche des explications compliquées. Une économie et aussi une morale : le cinéma, comme tous nos objets de consommation moderne, peut donner prétexte à une surenchère technologique, à une débauche de moyens… Pas celui de Woody, généralement très sobre et, souligne-t-il avec orgueil dans ses interviews, d’un budget toujours raisonnable pour sa maison de production. À la sortie de Tout le monde dit ‘I love you’ (titre d’une chanson empruntée au film Plumes de cheval des Marx Brothers), les critiques qui ont regretté la faiblesse de certaines prestations chantées n’ont pas compris ce que Woody exigeait de ses acteurs : moins la technique que l’émotion. Car, comme disait Fanny Ardant sur son lit d’hopital dans La Femme d’à côté, les chansons d’une certaine manière disent tout. Et quelle émotion en effet de voir, une bonne vingtaine de fois dans ce film, la voix parlée s’élever et s’épanouir soudain dans le chant !

Parmi les films de Woody (qui aura enchaîné bien des genres), dans une production toujours très attentive aux insertions de la musique, à la façon dont elle phrase ou redouble l’action, celui-ci est sa seule tentative (très réussie) de comédie musicale. La musique n’accompagne pas ce film, elle en constitue chaque fois la péripétie, ou l’événement : nous guettons dans Tout le monde dit ‘I love you’comment les effets naissent d’abord de la voix quand elle fuse du côté de ces chers standards, choisis parmi les centaines de reliques lyriques qui hantent sa mémoire.

Avec une intensité ou une séduction variables : on ne s’attend pas à voir le repris de justice (inquiétant Tim Roth dans le rôle de Charles Ferry) faire une cour (brutale) à la fille de la maison en lui sussurant « If I had you » ; l’hilarante intrusion du truand accueilli à l’anniversaire de Steffi (qui sauve les baleines et réhabilite les prisonniers), bien décidé à tirer avantage de ses mauvaises manières chez ces naïfs bobos, et à coucher avec la délicieuse Skylar (l’avaleuse de bagues), ne manque pas de piquant. La confrontation entre les deux mondes produit quelques chocs savoureux, quand Steffi prononce devant un parterre de matons peu convaincus un palidoyer en faveur d’une prison plus ouverte ; ou quand sa fille Skylar, délaissant son trop correct fiancé, se laisse entraîner par le plus viril Ferry dans une virée automobile. Mais quand celle-ci tourne au casse et à la course-poursuite par des voitures de police, elle supplie qu’on la dépose à la maison !

     Avec Von (Julia Roberts)

Le choix d’un partenaire sexuel ou amoureux doit-il se porter sur le même, ou le très différent ? Le couple Skylar/Holden, qu’on voit à l’ouverture du film chanter ensemble « Just you, just me », émeut leurs parents par son apparente prédestination, mais on les voit à table n’être d’accord sur rien, et la jeune fille (délicieuse Drew Barrymore) rêver décidément d’un prince charmant moins conforme aux stéréotypes. La fille de Joe, Djuna, s’entiche de même d’un gondolier, puis d’un chanteur de rap… Ce réglage du bon écart pour établir en amour une entente durable trouve dans l’histoire du couple Von (Julia Roberts)/Joe (Woody Allen) un traitement particulier. Aidé voire poussé par sa propre fille, Joe s’est laissé persuader de draguer la belle Américaine de passage à Venise en renchérissant (sans aucun brio) sur les goûts intimes de celle-ci : lui aussi adore la peinture du Tintoret, la quatrième symphonie de Mahler, ou rêve de Bora-Bora… Subjuguée par la rencontre de l’amant parfait, l’homme qui enfin à ce point lui ressemble ou la comprend intimement, Von cède à ses avances, et une période d’intense amour s’ouvre à eux. Jusqu’à ce que, dans le nouvel appartement que Joe s’est trouvé à Paris pour mieux lui complaire, Von lui avoue se lasser de leur relation trop narcissique, et retourne à son premier mari. Moralité, une rencontre amoureuse doit rester une surprise, elle ne consiste pas à cocher toutes les cases du désir de l’autre.

