François Jullien comme ressource

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J’ai conscience d’avoir beaucoup négligé ce blog depuis une vingtaine de jours ; je le reprends à la Fondation des Treilles, dans le Haut-Var, où nous sommes (une petite vingtaine) réunis autour de François Jullien pour débrouiller avec lui les notions d’entre, et d’écart, qui sont au cœur du vivre. « Entre-vivre », s’intitulent je crois ces rencontres informelles coordonnées par Françoise Gaillard, Philippe Ratte et bien sûr François Jullien.

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Il nous avait soumis un cahier, projet tapuscrit de son futur livre, « Déplier les possibles, lexique euro-chinois de la pensée », où sont abordées diverses notions antagonistes, ou couples terminologiques : Ambigu (vs équivoque), Entre (vs au-delà), Essor (vs étale), Ressource (vs vérité)…, l’un ou l’autre terme fonctionnant très différemment entre les philosophies occidentales et chinoises. J’y ai prononcé mercredi une conférence dont je donne ici le texte, « François Jullien comme ressource ».

 

*

 

De Derrida à François Jullien, j’aurai personnellement fait l’exercice d’une déconstruction, limitée aux langues européennnes avec le premier, étendue à la Chine chez le second, qui nous fait respirer une pensée moins enfermée dans son propre cercle ; avec FJ on a les coudées franches, on a reculé les bornes de la vieille maison ou raison, cette œuvre ouvre

Cette pensée ou parole hospitalière (un mot longuement problématisé par Derrida déjà) fait de la place aux autres. Une approche de François Jullien prend donc à nouveau pour moi (après Malakoff, Cerisy ou d’autres rencontres) la forme de l’inter-locution : l’intelligibilité de cette philosophie épouse assez naturellement la forme du colloque, on se groupe pour penser, et pour réfuter ou du moins élargir l’acte du cogito.

La première évidence apportée par Jullien est que nous pensons en langues : le médium, le signifiant, les corridors de la pensée se trouvent ici impérieusement rappelés. Ceci rapproche cette philosophie de la « fonction poétique » théorisée par Jakobson : la poésie donne un tour d’écrou à l’énonciation,  en resserrant les contraintes de la parole ; de même, le petit lexique euro-chinois de Jullien nous rappelle, comme toute son œuvre, les défilés qu’un système signifiant donné inflige à la pensée.

(Derrida était-il poète ? J’y ai souvent songé en lisant ses pages tellement attentives et sensibles aux chances de l’énonciation. Chez Derrida déjà se remarquait pleinement notre tournant ou tour d’écrou poétique, mais aussi pragmatique et, disons multiculturaliste ou sensible aux écarts entre idiomes…)

 

Littérature vs philosophie

 

Je comprends, en lisant la section « Ambiguïté (vs équivoque) », qu’une bonne part de notre philosophie depuis Platon et Aristote s’est attachée à analyser l’équivoque pour la dissiper, en distinguant les branches du sens d’un même mot (par exemple les branches de ce mot sens, redoutable nid-de-poule conceptuel puisque désignant à la fois la direction, la sensibilité, la signification voire l’intention…). Inversement, le propre de la littérature a consisté à nourrir l’ambiguïté ; je redirai avec Aragon que l’énoncé littéraire est énigme, constitutivement : qu’a voulu dire l’auteur ? Les interprétations critiques d’un texte littéraire semblent virtuellement infinies (autant que les mises en scène de Shakespeare au fil des siècles), la littérature est l’objet, comme dit Maurice Blanchot, d’un entretien infini ; la parole y cherche moins l’explicitation qu’un jeu d’allusions implicites, une vie dans les plis pour reprendre le beau titre de Henri Michaux…

Soulignons ce point de l’explication (que les professeurs de lettres ont pour marotte d’infliger aux textes), où l’on explicite ou analyse partes extra partes, en dépliant selon la recommandation de Descartes ces « longues chaînes de raisons » en autant d’éléments simples, atomiques ; cette tradition de l’analyse aboutit aujourd’hui à la décomposition numérique de la plupart de nos messages en bits ou en pixels – mais aussi à l’analyse de la valeur en termes de prix sur les marchés, ou à l’atomisation des individus à partir des clans, des familles ou de groupes sociétaux jadis plus « organiques ». La grammatisation (depuis, au moins, l’alphabet grec), le séquençage, la comptabilité auront largement constitué le génie de l’Occident, et ce mouvement n’aura cessé de détacher une figure d’un fond(s), une face claire d’un corps foncièrement plus sombre.