Deux très belles scènes finales nous montrent Joe, le soir du réveillon, suivre Steffi (sa première femme devenue sa confidente) dans un bal costumé où tous les convives se sont grimés en Groucho Marx : éblouissante parade-ballet de ce personnage multiplié par dizaines, aux accents irrésistibles de la chanson vintage « Hooray for captain Spaulding ». Woody a toujours clamé son amour pour Groucho (cité en tête de tout ce qui lui donne le goût de vivre dans Manhattan), et le film Hanna et ses sœurs nous le montre, dépressif au bord du suicide, retrouvant ce goût de la vie en assistant à une projection du film Soupe de canards. Mais à ce bal étourdissant s’enchaîne une scène d’une assez bouleversante intensité, légère et grave, quand les deux anciens amants, restés amis et qui se déclarent à eux-mêmes préférer cet état, descendent sur les berges de la Seine, quelque part sur la rive gauche entre les Tournelles et Montebello : un pas de deux s’esquisse, au cours duquel Steffi s’envole dans les airs nocturnes, sur un fond de Seine où roulent les lumières de la ville. Moment exquis de pure magie, ou plutôt de vraie légèreté, où s’exprime la conclusion et toute la morale, esthétique, de ce film enivrant.

« Regarde-les, ils sont si drôles. Qu’est-ce que ça peut faire qu’il n’y ait pas de Dieu et qu’on n’ait qu’une seule vie ? Pourquoi refuser de tenter l’expérience ? Finalement tout n’est pas si noir. Alors je me suis carré dans mon fauteuil et j’ai commencé à m’amuser », déclarait Mickey, le premier mari hypocondriaque d’Hannah dans le film qui porte son nom. Sa guérison ne passe pas par une interminable psychanalyse, mais par la sagesse burlesque des frères Marx ; de même ici, la psychanalyse n’est pas mise au service de la vérité (comme dans Une autre femme) mais d’une tromperie, ingénieusement ourdie par une jeune fille (Djuna, la fille de Joe), et il y a heureusement, du côté du cinéma, d’autres ressources de cure.

« Que dire à propos du tournage d’un film où j’ai pu travailler à Venise, Paris et Manhattan, et aussi embrasser Julia Roberts ? Ce fut un vrai bonheur du début à la fin » (Soit dit en passant, page 451). Bonheur aussi de filmer son propre quartier de New York sous les lumières successives des quatre saisons, ou encore cet hôtel Crillon où il a l’habitude de descendre avec Soon-Yi… Bref, un film en état de grâce.

Avec Steffi (Goldie Hawn)

Et qui nous dit que le vrai remède au mal de vivre vient par le cinéma, par la divine légèreté de ses apparitions ; légères comme ces chansons, pleines d’une nostalgie qui nous relie à la longue chaîne des émotions tressées et pieusement transmises entre générations. Fuyant comme la peste les grosses machines hollywoodiennes, Woody a conçu un film délibérément kitsch, et frivole ; un film vintage, et qui nous berce pour le plaisir ; une machine à remonter le temps (comme sera Midnight in Paris). À Paris quand je longe rive gauche les quais de la Seine, je ne peux me retenir d’en descendre les marches, surtout la nuit, pour approcher l’eau et me dire : c’est ici que Woody a envoyé en l’air la belle Goldie Hawn ! De même passant devant le parvis de Saint-Etienne du Mont qui jouxte le Panthéon, je ne me retiens pas d’évoquer que c’est de cette ruelle que débouchait le fiacre de Midnight in Paris pour un fabuleux voyage quarante années en arrière…

Combien des films de Woody (Zelig, La Rose pourpre du Caire, Radio days et tant d’autres) sont ainsi des machines à remonter le temps ?

19 réponses à “Psychanalyse-peep show (Tout le monde dit ‘I love you’ de Woody Allen)”

  1. Avatar de M
    M

    Bonsoir la compagnie!

    Au clair de la lune ou plutôt de ma plume, j’aimerais ajouter un mot, si vous me le permettez, sans utiliser à tout bout de champ l’interjection « palsambleu » à laquelle la gente dame d’Eaubonne, me citant, retire un l sans doute pour l’empêcher de s’envoler, pardi!

    Monsieur Bougnoux s’insurge avec raison au sujet du nom de son ami, auteur d’une thèse sur « le sujet freudien », incorrectement orthographié par notre gladiateur de service.

    Icelui a reconnu son manque d’attention et fait amende honorable.

    Alors, relaxons-nous avec ou sans Monsieur Jacobson! (Rassurez-vous, le nom de cet éminent psychiatre est bien orthographié)

    Et, pour ce faire, je vous propose de lire ce petit texte de Léon, qui pourrait intéresser :

    « Par opposition à l’hypnose, Freud avait cru fonder une psychothérapie scientifique, destinée, comme telle, à devenir la psychothérapie par excellence. L’interprétation et la prise de conscience y constituaient le pivot de la cure. L’affectivité ne pouvait certes pas être éliminée de la nouvelle méthode mais elle se trouvait canalisée dans le transfert, et par là, dominée et mise au service de la connaissance. Telle était l’ambition du fondateur de la psychanalyse, en cette fin de siècle encore toute imprégnée d’esprit positiviste » (Fin de citation)

    Laissons s’envoler Steffi Danridge et regardons plutôt les gens d’ici-bas.

    Bertrand de L’Institut métapsychique international a, je crois, contesté l’image de l’hypnose admise, paraît-il, sans discussion par l’ami de Monsieur Bougnoux.

    Je me souviens de quelques échanges par courrier électronique avec Bertrand et de mon refus de lui donner un renseignement concernant un auteur, demandé de façon fort civile. Ce connaisseur de la médiumnité officie à l’Institut susmentionné où une autre figure (Jean-Pierre Dautun) a signé des articles dans « Médium », la revue pilotée entre autres par notre maître randonneur.

    Qui sait si dans la ronde ailée du temps, le chanteur enchanteur de ce soir, à la télévision (Documentaire de Philippe Kohly, France 3), de sa maison des « esprits » ne vient pas sur « nous », poser discrètement sa présence obombrante? Un autre film pour modèle quantique du spectre…Allez ça-voir!

    « La ronde ailée du temps », soit dit en passant, n’est-ce pas l’anagramme de « La madeleine de Proust »?

    M

  2. Avatar de m
    m

    Eh bien, pour ne rien vous celer, cher maître, je n’y comprends goutte!
    De l’autre côté sur les divans « le salon de Vénus » fait recette avec bientôt une petite centaine de clients. Et là, par encore et toujours une belle anagramme, c’est « le son d’une valse » qui fait danser solo un pèlerin qui s’est risqué sur la piste vide.
    Expliquez-moi, je vous prie, grand Dieu du blogue, un tel décalage!
    Là-bas on s’interroge et Sisyphe roule sa pierre…Ici, on exulte et sans dépenser le moindre ducaton, on tourne comme on peut, sans belle cavalière aux bras, palsambleu! Alors, confinés par l’ordre des choses, que nous reste-t-il, chers anagrammeurs des Actes Sud? Faire tapisserie, bien évidemment! Et laisser le beau Danube bleu se la couler douce et la « langue de Molière » garder son masque de « génie de l’amour ». Enfin, c’est vous qui le dites, Madame, Monsieur!
    Persévérance sur Mars, misère sur Terre…Et tout le monde dit « je t’aime ».
    Décidément, on n’a pas fini de se faire du cinéma!

    m

  3. Avatar de Cécile d’Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    C’est joliment exprimé, Monsieur “m” ! En fermant les yeux, se retrouver à Venise au bord du Grand Canal. Là où la jolie Julia Roberts écoute les interrogations de Woody Allen.

    Venise qui entre dans les premiers jours du printemps, désertée par la horde touristique préoccupée de ses achats de pacotille chinoise.

    Venise et ses “I love you “ pour nouveaux amants et vieux couples. On y ressent une certaine légèreté de l’air à l’heure où les Vénitiens s’activent pour leur journée de travail. Et marcher le long des canaux tranquillise est un bonheur.

    Un rêve pour ici même …. Ce matin, flottait déjà un parfum de printemps, en attente.

    “ i love you” au compagnon aimé à l’heure du 1er café !

  4. Avatar de JFR
    JFR

    Mon commentaire. J’aime beaucoup découvrir les commentaires tenus sur ce blog et découvrir l’écriture allusive, codée, cryptique, anagrammatique, bref surréaliste, de Monsieur M. (M comme mystère ou mystérieux ou M le maudit pour les cinéphiles amoureux de Fritz Lang). De même, n’y aura-t-il pas caché, celé, dissimulé, un bien joli lapsus calami chez l’auteur de ce blog qui évoque un certain hôtel Grillon où viendraient se réfugier en amoureux Woody et Soon-Yi ? Ah, j’avais cru apercevoir Woody sortir de l’hôtel Crillon à Paris sur la place de la Concorde. L’auteur de ce blog confondrait-il les splendeurs de la capitale avec la musique ailées de ces petits Grillidae ou ai-je perdu mes lunettes?