C’est donc une erreur de rabattre la littérature sur la philosophie – comme Deleuze, dans un livre par ailleurs merveilleux, prêtant à Proust la quête des essences et de la vérité ; le poème, le roman travailleraient plutôt en sens contraire, vers un fond(s) d’indistinction ou de non-séparabilité, d’indécision radicale. A cet égard, il semble évident que la langue du poète ou du romancier Aragon « rémunère les défauts » (comme disait Mallarmé) du militant. Qu’aurait dû faire Aurélien pour retenir Bérénice ? Pourquoi Géricault en l’an de disgrâce 1815 se laisse-t-il entraîner à suivre, contre son propre caractère, la Maison du roi ? Les vrais romans se gardent de conseiller ou de conclure.

« Le difficile est de faire le gris » aurait dit Valéry, cité par Aragon préfaçant Aurélien (en anticipation de la fadeur examinée par Jullien). Et de sous-écrire, par exemple en s’attachant à décrire des personnages qui apparemment ne font rien : le temps météorologique et duratif d’Aurélien court à l’envers de celui des journaux, dont leur auteur eut aussi la passion ; le temps perdu romanesque côtoie la rêverie, il épouse les méandres d’une vie qu’on gâche.

« Cela était et n’était pas », énoncent les conteurs majorquins en préambule à leurs récits (si l’on en croit Jakobson) ; cet équivalent de notre « Il était une fois » suspend pareillement la parole littéraire à une épochè de la vérité, de la factualité ou de l’actualité. Or cette suspension fraye la voie à une quantité d’interprétations possibles, elle « défend l’infini » pour reprendre le titre donné par Aragon à son archi-roman des années vingt, La Défense de l’infini. Oui, il semble bien que notre Occident récupère ou rémunère ainsi par la littérature des possibles que la philosophie a écartés dans son chemin.

Contre « ces idées claires dont nous avons stupide fierté », Aragon décida d’embrasser en littérature le parti du vertige et de l’incontrôlable (ce mot désignant à la fois la perte de contrôle et l’invérifiabilité) ; je connais peu d’auteurs qui se seront jusqu’au bout maintenus, comme celui du Mouvement perpétuel, dans la recherche de l’essor. D’une main, sa plume nourrit la vie des mots par la recherche d’une précision extrême : « J’appelle bien écrit ce qui ne fait pas double emploi » ; de l’autre, son écriture entretient d’étonnants ou de déconcertants brouillages. Il s’agit, notamment dans les accouplements de la rime quand elle se fait sémantique (quand l’homophonie des mots suggère par la rime la proximité ou la continuité des choses), de frayer la voie à une palpable inséparabilité. On connaît le distique de Baudelaire « Mon enfant ma sœur / Songe à la douceur… », insinuant la douceur dans la sororité, et inversement quelque sororité dans toute expérience de douceur ; considérons de même, dans Le Roman inachevé, ces strophes puissantes (chantées par Léo Ferré) où l’art de faire le gris infiltre les vers :

 

Le ciel était gris de nuages

Il y volait des oies sauvages

Qui criaient la mort au passage

Au-dessus des maisons des quais

 

Je les voyais par la fenêtre

Leur chant triste entrait dans mon être

Et je croyais y reconnaître

Du Rainer Maria Rilke

 

Le nom du poète tutélaire, véritablement propre, figure ici l’accostage où le poème s’amarre, comme un quai de stabilité bornant tout ce qui s’écoule alentour.