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Grillon ,Crillon, oui cher JF ma plume a dérapé, et tu en connais bien la cause… Ces petits lapsus excitent la verve de notre ami M, friand d’anagrammes, de dictées, de joutes verbales aussi, qu’il cultive et relance avec bonheur – même si je peine moi-même à le suivre dans ses associations d’idées…

  5. Avatar de Gérard
    Gérard

    Bonsoir, chers amis de loin!

    Dans la salle capitulaire, je regardais, ce soir, « Nous, les paysans ». Je n’ai pas aimé – allez savoir pourquoi? – et j’ai fermé le poste de télévision.

    Je viens de découvrir les commentaires intéressants sur ce beau billet doux.

    Beaucoup de choses à dire…Trop sans doute!

    Oh, Venise, Madame! Cela fait longtemps que j’ai laissé à cette ville ses gondoles et la barcarolle d’un grillon de monastère ne court pas les rues, vous savez! Quelqu’un sur elle a pris la plume pour nous enjoindre à ne pas la consommer. Une drogue, écrit-il, qui n’est douce qu’au premier « voyage ». Sentir avec son âme et non avec celle des autres, poursuit le rebelle qui, finalement, « entends » – je vous et nous – la réponse « imparable » à son cri du cœur :

    « Venise? je sais bien…mais quand même. »

    Les spécialistes en médiologie reconnaîtront en ce quelqu’un, l’auteur d’une « Critique de la raison politique » où à la page 432, l’inconscient politique a parlé par lapsus.

    En vous lisant, vous me faites penser au grillon du poète (Jean-Pierre Claris de Florian) qui, somme toute, n’est pas trop déçu de sa solitude.

    Il faut relire ce beau poème et la fable du rat retiré du monde, de Monsieur de La Fontaine, par-dessus le marché.

    Dépenser à Paris, entre 1200 et 25 000 euros pour une nuit à l’Hôtel de Crillon, n’est pas à la portée de tout le monde. D’autres peuvent suivre une autre route que celle de ces braves gens!

    Je préfèrerais et de loin, une journée à l’Auberge des papes avec Don Quichotte et sa dulcinée, quelque part au pays de la dolce France.

    A chacun son Connemara!

    Histoire de pérorer à l’envi, autour d’un diabolo-menthe, sur l’allégorie de « Miguel de Cervantès Saavedra » qui a voix au chapitre d’un bel essai sur le mensonge romantique et la vérité romanesque. Et d’éviter par cette renversante anagramme « de cavaler au vent des mirages » (voyez les deux expressions entre guillemets dans la phrase).

    Madame Cécile d’Eaubonne aime le mot dit dans le titre du billet et un autre, ici même, par un joli jeu de mots trouve cela génial.

    Pourquoi pas? N’en déplaise aux gens de lettres passionnés d’anagrammes, une « fleur des îles » n’est pas une « fille des rues »!

    Et le mot dans la langue de Shakespeare, en cet espace, n’a peut-être pas encore dit son dernier mot…Allons ça-voir!

    Et moi, de ce pas, d’aller faire un somme avant les matines sans réveiller le moins du monde « les parisiennes » de passage à l’abbaye pour une retraite ardemment désirée. Habillées de leurs lettres, ces « sirènes alpines » nagent dans l’au-delà…

    Et croyez-vous, Madame, Monsieur, que ce ne soit rien?

    Gérard

  6. Avatar de Cécile d’Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    Humour et poésie avec vos anagrammes, monsieur Gérard Foi !
    Telle une ballade joyeuse dans la fête de ce printemps précoce …

    « Cavaler au vent des mirages » ?

    J’accueille l’invitation et vous salue cordialement.

  7. Avatar de Kalmia
    Kalmia

    Bonsoir tout le monde!

    Je viens de lire dans ce blogue, ces derniers mots d’un commentaire récent qui honorent son auteur :

    « Et je ne crois pas que ces questions se discutent en se tapant dessus. »

    Il veut parler du débat sur la psychanalyse où nous trouvons plus d’un Oh d’exclamation.

    Autrement dit, cela ne se fait pas de laver son linge sale en public et surtout entre gens cultivés qui citent G.Groddeck et connaissent le sujet freudien.

    Et comme dirait une brave bretonne qui s’y connaît en la matière « ça, c’est ben vrai ça! »

    Agenouillée sur son carrosse ou allongée sur le divan, lavandière ou femme du monde cherchent une réponse à leur table d’existence.

    Comme tout un chacun!

    J’ai lu et relu les commentaires précédents qui font suite à ce présent billet.

    Bien sûr, ils sont tous plaisants mais une fois n’est pas coutume, si Monsieur Daniel Bougnoux y consent, j’aimerais m’attabler au banquet sans craindre d’être jeté(e) dans les ténèbres extérieures. Petite allusion à une parabole évangélique (Matthieu 22, 13) qui me rappelle un autre dîner où je n’étais certes point invité(e). Sans robe nuptiale dans mes maigres bagages, pas question d’entrer en ce lieu sacré où les « Écrits » de J.Lacan et « Le Lévitique » du Pentateuque biblique sont précisément cités en quelque très belle lettre, digne d’un grand rabbin explorant le moindre lapsus dans l’épître d’un ami.

    Laissons là, Monsieur le Rabbin et voyons sans digression aucune ce que nous dit Jean-François qui découvre comme un défaut, des mots mal habillés, gisant épars, dans le billet de notre maître.

    Monsieur ou Madame M rebondit avec l’hôtel de Crillon, à Paris, où descendent, dit-on, Woody Allen et Soon-Yi Previn.
    Entre nous soit dit, on n’imagine ces deux-là, bras dessus bras dessous franchir la porte de l’Auberge des papes, de Grillon, pour déguster la truffe du terroir. Ainsi, Jean-François oublie la particule (Hôtel de Crillon). Élémentaire, mon cher Michel! Dans la lignée de Monsieur Serge Lebovici, on découvre, comme par hasard, de belles personnes, fort lettrées, instruites, en mesure de nous servir le précieux breuvage, cette sève mystérieuse qui nourrit l’esprit.

    Quant à changer le vin en bonne eau lustrale, capable de guérir nos maux, c’est une autre histoire de liquides!

    Sur les erres de M. Léon Chertok, laissons les affiliés du forum d’intelligence superficielle (AFIS) nous parler de cette profondeur d’où, peut-être, jaillira la source.

    Quant au mot « Amour » en filigrane dans vos propos et qui fait l’objet de ce terrible billet, n’est-il pas le personnage allégorique du premier dialogue du « Court traité » de Spinoza, qui demande à la raison et à l’entendement de lui faire connaître, un objet capable de le contenter pleinement?

    Raison présente, certes…A quand une raison thaumaturge que nous pourrions passer en revue?

    Cordialement

    Kalmia

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Votre terrible perspicacité, Kalmia, continue de m’étonner, et vous parsemez vos commentaires d’une clairvoyance surnaturelle dissimulée sous les jeux de mots et les allusions bien senties… Mais tout ceci « tongue in cheek », pour les initiés. De mon côté, je ne reviens pas aux discussions pour ou contre Freud, et préfère m’en tenir à notre cher Woody, qui j’espère ne vous lasse pas ?

  8. Avatar de Cécile d’Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    Quand débattre n’est pas combattre … ni se battre ! La fréquentation sur un blog est-elle de risques à contourner et de “gnons” à éviter ? Notre randonneur nous rappelle que toutes les contributions sont acceptées au nom du principe démocratique.

    Comme ceux des risques encourus au cours des jeux dans les cours de récréations, après la mixité scolaire ?

    On a observé que garçons et filles ne se mélangeaient pas. Sauf ces dernières années où nos demoiselles disputèrent leur place pour jouer au foot. Mais on utilisa un ballon en mousse, seul matériel admissible dans les espaces exigus des villes.

    Spartacus, Léon … vous aimez cogner. Pas grave, c’est sans douleurs puisque Wikipédia reprend avec justesse les diatribes longuement exposées.

    Andiamo … andiamo dans toutes les surprises de la vraie vie !

    Comme celles à trouver dans les prés qui reverdissent, les joies en montagne et surtout pour chacun son coin de ciel bleu. Pourvu que le confinement annoncé ne nous prive pas du printemps !

    Et, Merci à Kalmia pour la poésie et les mystères de son texte.

  9. Avatar de m
    m

    Bonsoir!