Il arrive ainsi que l’aimantation amoureuse de la rime dise par elle-même la non-séparabilité ou la continuité mystérieuse des choses ; et par exemple, dans les poèmes d’amour, qu’elle figure la copule d’un couple en formation – car avec le poème « les mots font l’amour », plus facilement peut-être que leur auteur.

L’oreille, la musique ou le chant constituent dans de pareils textes des opérateurs de refusionnement, ou d’actives connivences ; le chant qui se tient au-delà ou en deçà du vrai et du faux, et par où s’accomplit aussi, écrit Aragon, « la négation de la solitude poétique ».

Face à notre culture littéraire, la philosophie eut-elle l’ambition d’être le métalangage des savoirs ? Comme le fléau entre les deux plateaux des sciences d’une part et de la littérature de l’autre, nous la voyons peut-être aujourd’hui, inversement, pencher plutôt vers le poème en se découvrant d’abord texte, et jeu de langue ; et nourrir elle aussi l’ambiguïté, en renonçant à l’explicitation.

 

Connaissance (vs connivence)

 

Ces deux notions se distinguent comme le savoir déclaratif (c’est-à-dire logico-langagier) vs le savoir procédural, celui qu’on n’acquiert pas dans les livres.

La connivence nous relie ou rattache aux profondeurs du corps, dans et entre (hors de) nous. Car nous ne savons pas ce que peut un corps ; ni où il s’arrête. Il faut remarquer la vigilance paradoxale de cet inconscient du corps, qui veille sur nous et nous protège fort au-delà de nos précautions explicites. (Dans Le Pont de singes, cette connivence est par exemple celle d’un pied nu vietnamien avec la liane qui enjambe le fleuve.)

La vie du corps est ainsi celle du fond(s) sous la figure, ce foncier ou cet humus inséparables des cultures et de l’humanité. Cela ne se laisse pas envisager ni découper en visage : comment faire face à ce qui n’a pas de face, demande François Jullien ? Mais ce magma indistinct nous soutient.

Certains arts ou professions ne s’exercent bien que par connivence : le pêcheur, le chasseur, le cultivateur doivent se montrer également attentifs aux signaux (aux indices) venus du milieu. Mais que dire des acteurs, des orateurs ou des professeurs ? En marge de leurs textes (performances verbales apprises explicitement), ne doivent-ils pas faire preuve d’un sens aigu de la relation connivente ? Cela s’appelle par exemple le charisme, qui ne s’apprend pas. Non plus que le sens du kairos, de ce que Henri Cartier-Bresson appelait « l’instant décisif » (dont la saisie fait le bon photographe). Quelle erreur de fonder les enseignements sur la découpe analytique des savoirs, programmes, assommantes méthodologies…

Certaines transmissions (fort incertaines) opèrent bien plutôt par mimétisme (non-séparation, identification, comme-un du commun de la communication) ou, comme on dit pour l’apprentissage des langues, par immersion  – le contraire des cours d’anglais de mon enfance, dont je revois le manuel à couverture bleue Carpentier-Fiallip et les stupides idéogrammes phonétiques censés guider notre prononciation. J’ai depuis retrouvé ces scènes d’ingestion d’un immangeable anglais dans le film de Fellini, Amarcord.

 

L’affaire médiologique

 

Le dialogue entre François Jullien et Régis Debray, auquel j’ai pu assister ici même, n’est pas gagné, et pourtant que de croisements ou de possibles connivences entre nous !