    « Andiamo », comme dit si bellement notre « italienne » du blogue!
    Un autre « bien français », je crois, dit « palsambleu! »
    Et dans la Bible le mot « schibboleth » doit être parfaitement prononcé, sinon, c’est la tête qui tombe (« Le Livre des Juges » XII,6).
    Un ami qui connaît le Jourdain et le Gange, dans une « Rêverie » qui n’a rien de chimérique, a écrit « shibboleth » en oubliant une lettre. C’était en deux mille douze.
    Je l’ai revu depuis, frais comme un gardon, rassurez-vous, et la tête bien sur les épaules.
    L’instance de la lettre dans l’inconscient fait beaucoup parler dans les aréopages.,
    A juste raison sans doute.
    Voici une réponse donnée, il y a peu, par un jeune auteur, qui fut mentionné, il y a quelque temps dans un billet de Monsieur Bougnoux :

    La journaliste _ En quoi la poésie peut-elle être une arme de résistance… ou de combat ?
    AB. _ La poésie c’est la précision. La connaissance quasi-parfaite des règles et la soumission aux lois. Mais, dans le même temps, c’est aussi le droit et parfois même le devoir de transgresser tout ce qui semblait intouchable. Elle est le lieu privilégié de la découverte de la contingence. Et c’est précisément la condition de possibilité d’une révolution.

    Un lecteur aux yeux de Lyncée a tenu à poser une question :

    « Pourquoi, Monsieur Barrau, mettez-vous un trait d’union entre quasi et parfaite dans votre réponse? (Fin de citation)

    Monsieur Alain Barrau est un homme des particules, ce n’est pas un médecin de l’âme.
    Il ne peut que rien n’en dire, braves gens!
    Mais si par bon heur, un homme du métier sur ce commentaire se penchait, peut-être pourrait-il nous éclairer sur ce lapsus et sur ce qu’il veut dire, en filigrane.
    Plus d’un , j’en suis sûr, le lirait avec beaucoup d’attention et de plaisir.

    Cordialement

    m

    1. Avatar de Daniel Bougnoux

      Oui cher m (ou M),mais il me semble que vous donnez ici la parole à mon ami Aurélien Barrau, astrophysicien dont la renommée a aujourd’hui dépassé la cuvette de Grenoble !

  10. Avatar de spartacus
    spartacus

    Cécile vous étes stupide ? ou affligée d’une dose de mauvaise foi éhontée ?
    Relisez vous avant de frapper « entrée »
    « Spartacus, Léon … vous aimez cogner » »

    Une discussion où vous êtes impliquée autant que d’autres se partage entre les cogneurs ,ceux qui vous contredisent et vous non cogneuse évidemment .
    je vous l’ai déja dit cette façon de caricaturer(insulter ?) vos contradicteurs est une stupidité et en dit bien long sur votre respect des autres et de votre morale humaine.
    Je ne dirai jamais que vous avez la haine parceque vous êtes d’un avis contraire au mien.
    vous , vous le faites trop souvent.
    et je ne dis pas que vous aimez cogner au motif que vous discutez mes arguments.
    C’est si dur que ç a? être dans le respect et aussi dans l’intelligence d’une discussion?
    C ‘est cela que vous apprend la psychanalyse ?
    censure,accusation mensongére, insulter le contradicteur, l’accuser de donner des » gnons « parcequ’il est d’un autre avis et qu’il le dit ?

    Vous insultez les fillettes violées par leur pére en refusant de condamner un texte autenthique de Dolto et vous crachez sur vos contradicteurs !
    Et vous vous la petez comme disent les jeunes avec des phrases mignones, avec vocabulaire désuet pour faire élite et cultivée, pour être reconnue par vos pairs ,ha que je me pâme d’être si instruite,je dis  » que nenni » je suis poête : »Ce matin, flottait déjà un parfum de printemps, en attente.

    Retirons le masque intello et le visage est bien différent .

  11. Avatar de M
    M

    Bonsoir, amis lecteurs de ce blogue!

    Vous me voyez tout honteux, un sac sur la tête comme au temps de Ninive, pour avoir fauté.

    Pour tout dire, me voici Gros-Jean comme devant en lisant la rectification, aimable et judicieuse, de Monsieur notre Maître, fin connaisseur d’Aurélien.

    Certains d’entre vous ont peut-être écouté sa conférence sur le personnage « entre présence et représentations ».

    Je vous ai montré une paille et vous voyez ma poutre. Eh bien, les amis, j’ai l’air fin!

    Me voici dans l’arène, amené à résipiscence, espérant que Madame Cécile, Monsieur Léon, Monsieur Spartacus voudront bien me pardonner, ce caprice d’enfant.

    Mais, grand Seigneur, quel taon m’a piqué pour aller chercher Alain? Cet auteur des « Préliminaires à la mythologie » (La Pléiade) qui porte le nom de « mon » faux prénom, était un chasseur de fantômes. Et des érudits vous diront qu’on les trouve, ces fantômes ou snarks, dans la psychanalyse et l’inconscient (D. Bougnoux, P. Hachet…)

    De la tribune de l’arène, un mot, un seul , est lancé : AMARE.

    Est-ce par pur hasard si le

    « latin du verbe aimer »

    se trouve par anagramme en cette union

    « Verlaine et Rimbaud »?

    Et une « étincelle » dans « Cécile et Léon » avec le roi « Eco » pour allumer le feu?

    Faire des étincelles de hasard, est-ce bien raisonnable? Si ce n’est trop demander, j’aimerais connaître la critique argumentée de Monsieur Spartacus sur l’interprétation d’André Green de cet essai difficile de connaissance spermatique.

    Une pensée pour notre intrépide jardinière qui, unie vers Cythère, avec son gladiateur, pourrait bien nous faire tomber sous le charme de couleurs « spectaculaires, etc… »

    Bonne nuit à tous

    Avec ma respectueuse amitié

    M

  12. Avatar de Cécile d’Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    Stupide
    Ou …. abruti, idiot, benêt, hébété. De qui parlez-vous “ vaillant bretteur Spartacus “ ?

    L’insulte est de la bave d’escargot. Au potager, on s’en débarrasse avec quelques coupelles de bière et les Gastropodes de s’en enivrer. Après la pluie, les enfants les ramassent pour inaugurer de fabuleuses courses entre bêtes cornues.

    Pour consoler l’humanus, il y a encore une bonne pinte mousseuse qui éloignera toute humeur belliqueuse.

    A votre bonne santé, cher Spartacus !

  13. Avatar de Cécile d’Eaubonne
    Cécile d’Eaubonne

    Hum ! Monsieur M … Toujours lyrique et secret. Écrire reste à déchiffrer. Et c’est bien le noeud inextricable dans les joutes entre épistoliers du blog. Comment les dénouer ? Que recèlent autant de contre-sens de la parole d’autrui ?

    Éteindre des feux qui ne sont que cendres … prêtes à flamber à nouveau. Qu’en pense mon amie F. Dolto … Rien de plus que ce qu’elle aura tenté d’expliquer.

    “Relatez deux informations, l’une vraie et l’autre mensongère même démentie et contre-dite, c’est toujours cette dernière qui est retenue” disait il y a quelques jours un journaliste de radio.

    Et de conclure ?

    Que la journée vous garde en joie, monsieur M

  14. Avatar de spartacus
    spartacus

    Bon dimanche à tous y compris Cecile que ne répond jamais sur le fond et fait sa précieuse ridicule.
    « Pour consoler l’humanus, il y a encore une bonne pinte mousseuse qui éloignera toute humeur belliqueuse.

    A votre bonne santé, cher Spartacus ! »

    Ha la pinte c ‘est rafraichissant mais on est en hiver alors je passe . Le réchauffement climatique est chez moi surtout du au « Lagavulin » ,ha oui je ne suis pas si courageux que cela,mon combat se fait contre un ennemi de 16 ans , bien plus jeune donc que ma pomme.
    Et je gagne toujours !
    Aujourd’hui St Romain ,mon ennemi sanctifié ,sale journée pour le pauvre Spartacus .

  15. Avatar de Gérard
    Gérard

    Bonjour!