De même que la connivence ou les savoirs procéduraux obligent à nous défaire du logocentrisme (critique toujours à reprendre tant le langage-logos a de prestige et de supériorité dans nos façons de hiérarchiser les connaissances), la prise en considération des médias décentre l’individu, sa conscience, son identité…

J’ai esquissé hier la chaîne médium-médias-milieu-entre-environnement, éco – …, tous termes qu’il faut évidemment distinguer, et au sujet desquels FJ m’a opposé que le média n’est pas l’entre. Je ne sais pas. Média, comme les autres termes de cette chaîne, pointe un impensé, ou des facteurs qu’il s’agirait de mieux décrire (éventuellement de moins négliger, dans le cas de nos milieux), et de penser : soit la persistance active d’un foncier sous/entre les individus, ou encore une matière organisée (nos outils techniques), ou une organisation matérielle (« corps constitués ») qui soutiennent les performances du tant vanté « esprit ». L’idéalisme consistera toujours à oublier le ou les corps sans lesquels cet esprit demeurera lettre morte. Et la médiologie voudrait justement redonner corps à la notion trop éthérée d’esprit (à la « culture », aux performances ou « efficacités » symboliques…)

Il est délicat d’isoler la fonction média. Dirons-nous que le média est aux messages en général ce que le signifiant est au signifié ? Un milieu de même se laisse malaisément « ponctuer », où s’arrête-t-il ? Comment le décrire logiquement dans ses chaînes enchevêtrées d’inter-rétro-actions ? Les boucles trophiques qui relient l’individu à « son » milieu ne sont pas linéaires, le milieu propose et l’individu dispose, tandis qu’inversement l’individu propose et le milieu dispose… Cela s’appelle aussi le tao, qui permet d’évoluer.

Ce tao est par définition peu conscient, car plongé dans la connivence : c’est H2O pour le poisson, qui ne regarde pas l’eau en face, et ne risque pas d’en faire un objet. Il est curieux, mais à la réflexion pertinent, qu’on ait appelé la Chine ou le monde chinois, tout bruissant d’immanence, « Empire du milieu ».

Il arrive que nos médias tendent à devenir des milieux : internet ou les réseaux formatent nos expériences de l’espace, du temps, de l’identité, donc également nos savoirs, nos mémoires, nos imaginaires… Là où nous naviguons (les métaphores du réseau sont largement liquides ou aquatiques), les sujets ou corpuscules que nous sommes se changent inopinément en ondes, quand un même stimulus (tel ballon entrant dans les buts) déclenche chez des spectateurs parfois très éloignés les mêmes gestes de triomphe ou de frustration. Cette synchronisation est encore plus évidente dans la Ola des gradins, ou dans les concerts de cris ou d’avertisseurs des supporters. On voit alors nos modernes technologies de communication créer littéralement entre chacun du « comme-un ».

 

L’affaire Shakespeare-Florio-Tassinari

 

Je voudrais à présent introduire ici un sujet qui a failli donner l’occasion d’une communication entière : ayant lu dernièrement, non sans enthousiasme, le livre d’un certain Lamberto Tassinari édité en anglais et à compte d’auteur à Montréal en 2009, John Florio, The Man Who Was Shakespeare, j’ai fait part de cette lecture à Philippe Ratte qui aussitôt, dans un bel élan de générosité, me proposa d’ajouter Tassinari au programme de nos rencontres. C’était nous inviter à raisonner, dans le cadre de cet « Entre-vivre », sur le mode d’existence d’un spectre. William Shakespeare, dont l’identité demeure tellement incertaine, ne fut-il pas spectral lui-même, avant toutes ces figures de morts-vivants qu’on croise sur son théâtre ? « To be or not to be », cette archi-question ne résume-t-elle pas la très particulière ontologie de celui qui n’est ni passé ni présent, ni vivant ni mort ? Le spectre comme l’acteur demeure entre, et du même coup nous hante.

Mais la figure de John Florio (1550-1626) n’est pas moins intéressante, passeur culturel entre l’Italie et l’Angleterre, entre les langues (il en parlait sept), les cultures, les religions… (L’invitation à Lamberto ne fut finalement pas confirmée. Désireux de propager sa thèse, j’ai repris pour ma conférence quelques éléments de ma présentation de cet excitant dossier, déjà exposé sur ce blog il y a un mois, « Pour un Shakespeare vrai », il me suffit donc à présent d’y renvoyer le lecteur.)