    A mon tour de vous souhaiter, à tous, un bon dimanche là où vous êtes et notamment à Madame Cécile et à Monsieur Spartacus qui animent ce blogue avec assiduité et beaucoup de dynamisme.
    Ô grand César de ce blogue, du haut de votre tribune, au cœur de votre cuvette grenobloise, il n’appartient qu’à vous de sonner la fin des combats! Bien loin des bassines des Deux-Sèvres et quelques heures avant notre arrivée en Mars, il est de bon aloi, me semble-t-il, de persévérer dans notre quête de vérité, quelles que soient nos différences et grâce à nos différences, avec et sans la différance d’un autre Jacques, « puisque dans la science, à l’opposé de la magie et la religion, le savoir se communique », précise Monsieur Lacan à la fin de ses « Écrits II ».
    J’ai vérifié les anagrammes dans le commentaire de Monsieur M…incluant l’union de Cécile avec deux contributeurs de ce blogue dont notre gladiateur : »Eco étincelle » et « Spectaculaires etc ». Mais où donc trouver le « superbe spectacle de l’amour » autre que dans « La courbure de l’espace-temps »? Belle anagramme pour des gestes, qui parlera peut-être à notre jardinière et à son bretteur préféré.
    Icelui a choisi de s’enivrer en résistant au Prince Islay, un geste qui l’honore et qui plaira sans nulle conteste à la gente dame, en ce jour où l’on fête le prénom de Messieurs Gary et Rolland.
    Je sens que les accordailles ne sont pas bien loin entre ces êtres d’exception, et plus si affinités électives, bien sûr! En tout bien tout honneur, si la dame est demoiselle et si le cœur du soldat thrace est à prendre…Si, si mais on ne sait jamais!
    On rêve de festivités dignes d’un conte merveilleux, à des parasanges de ma pauvre bure de moine, du sayon de Monsieur m…et de la peau d’âne de Kalmia. Pauvres gens du peuple, on ne risque ni peu ni prou d’être invités à la table des épousailles où « Les rivales » font « Versailles » par une belle autre anagramme.
    Peu nous chaut, nous suspendrons nos lyres aux saules d’un ruisseau du Berry, et nous chanterons pour défendre l’infini en nous souvenant d’une voix, du côté d’une île d’Italie où jamais nous n’irons.
    Quèsaco, vrais honnêtes gens? Ces noces blanches ont-elles un sens?Le merveilleux scientifique, si tant est qu’il existât, peut-il au delà du langage et du savoir, nous inviter à la cérémonie des noces de l’espace et du temps? Dans un essai sur la philosophie des corps mêlés, cette possibilité est écrite au futur simple, juste avant le chapitre intitulé « Joie ».
    Pour en arriver là, il faudra que la mariée se démène en « mouillant sa robe de bal ». J’aimerais qu’un fin spécialiste de la psyché humaine, lisant ce commentaire, un petit peu spécial, me dise pourquoi et par quel mystère ou pur hasard, les vingt lettres de « mouillant sa robe de bal » font le titre de ce conte de fées : » La belle au bois dormant »?
    Qui viendra dans la nature la réveiller? Qui nous donnera ce réveil, interroge Gaston Bachelard?
    Un psychanalyste proustien se référant à Albertine a, peut-être, la réponse toute faite, en déclarant ex cathedra : « le baiser du soir ».
    Et sa « libido rassurée » par l’étonnante anagramme du professeur et de l’artiste.
    Une émission de télévision sur « le bonheur est dans le pré » « où le serpent dans l’herbe » siffle dans la tête de « Monsieur Tout-le-Monde » : « Tu es le mouton endormi »?
    Mon visiteur d’un jour, auteur d’un livre dont le titre est l’une des anagrammes précédentes, l’a écrit quelques années plus tard, à l’imparfait :
    « Le bonheur était dans la pré ». Ce qui reste à prouver!
    Et maintenant, je ne sais si Madame Marchand et Monsieur Bern vont l’écrire au futur dans nos campagnes vides et désespérées dans une France appauvrie, sous de tristes tropiques. Des sucres d’orge d’amuseurs publics, tout souris et pleins de talent, ne changeront rien à la situation catastrophique de ce monde rural devenu stone.
    Et pourtant dans l’Être ou matière même, quelque chose, comme un désir d’avenir…Tout le contraire de la désespérance.
    Mme Cécile, Mr Léon, Mr Spartacus, digne et grand César du blogue, Mr JFR, Mme une autre, Mr un autre, essayez de nous éclairer dans l’obscur qu’il nous faut sauver, loin, très loin des salons Verdurin des gens honnêtes et de leur regard oblique.

    En toute amitié

    Gérard

  16. Avatar de Kalmia
    Kalmia

    Bonjour!

    En ce premier mars, cela doit s’appeler « persévérance »…Je reviens sur le site , juste pour poser « un diamant bouleversant ». Autrement dit son anagramme :

    « L’amour, un instant de bave »

    Simple information, c’est tout.

    Kalmia

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À propos de ce blog

  • Ce blog pour y consigner mes impressions de lecteur, de spectateur et de « citoyen concerné ». Souvent ému par des œuvres ou des auteurs qui passent inaperçus, ou que j’aurai plaisir à défendre ; assez souvent aussi indigné par le bruit médiatique entretenu autour d’œuvres médiocres, ou de baudruches que je…

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À propos de l’auteur

  • Daniel Bougnoux, professeur émérite à l’Université Stendhal de Grenoble, est ancien élève de l’ENS et agrégé de philosophie. Il a enseigné la littérature, puis les sciences de la communication, disciplines dans lesquelles il a publié une douzaine d’ouvrages.

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