 

Le vivre : entre la vie et la mort

 

François Jullien y insiste, ne faisons surtout pas de la vie, ou plutôt du vivre un objet, cette vie ne se laisse pas regarder en face, elle ne relève ni du théâtre ni d’une théorie. Elle provoquerait plutôt un irrépressible et toujours renouvelé étonnement : « Est-ce ainsi que les hommes vivent », demande très justement un célèbre poème d’Aragon. Qui nous rappelle que la vie rend in-quiet, « la vie est faim, la vie est soif » (ajoute de son côté Jullien).

Il convient donc toujours, sur ce sujet, de déjouer les pièges de l’autoréférence (du repli de notre vie sur elle-même, quand elle n’a que trop tendance à se clore dans l’étale, dans le cercle ou la sphère du monde propre ou d’un narcissisme auto-entretenu).

Mais je voudrais articuler ici pour finir quelque chose de plus difficile. Quand Nathalie m’a demandé voici deux mois un titre pour nos rencontres, j’ai aussitôt répondu : « Entre la vie et la mort ». Depuis la mort de notre fils Brieuc en effet, beaucoup de livres ont pris pour nous un coup, alors que ceux de François Jullien résistent, pourquoi ? C’est ainsi que j’ai lu avec reconnaissane, en plein deuil, Vivre du paysage reçu quelques semaines après l’accident.

Philosophie du vivre invite constamment à penser les enchevêtrements (l’inséparabilité) de la mort/la vie. Mais comment, de notre côté, trouverions-nous en cette mort la moindre consolation ? Et comment penser (se représenter) le mourir ?

J’ai déjà écrit sur ce blog combien Brieuc était un homme-paysage. Son don de vivre a passé dans ce paysage d’Herbeys que nous ne cessons de contempler, où il taillait les arbres et tondait le pré, depuis ces pentes qui nous surplombent de leur souveraine indifférence, à l’est la chaîne de Belledonne où il s’est tué, à l’ouest le Vercors, et devant nous la plaine au petit cimetière de campagne où désormais il repose.

Il manque partout et tout nous rappelle sa présence. La « grande fluctuation » mentionnée par FJ, ce terme édulcorant par lequel les sages chinois désignent la mort, ne nous console en rien, il ne fait pas ressource, pour nous qui sommes étreints par l’évidence que notre fils ne verra plus jamais tout cela – car nous habitions avec lui ce paysage, nous le regardions par ses yeux.

Vivre, c’est vivre avec. Sa disparition nous blesse à mort, et par cette blessure peut-être sommes-nous rendus plus sensibles, plus affectifs ? La mort de l’être cher n’est pas dialectique ; depuis quatre mois où pour survivre il a fallu oublier l’inoubliable, faire semblant de passer ou de penser à autre chose, je cherche assez vainement une conséquence positive à cette mort, je ne sais quelle ressource ou essor nous pourrions jamais en tirer.

Nous nous heurtons au manque, au vide – et après ?

 

J’ai reçu par hasard hier soir sur mon mail ce court poème d’un italien pour moi inconnu, Giorgio Caproni, il me semble approprié à ces derniers mots :

 

Baliverne

On dit tant de choses

On dit même

Que la mort est un passage

(Certes : du sang à la pierre)    

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À propos de ce blog

  • Ce blog pour y consigner mes impressions de lecteur, de spectateur et de « citoyen concerné ». Souvent ému par des œuvres ou des auteurs qui passent inaperçus, ou que j’aurai plaisir à défendre ; assez souvent aussi indigné par le bruit médiatique entretenu autour d’œuvres médiocres, ou de baudruches que je…

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À propos de l’auteur

  • Daniel Bougnoux, professeur émérite à l’Université Stendhal de Grenoble, est ancien élève de l’ENS et agrégé de philosophie. Il a enseigné la littérature, puis les sciences de la communication, disciplines dans lesquelles il a publié une douzaine d’ouvrages.

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